CITATIONS SUR LES SAINTES ÉCRITURES 

CITATIONS SUR LES SAINTES ÉCRITURES 

Ponce Pilate (mort en 37) se demande, et demande en même temps à Jésus qui ne répond pas : Qu’est-ce que la vérité ? (Jean 18.38).
Où trouver la vérité sur Dieu, Jésus-Christ, l’homme, la vie, la mort, le ciel, l’enfer, le salut, la victoire sur le péché, la manière de vivre agréable à Dieu, les sacrements, le mariage, la vie de couple, l’Église, le gouvernement…
Peut-on avoir des certitudes ? Si oui, où les trouver ?
Depuis le premier siècle de notre ère, des hommes avaient trouvé des réponses à ces questions fondamentales. Vous les trouverez dans les précieuses citations ci-dessous.
Vous pouvez copier et utiliser librement ces citations en en citant la source : www.esperertoujours.fr

Théophile Hammann 

Ancien Testament

• Philon (20 av. J.-C.-45 apr. J.-C.), un Juif d’Alexandrie : « … les Juifs mourraient dix-mille fois plutôt que de permettre qu’un seul mot soit altéré dans leurs Écritures ». (Eusèbe, Praep. Ev., VIII. 6).
• Flavius Josèphe (37-100), historiographe Juif : « Rien ne peut être mieux attesté que les écrits autorisés parmi nous. En effet, ils ne sauraient être sujets à aucune discordance ; car on n’approuve parmi nous que ce que les prophètes écrivirent il y a plusieurs siècles, enseignés qu’ils étaient par l’inspiration même de Dieu… Nous n’avons pas parmi nous une innombrable multitude de livres, se contredisant l’un l’autre…
Depuis des siècles si nombreux… personne n’a été assez hardi pour y ajouter ou y retrancher quelque chose ou pour en modifier le contenu ; car il est devenu naturel pour tous les Juifs… de croire que ces livres contiennent des doctrines divines, d’y persévérer et, si besoin est, de mourir volontiers pour eux. Ils nous sont donnés par l’inspiration qui vient de Dieu. Mais quant aux autres livres composés depuis les temps d’Artaxerxès (les livres Apocryphes), ils ne sont point regardés comme dignes d’une foi semblable. ». (Contr. Ap. I, 8).
• René Pache (1904-1979) : « Ils (les Massorètes) l’ont copié (l’Ancien Testament) avec un soin extraordinaire. D’après certains écrivains, une erreur d’une seule lettre rendait le manuscrit inutilisable. Les Massorètes ont aussi annoté le texte afin de prévenir toute addition ou omission, indiquant en marge le nombre de lettres, le nombre de certaines expressions, la lettre du milieu, le mot et le verset du milieu de chaque livre ou collection de livres. Ils avaient ainsi compté que, dans ce que nous appelons l’Ancien Testament, la lettre Aleph revient 42 377 fois, la lettre Beth 38 218 fois, etc. Les Massorètes ont donc considérablement contribué à la transmission et à la préservation de l’Ancien Testament tel que nous l’avons aujourd’hui » (L’Inspiration et l’Autorité de la Bible, Ed. Emmaüs, p. 169).

La bible entière

• L’Apôtre Paul (conversion en 34 ; mort en 64-65 ou 67-68) : Car toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne, (2 Timothée 3.16-17).
• L’Apôtre Pierre (mort vers 64-65 ou 66-67 à Rome) : Sachez, avant tout, qu’aucune prophétie de l’Écriture n’est le fruit d’une initiative personnelle. En effet, ce n’est pas par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu, (2 Pierre 1.20-21).
• Jude, frère de Jacques, Joseph et Simon et demi-frère de Jésus (1er siècle) :
Mes chers amis, j’avais le vif désir de vous écrire au sujet du salut qui nous est commun. J’ai vu la nécessité de le faire maintenant afin de vous recommander de lutter pour la foi (le corps de doctrine) qui a été transmise une fois pour toutes à ceux qui appartiennent à Dieu, (Jude 3).
