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ABATTRE LES MURS

Photo de  Guy Wurth – https://images.alsace/

Nous devons notre paix à Jésus. Il a, en effet, instauré l’unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les séparait : en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d’eux des ennemis...Éphésiens 2.14  

Des préjugés tenaces et de vieilles rancunes séparaient les juifs des païens, même après leur conversion à Christ. Paul déclare que Christ est venu détruire ce mur de séparation.

Quand nous sommes offensés, blessés, agressés, quand nous subissons l’injustice, quand on nous calomnie… si nous ne pardonnons pas de suite et de tout notre cœur, il arrive généralement que nous coupions la communion et quelques fois toute relation avec les offenseurs, pour qu’ils n’aient plus l’occasion de nous blesser.

Nous entassons autour de nous des briques les unes sur les autres pour nous protéger. Ces briques s’appellent rancune, méfiance, rejet, mépris, hostilité, colère...
Nous faisons aux autres ce qu’ils nous ont fait. Nous élevons des murailles de protection autour de nous et sommes finalement emprisonnés.
Le serviteur impitoyable, après avoir été généreusement gracié par le roi, refusa de remettre une dette minime à son compagnon. Alors « dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait remboursé toute sa dette. » (Matthieu 18.34)
Et Jésus de conclure : « Voilà comment mon Père céleste vous traitera, vous aussi, si chacun de vous ne pardonne pas du fond du cœur à son frère. » (Matthieu 18.35)
Ces bourreaux représentent le joug et la servitude qui bien souvent oppressent ceux qui refusent de pardonner. Bien des chrétiens croient que ces bourreaux désignent aussi des esprits tourmenteurs qui viennent affliger, torturer et supplicier les personnes rancunières et vindicatives.

A Tindouf, dans le Sahara et en différents lieux désertiques dans le monde, d’innombrables murs de latérite ou d’argiles diverses, de glaise ou de boue séparent les habitations les unes des autres, encadrent les sentiers…

Les très rares pluies sont une immense bénédiction pour les habitants des déserts : elles lavent les chemins et les plantes poussiéreuses, elles font jaillir du sol, en quelques jours, de magnifiques plantes et fleurs ! Elles font revivre le désert.
En outre, les murs de séparation se ramollissent et s’effondrent.

C’est ce travail qu’opère le Saint Esprit lorsque nous nous repentons devant le Seigneur et pardonnons à ceux qui nous ont offensés : Il fait tomber les murailles, il nous libère, il fait surgir la vie de Dieu en abondance !

Humilions-nous donc sous la puissante main de Dieu, renonçons au nom de Jésus à l’orgueil et à la susceptibilité, et le Saint Esprit détruira les murs de séparation d’avec les autres : murs d’amertume, de ressentiment, de suspicion, d’animosité et d’inimitié…

Il est venu pour annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté (Ésaïe 61.1).

Pardonnons de tout notre cœur, au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.
Mais demandons aussi pardons à ceux que nous avons offensés. C’est un salutaire acte d’humiliation ! Ceux qui sont blessés, blessent !
Jésus dit même que nous devons nous réconcilier avec ceux qui ont des problèmes avec nous :

Matthieu 5.23-24 : Si donc, au moment de présenter ton offrande devant l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis tu reviendras présenter ton offrande.

Avant de prendre la Sainte Cène ou de faire une œuvre pieuse quelconque, réconcilions-nous avec toux ceux qui ont quelque chose contre nous.
Cela permettra au Seigneur de nous guérir et de nous restaurer.

La délivrance peut être très rapide. Il se peut aussi que la libération survienne seulement après des semaines et des mois de prières et de supplications.
Si la victoire tarde, persévérons et tenons ferme jusqu’au complet triomphe !

Prions : Seigneur Jésus, je te demande pardon pour mes mauvaises pensées, paroles et attitudes. En ton nom je pardonne à tous ceux qui m’ont offensé et humilié. Je veux les aimer et les bénir avec ton aide. Au lieu de les éviter et de les fuir, je veux, avec ta grâce, renouer contact avec eux, les accueillir, et leur parler avec bonté et bienveillance.
Seigneur, donne-moi la force de demander pardon à tous ceux que j’ai moi-même offensés. Seigneur Jésus, tu es vainqueur dans tous les domaines de ma vie ! Amen.

Théophile Hammann

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