|Photo de Yvon Buchmann|
CONFIANT DANS L’ÉPREUVE
Le Seigneur ne … rejettera pas pour toujours. Mais s’il afflige, il aura aussi compassion selon son grand amour. Lamentations 3.31-32
Il y a des souffrances qui ne sont pas la conséquence du péché. L’aveugle-né que Jésus a guéri ne pouvait être responsable de son handicap et Jésus dit que ses parents ne l’étaient pas non plus :
Jean 9.1-3 : En partant, Jésus aperçut sur son chemin un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples lui posèrent alors cette question : Dis-nous, Maître, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce à cause de son propre péché ou de celui de ses parents ?
Jésus répondit : Cela n’a pas de rapport avec son péché, ni avec celui de ses parents ; c’est pour qu’en lui tous puissent voir ce que Dieu est capable de faire.
Dieu a permis que Job soit tourmenté horriblement par le diable, précisément parce qu’il était juste à ses yeux ! Tous les hommes de Dieu de la Bible et de l’histoire de l’Église, et Jésus lui-même ont souffert dans leur âme et dans leur corps. La souffrance est universelle. Elle est une conséquence de la chute mais demeure un mystère. La création tout entière est touchée par cette malédiction. Le monde animal est terriblement cruel. Les forts dévorent les faibles.
Tous les croyants qui sont décidés à vivre dans l’attachement à Dieu par leur union avec Jésus-Christ connaîtront la persécution
(2 Timothée 3.12).
Il semble que jamais les vrais chrétiens n’eurent à souffrir autant l’opposition, le rejet et souvent la mort, que de nos jours. Faut-il avoir peur ? Non, Dieu règne ! « A brebis tondue, Dieu mesure le vent ». Aucun cheveu ne peut tomber de notre tête, et aucun moineau tomber du ciel, sans sa volonté. Envers et contre tout, il est notre Dieu fidèle, juste et bon. Épreuves et souffrances ne surviennent pas arbitrairement dans notre vie, mais font partie du plan d’amour de Dieu pour nous qui le cherchons, et concourent à notre bien. Elles ont pour but d’augmenter notre patience, notre humilité, notre constance et notre fermeté en Christ, notre force de caractère et la pureté de notre amour pour Dieu et les hommes ; en un mot, les afflictions contribuent à notre maturité spirituelle.
Un échec qui détruit l’orgueil, vaut mieux qu’un succès qui le nourrit.
La douceur, la bonté, la foi victorieuse de Mme Guyon ont été forgées dans l’affliction et la fournaise de l’épreuve, et par elles, elle a été en bénédiction à des millions de personnes dont Fénelon, l’archevêque de Cambrai.
Ce n’est pas l’adversité, mais notre mauvaise réaction à celle-ci qu’il faut craindre.
« La seule vraie calamité dans la vie est de perdre sa foi en Dieu. » (Alexandre Mac Laren).
Prions : Père, je veux rester confiant en toi dans les épreuves que tu permets, mieux t’aimer et renoncer à moi-même. Tu ne m’abandonneras jamais. Pardonne moi mes murmures, mes plaintes et mes craintes. Pardonne moi de n’avoir pas su, dans les difficultés, me confier paisiblement en toi et attendre de toi seul le secours et la délivrance. Je te confie ma vie, mon présent et mon avenir, sachant que tu ne m’oublies jamais et que tu t’occupes de moi avec clémence et bienveillance. Amen.
Théophile Hammann