• Apôtre Jean (mort vers 101) : Moi (Jésus), je le déclare solennellement à tous ceux qui entendent les paroles prophétiques de ce livre : si quelqu’un y ajoute quoi que ce soit, Dieu ajoutera à son sort les fléaux décrits dans ce livre. Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles prophétiques de ce livre, Dieu lui ôtera tout droit à l’arbre de vie et à la ville sainte décrits dans ce livre, (Apocalypse 22.18-19).
• Irénée de Lyon (130-202) : « Accorde, Seigneur Jésus, que tous ceux qui lisent l’Écriture sainte apprennent à te connaître et soient enracinés en Toi. » (III, Adversus Hæreses, cap. 6).
• Clément d’Alexandrie (150-215) « Ni un iota, ni un trait de lettre ne peut disparaître, parce que tout est sorti de la bouche du Seigneur. » (Protrepticus, IX, 82,1).
• Origène (185-254) : « … il n’y a pas un iota, ni un trait de lettre de l’instruction divine qui aient été écrits en vain. Nous ne devons jamais dire qu’il y ait quelque chose d’inconvenant ou de superflu dans les Écritures du Saint-Esprit, bien qu’elles puissent paraître obscures à quelques-uns ; mais nous devons tourner les yeux de notre esprit vers celui qui a ordonné d’écrire ces choses et lui en demander l’interprétation. Les Saintes Écritures viennent de la plénitude de l’Esprit, de sorte qu’il n’y a rien dans la Loi, dans les Prophètes, dans l’Évangile ou dans les récits des apôtres qui ne vienne de la majesté divine. » (Cité par Robert Haldane).
• Cyprien de Carthage (200-258) : « Dieu lui-même atteste qu’on est tenu de pratiquer ce qui est écrit. Si donc nous trouvons cela prescrit dans l’Évangile ou renfermé dans les épîtres ou les Actes des Apôtres, qu’on observe alors cette tradition divine et sainte. » (Migne : Epist. 24, Patrol. Lat., t. III, p. 294).
• Athanase d’Alexandrie (296-373) : « Occupe-toi de cette sainte lecture de la Parole de Dieu, et lis-la comme si elle était écrite pour toi personnellement. Aie pleine confiance en Dieu. » (D. Schram Analys. Opp. P.P. X p. 90).
« Ce sont là (les Écritures) les sources du salut ; c’est par elles que nous pouvons apprendre la discipline évangélique de la piété. Que personne n’y ajoute rien ; que personne n’en retranche rien. » (Epist. Fest. 39, Corpus Scriptorum christianorum orientalum, vol. 151 ; Louvain, 1955, p. 37).
« Les Écritures saintes et divinement inspirées suffisent à elles seules pour faire connaître la vérité. » (Orat. Contra gent., Coll. Sources chrétiennes, Ed. Cerf, Paris 1946, p.107).
« C’est déchoir évidemment de la foi et faire preuve d’une grande présomption que de négliger quelque chose de ce qui est écrit ou d’introduire quelque chose qui ne soit point écrit. » (De vera Fide. Oper. vol. 2, p. 386).
« Ce qui est écrit, crois-le ; ce qui n’est pas écrit, ne le recherche point. » (Migne : Homil. De Trin. 29, t. XXVIII, pp. 1603-1609).
• Cyrille de Jérusalem ( 315-386) : « Lorsqu’il s’agit des divins et saints mystères de la foi, il ne faut rien avancer sans l’autorité des Écritures divines… Il ne faut pas non plus me croire sur parole dans ce que je vous dis, sans avoir vu mes enseignements démontrés par les Écritures divines. Car la sécurité de notre foi dépend, non de l’artifice du langage, mais du témoignage des Écritures divines. » (Migne : Catech. IV, t. XXXIII, pp. 453-504).
• Grégoire de Naziance (329-390) : « Les plus petites lignes de l’Écriture sont dues au soin minutieux du Saint Esprit. Nous devons donc prêter attention aux plus légères nuances de sens. » (Oratio 2, 105).
• Jean Chrysostome (347-407) : « Pourquoi nous est-il recommandé d’avoir recours à l’Écriture Sainte ? Parce que, depuis que les traditions humaines commencèrent à se manifester dans l’Église, il ne resta à ceux qui voulurent connaître la vraie foi aucun refuge comme preuve incontestable des vérités du christianisme que la Sainte Écriture, et la Sainte Écriture seule suffit. » (Tom. II, Homil. 49 in Mt. 24).
« Lorsque nous recevons de l’argent, nous ne nous fions pas à ceux qui nous le donnent, nous le voulons compter nous-mêmes ; et quand il s’agit des choses divines, ne serait-ce pas une folie que de donner témérairement et comme tête baissée dans les opinions des autres, nous qui avons une règle par laquelle nous pouvons tout examiner, je veux dire les lois divines ? C’est pourquoi je vous conjure que, sans vous arrêter aucunement à ce qu’en jugent les autres, vous consultiez les Écritures. « (Migne : Homil 13 in 2 Cor., t. LXI, pp. 490-496).
« Ceux qui veulent connaître quelle est la vraie Église ne le peuvent que par les Écritures » (Homélie sur Matthieu 24).
« Je vous prie et je vous supplie que, fermant les oreilles à toute autre voix, nous suivions pour règle le canon de la Sainte Écriture. » (Migne : Homil 13 in Genesim, t. LIII, pp. 105-108).
• Jérôme de Stridon (347-420) : « C’est la doctrine de l’Esprit qui est transmise dans les livres canoniques. Si les conciles établissent une chose qui lui soit contraire, je l’estime une impiété. » (Ep. ad Galat).
« Si l’on parle sans l’autorité des Écritures, ce n’est qu’un babil qui ne mérite pas de foi . » (Ep. Ad Titum).
« Tout ce qui n’a pas pour soi l’autorité des Écritures, peut être méprisé aussi facilement que prouvé. » (In Mt. 22).
« Ce n’est point l’erreur des parents, ni des ancêtres qu’il faut suivre, mais bien l’autorité des Écritures et la volonté du Maître qui est Dieu. » (In Jr. 9.12).
« Emportons du milieu de nous tous nos papiers et tous nos livres, et que le livre de Dieu seul s’avance. Quelqu’un me demandera-t-il : Pourquoi ? – Parce que je ne veux pas que l’on prouve quoi que ce soit par des documents humains, mais par des oracles de Dieu. » (In Psalm 57).
« Il ne faut pas penser comme les évêques catholiques s’ils pensent quelque chose qui soit contraire aux Écritures canoniques de Dieu. » (De Unitate Eccl., c. 10).
« Il n’y a que les seuls livres des Écritures, appelés aussi canoniques, pour lesquels j’ai appris à avoir ce respect de croire très fermement que nul de leurs auteurs n’a commis aucune erreur en les écrivant. » (Ep. Ad Hieronimus, t. II).
• Augustin d’Hippone (354-430) : « Toute l’Écriture a été écrite par les doigts de Dieu, c’est-à-dire par le Saint Esprit qui remplissait les hommes de Dieu… Je lis les Écritures comme étant écrites avec le sang de Christ… Nous puisons notre foi dans l’Écriture seule, et cette source unique sert à l’affermir. » (Joh. Tr. 49).
« Qui ne sait que la Sainte Écriture canonique est renfermée dans des limites bien déterminées et qu’on doit la mettre au-dessus de toutes les lettres qui ont pu être écrites plus tard par des évêques ? Car quant à l’écriture il ne saurait y avoir de doute, ni discussion possible sur la vérité ou sur la justice de ce qui s’y trouve incontestablement écrit. » (Contra Donatist., lib. 2, c. 3).
« Je ne veux pas que l’on prouve quoi que ce soit par des documents humains, mais par des oracles de Dieu. » (De Unitate Eccl., ch. 6).
• Martin Luther (1483-1546) : « Les Écritures sont divines. En elles, Dieu parle, et elles sont sa Parole… Entendre ou lire les Écritures, ce n’est rien d’autre qu’entendre Dieu. » (cité par M. Reu : Luther and the Scriptures, 1944, p 17).
« Tous les articles de foi sont suffisamment établis dans la Sainte Écriture afin qu’on n’en établisse aucun de plus. » (Articles contre l’École de Satan… ; éd. Weimer, 30.II, 424).
« On ne peut contraindre personne à croire quelque chose si ce n’est par la Sainte Écriture qui est proprement de droit divin. » (Disputat. Acta (avec le Dr Eck), 5 juillet 1519).
« La parole de Dieu est incomparablement au-dessus de l’Église… » (De la Captivité babylonienne de l’Église, 152, W.A. 6, 560, 33).
« Il ne faut en rien se préoccuper des lois humaines, du droit, de l’ancienne origine, des traditions et habitudes : que cela ait été institué par le pape ou l’empereur, le prince ou l’évêque, que la moitié de la terre ou le monde entier l’ait respecté pendant un an ou mille ans ! Parce que l’âme humaine est chose éternelle au-dessus de tout ce qui est temporel, elle ne doit être régie et touchée que par la Parole éternelle. Car c’est chose exécrable de gouverner les consciences devant Dieu, par le droit humain ou d’anciennes traditions. C’est pourquoi il faut agir en ces choses suivant l’Écriture et la Parole de Dieu. » (Schriften zur Neuordnung der Gemeinde, des Gottesdienstes und der Lehre).
« C’est la Parole de Dieu qui pose les articles de foi, et nul n’a le droit de nous en imposer d’autres, pas même les anges. » (Articles de Smalkalde, 1537).
• Ulrich Zwingli (1484-1531) : « Nous avons un juge impartial et infaillible. Il est dans la sainte Écriture : elle ne peut ni mentir, ni tromper. » (Réponse au Vicaire de Constance, 1523).
• Confession de Foi : « Nous croyons que la Parole qui est contenue dans ces livres a Dieu pour origine, et qu’elle détient son autorité de Dieu seul et non des hommes. Cette parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre salut ; il n’est donc pas permis aux hommes, ni même aux anges, d’y rien ajouter, retrancher ou changer. Il en découle que ni l’ancienneté, ni les coutumes, ni le grand nombre, ni la sagesse humaine, ni les jugements, ni les lois, ni les décrets, ni les conciles, ni les visions, ni les miracles ne peuvent être opposés à cette Écriture Sainte, mais qu’au contraire, toutes choses doivent être examinées, réglées et réformées d’après elle. » (Confession de Foi des Églises réformées de France, 1559, art. V).
• Jean Calvin (1509-1564) : « Il était nécessaire que la doctrine céleste fut ainsi couchée par écrit, afin qu’elle ne périsse point par oubli… Ainsi nous avons la seule Écriture en laquelle il a plu à Dieu de coucher sa vérité à éternelle mémoire… Celle-ci a la même autorité envers les fidèles que pourrait avoir la voix ouïe de la propre bouche de Dieu. » (Instruction Chrétienne, I).
« Est-il vraiment nécessaire de rappeler les contradictions qui ont caractérisé les conciles et comment ce qui a été fait par l’un a été défait par l’autre ? … Mais comment apprécier cela ? Je pense qu’il n’y a pas d’autre moyen que de déterminer, par l’Écriture, quel concile a pris une mauvaise décision. Il n’y a, en effet, pas d’autre norme certaine pour le discerner… ».
Au concile de Hiera, qui s’est tenu sous l’empereur Constantin V Copronyme, fils de Léon III, « il a été décidé d’enlever et de détruire les images qui étaient dans les Églises. Peu après, Irène, la mère de l’empereur, a convoqué un autre concile à Nicée, (IIè concile de Nicée, 787), qui a ordonné de les rétablir… Ce concile-là non seulement a accepté les images, mais il a même conclu qu’il fallait les honorer… Lequel des deux doit être tenu pour légitime ? Le second l’a emporté car les images sont restées dans les Églises… Que dire si ce n’est que cette décision a affreusement tordu, falsifié, et déchiré en morceaux l’Écriture ?
C’est la meilleure preuve qu’on s’en est bien moqué… et cela sans aucune retenue.
Il est clair que nous ne pourrons choisir entre les conciles qui se contredisent – il y en a eu plusieurs – qu’en les examinant avec la Parole de Dieu, qui est la norme à laquelle sont soumis, non seulement les hommes, mais aussi les anges… » (Institution de la Religion Chrétienne, éd. Kerygma et Excelsis, 2009, pp. 1100-1101).
• Blaise Pascal (1623-1662) : Sans l’Écriture qui n’a que Jésus Christ comme objet, nous ne connaissons rien et nous ne voyons qu’obscurité et confusion dans la nature de Dieu et dans notre propre nature. (Pensées).
• Adolphe Monod (1802-1856) : « Quand l’Écriture parle, c’est Dieu qui parle… Ce qu’elle nous dit n’est pas moins véritable et moins assuré que si le ciel s’entr’ouvrait dans ce moment sur notre tête, et si la voix de Dieu retentissait comme autrefois au Sinaï, nous disant les mêmes choses. Il n’y a pas de bornes à la confiance et à la soumission que nous devons aux Écritures…
L’Écriture est l’expression divine des vérités et des maximes qui forment le fond même des choses invisibles et éternelles. Elle est comme une lettre que Dieu a écrite du monde invisible à ses enfants retenus dans le monde visible…
L’Écriture est donc la Parole de Dieu dans le sens le plus élevé et tout ensemble le plus simple… Elle est l’unique règle sûre de la foi et de la vie…Tout… n’a aucune valeur qu’autant qu’il est soumis et subordonné à l’autorité souveraine, infaillible et immuable de la Parole de Dieu. »
Les autres livres « sont tous mêlés d’erreurs humaines ; l’Écriture seule en est exempte ; elle est le livre de Dieu… En elle, nous entendons parler Dieu par le Saint Esprit… la lecture de cette parole inspirée par l’Esprit de Dieu est comme un entretien avec Dieu ». (Les Adieux).
• Louis Gaussen (1790-1863) : « L’auteur ici voudrait dire comment il avait soif de livres apologétiques pendant les études de sa jeunesse ; comment Abbadie, Leslie, Huet, Turrettin, Grotius, Littleton, Jennings, Reinhardt, Chalmers étaient ses lectures habituelles ; et comment, travaillé de mille doutes, il ne put être enfin convaincu et satisfait que par la parole même des Écritures. – Elle se rend témoignage, non seulement par ses assertions, mais par ses effets, comme la lumière, comme la chaleur, comme la vie, comme la santé ; car elle porte dans ses rayons la santé, la vie, la chaleur, la lumière. – On pourrait me prouver, par de bons calculs, qu’en ce moment le soleil doit être sur l’horizon ; mais en aurais-je besoin, si mon œil le voit, si ses rayons m’inondent et me raniment ?
Lisez donc la Bible, complétez votre science, assortissez-la. C’est la Bible qui vous convaincra. Elle vous dira si elle vient de Dieu. Et quand vous y aurez entendu une voix tantôt plus puissante que le bruit des grandes eaux, tantôt douce et subtile comme ce son que perçut Élie : « L’Éternel, le miséricordieux, le compatissant, le Dieu qui a pitié, tardif à colère, l’abondant en grâce, le Dieu qui console, le Dieu qui pardonne tant et plus !… » Oh ! alors, nous osons vous le prédire, il arrivera que la seule lecture d’un psaume, d’un récit, d’un précepte, d’un verset, d’un mot dans un verset, viendra vous attester plus puissamment la divine inspiration de toutes les Écritures que ne l’avaient pu faire tous les raisonnements les plus solides des docteurs ou des livres. – Alors vous verrez, vous éprouverez que Dieu y est partout. Alors vous ne leur demanderez plus si elles sont inspirées ; car vous les sentirez puissantes et efficaces, scrutatrices des pensées, et des affections du cœur, plus pénétrantes qu’une épée à deux tranchants, s’enfonçant jusqu’à la division de votre âme et de votre esprit, jusque dans vos jointures et dans vos moelles, faisant couler vos larmes d’une source profonde et inconnue, vous renversant avec une puissance irrésistible, et vous relevant avec une tendresse et des sympathies qu’on ne trouve qu’en Dieu. » (La Pleine Inspiration des Saintes Écritures ou Theopneustie, Ed. Emmaüs, St-Légier, Suisse, 1985 ; pp. 502-503).
• Jean Henri Merle d’Aubigné (1794-1872) : « La divine autorité des Écritures et leur inspiration sont des vérités distinctes mais inséparables. L’autorité des Écritures provient de leur inspiration, et leur inspiration établit leur autorité… »
« Non seulement l’Esprit divin a inspiré aux écrivains sacrés les doctrines, les pensées, il leur a aussi donné l’expression propre, les paroles. Il n’y a pas d’idées sans mots… »
« Christ honora les Écritures ; il les expliqua, il les employa comme la Parole même de Dieu, comme l’autorité souveraine ; et il apprit ainsi à son Église qu’elle devait rendre le même honneur, la même obéissance aux écrits de ses propres disciples, aux livres de la Nouvelle Alliance, dans lesquels son Esprit devait déposer ses enseignements définitifs et éternels… ».
« Le Seigneur établit que la vérité absolue et éternelle se trouve dans les Écritures et que jamais elle ne sera démentie. L’Écriture ne peut être anéantie, (Jean 10.34-35). Il insiste sur ce que pas un seul iota, pas un seul accent de cette Écriture ne tombera jamais. Revenant à la charge, il s’écrie : Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu’il ne l’est qu’un seul trait de lettre de la Loi vienne à tomber, (Luc 16.17 ; Matthieu 5.18). Et il ne dit pas cela seulement des paroles de l’Ancien Testament, mais aussi de celles du Nouveau. Le ciel et la terre passeront, mais mes Paroles point, (Matthieu 24.35). » (L’Autorité des Écritures inspirées de Dieu.)
• Sir Frederic George Kenyon (1863-1952) : « L’intervalle entre la date de composition des originaux et celle du plus ancien texte existant devient donc si minime qu’on peut le considérer comme négligeable, et nous savons maintenant en toute certitude que les Écritures que nous possédons aujourd’hui n’ont subi aucune altération essentielle par rapport aux écrits originaux. Nous pouvons considérer l’authenticité ainsi que l’intégrité générale des livres du Nouveau Testament comme définitivement établie. » (The Bible and Archeology, 1940, p. 228).
. Louis Burnier (1795-1873) : Ce mot Bible vient du grec et signifie livre. Vous le trouverez dans l’Épître aux Hébreux, (Hé 10.7). Là se lit en original le mot biblion qu’on a traduit par livre, comme on le devait. Ce volume donc … est le Livre par excellence, le seul qui vienne directement de Dieu et qui nous dise tout  ce que notre âme a vraiment besoin de savoir. On l’appelle la Sainte Bible ; parce que tout ce qui vient de Dieu et se rapporte à Dieu est saint ou sacré comme lui. (Etudes Élémentaires et Progressives de la Parole de Dieu, Ancien Testament, éd. E. Bichsel, 1900, pp. 9-10).
• René Pache (1904-1979) : « L’Église a été suscitée par la Parole de Dieu, que les apôtres prêchaient partout et consignaient en même temps dans le Nouveau Testament (1 Thessaloniciens 2.13)…Une bonne partie du Nouveau Testament établit comment la vie de l’Église doit être réglée et entretenue. Les épîtres pastorales de même que 1 Corinthiens et Galates (sans parler des Actes et d’Apocalypse 2-3 !) fixent la constitution de l’Église et s’efforcent de corriger certaines déviations déjà apparentes au cours du 1er siècle. C’est ainsi l’autorité de l’Écriture qui établit l’Église et fait connaître ce que cette dernière doit être véritablement…
Les différents livres du Nouveau Testament, écrits au 1er siècle, n’ont été reconnus tous ensemble par les Églises qu’un certain temps après. Pourtant, dès le début, existait leur inspiration divine, produite par le Seigneur et non par l’Église. Celle-ci n’a fait finalement que s’incliner devant l’inspiration des écrits apostoliques. Or, il est clair que l’autorité d’un livre vient de son auteur et non de son gardien ni de son lecteur… L’apôtre Paul loue les Thessaloniciens d’avoir reçu son message comme étant véritablement la Parole de Dieu (1 Thessaloniciens 2.13). Il ordonne que quiconque n’obéit pas à ce qu’il écrit soit excommunié (2 Thessaloniciens 3.14). Il conjure que ses lettres soient portées à la connaissance des frères et des Églises (1 Thessaloniciens 5.27 ; Colossiens 4.16). Il ose dire aux Galates que si un ange du ciel venait le contredire, il devrait être maudit (Galates 1.8) !
On dit que l’Église ayant formé le canon, a autorité sur l’Écriture. D’après ce qui précède, pas d’avantage que le juge n’en a sur la loi reçue des mains du législateur. Ce n’est pas lui qui l’a créée. Après qu’il s’est convaincu de son authenticité, son rôle se borne à la défendre et à la faire appliquer.
L ‘Église est donc
non la maîtresse, mais la servante de l’Écriture,
non la mère,         mais la fille,
non l’auteur,         mais la lectrice et l’interprète,
non le juge,          mais le témoin et le défenseur du texte sacré. »
(L’Inspiration et l’Autorité de la Bible, Ed. Emmaüs, pp. 279-280).
• Frederick Fyvie Bruce (1910-1990) : « En fait, les preuves de l’authenticité des écrits du Nouveau Testament sont nettement plus solides que celles de nombreux textes classiques que personne n’a jamais songé à mettre en doute, et, si le Nouveau Testament n’était qu’une collection de textes profanes, son authenticité serait généralement considérée comme inattaquable. » (Les documents du Nouveau Testament : peut-on s’y fier ? Ed. Opération Mobilisation, 1977, p. 16).
• Billy Graham (né le 7 novembre 1918) : « En 1949 j’ai passé par un moment de doute au sujet de la Bible… je marchais… luttant avec Dieu. Finalement, désespéré, j’abandonnai ma volonté au Dieu vivant révélé dans l’Écriture. Je m’agenouillais devant ma Bible ouverte et je dis : … Ici et maintenant, par la foi, j’accepte la Bible comme étant ta Parole. Je l’accepte tout entière et sans réserve… Si ceci t’agrée, donne-moi de l’autorité lorsque je proclamerai ta Parole…
Je ne plaide pas en faveur de la bibliolâtrie. Je ne suggère pas que nous devions rendre un culte à la Bible, pas plus qu’un soldat ne rend un culte à son épée ou un chirurgien à son bistouri. Je suis cependant pour un retour profond à une prédication centrée sur la Bible, pour une présentation de l’Évangile qui affirme sans aucune ambiguïté : Ainsi parle le Seigneur ! »
Conclusion :
• Théodore de Bèze (1519-1605) : « Tant plus à me frapper on s’amuse, tant plus de marteaux on y use. »

• Jésus-Christ : Ta parole est la vérité, Jean 17.17.

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