TRISTESSE, DÉCOURAGEMENT ET DÉPRESSION

Qui n’a jamais connu ces moments douloureux d’abattement, d’accablement et d’angoisse ?

Statistiquement il y en a de plus en plus dans le monde occidental (Europe et Amérique du Nord).
Ces états d’affliction, d’oppression et de tourment ne sont épargnés à personne, pas même aux chrétiens. David Brainerd (1718-1747), un extraordinaire homme de prière et de foi, a connu pendant des années de sombres moments de tristesse, de dépression et même de désespoir.
Il semble, et c’est surprenant, que Charles Spurgeon (1833-1892), qu’on a surnommé le prince des prédicateurs, ait dû lutter, durant une bonne partie de sa vie, contre une mélancolie et une dépression rampantes.

Un Français sur cinq connaît dans sa vie une forte dépression dont la durée moyenne est d’environ six mois. Un grand nombre récidive.

• Le type de dépression peut varier à l’infini, mais il y a généralement abattement, accablement, lassitude de vivre, perte d’intérêt pour le travail et la vie, sentiment d’échec et d’inutilité.

• Les causes en sont nombreuses : la perte de personnes aimées ou proches, de douloureux échecs, des péchés graves (orgueil, jalousies, rivalités, adultère, pornographie…), des injustices flagrantes.
Je me souviens avoir rencontré dans la forêt de la Hardt, le long du Rhin, un homme qui avait quitté femme et enfants suite à une terrible injustice professionnelle et qui, au moment où je fis sa connaissance, vivait déjà depuis 22 ans dans cette forêt. Il n’a pas voulu me dire où il dormait et ne s’est pas laissé inviter pour une douche fort nécessaire et un bon repas de noël.

• En toute détresse nous pouvons compter sur la bonté et la fidélité de Dieu.
Dieu n’abandonne aucun de ses enfants dans ces abîmes de souffrances quelles qu’en soient les causes. Il pardonne, guérit, relève, libère…

Jésus déclare à propos de son ministère :
Luc 4.18-19 : L’Esprit du Seigneur repose sur moi parce qu’il m’a désigné par l’onction pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le recouvrement de la vue, pour apporter la délivrance aux opprimés et proclamer l’année de grâce accordée par le Seigneur.

Celui qui est prisonnier de ses pensées, de ses péchés et du diable a toujours la possibilité de crier au Seigneur pour l’appeler à l’aide. Oui, Jésus libère opprimés et captifs, il délivre ceux que le diable a jetés en prison. Mais quand la personne est en prison à cause de ses propres péchés, la délivrance peut prendre du temps, parce que Dieu veut opérer prioritairement une puissante transformation, une révolution spirituelle dans la personnalité du captif.

Matthieu 11.28-30 : Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école (recevez mes instructions), car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes.

30 Oui, mon joug est facile à porter (mon joug est doux) et la charge que je vous impose est légère (mon fardeau est léger).

Dans ce passage,
→ Jésus invite la personne accablée à venir à lui (v. 28). Je ne discuterai pas de l’utilité d’un psychiatre païen ou de molécules chimiques, mais je sais que Jésus peut tout pour tous.
Jésus ne repoussera jamais celui qui vient à lui !
→ Jésus reconnaît que des humains qu’il a crées et qu’il aime, peuvent être accablés sous le poids de lourds fardeaux (v. 28) ! Ayant vécu sur terre parmi les hommes, Jésus connaît parfaitement la condition humaine. Lui aussi a souffert de l’incompréhension, de l’injustice, du rejet, de la jalousie… et ne s’est pas défendu !
→ Celui qui vient à Jésus peut avoir l’assurance de recevoir du repos. Il n’y a là pas l’ombre d’un doute (v. 28).
→ Le diable impose, à ceux qui le servent, un joug écrasant, oppressant, destructeur, mortifère. Jésus nous invite à accepter son joug qui est doux et léger.

Chaque humain porte un joug : soit le joug dévastateur de l’ennemi, soit le joug affectueux et facile à porter de Jésus !
Le joug de Jésus c’est l’obéissance à ses saints commandements, mais c’est lui qui nous rend capables d’obéir à ses directives, c’est lui qui produit en nous le vouloir et le faire. Nous ne sommes plus sous le régime sévère de la Loi, mais sous le régime libérateur de la Grâce !

Satan est un maître dur, méchant, injuste, menteur, voleur et meurtrier.
C’est un bonheur pour le croyant de servir un Maître doux et humble de cœur comme Jésus qui lui promet et lui donne réellement le repos pour son âme (v. 29-30).
C’est seulement en Jésus que nous pouvons vivre heureux et épanouis.
Mais le prix à payer est, très souvent, une tenace persévérance dans la prière pour obtenir toutes les bénédictions du Seigneur. Quand l’exaucement tarde, cela ne signifie pas que Jésus ne désire pas exaucer, mais qu’il veut d’abord accomplir un travail profond et progressif dans l’âme de celui qui le cherche avec insistance.
Apprenons de l’acharnement de la veuve démunie et sans aucun appui humain, qui a fini par obtenir tout ce qu’elle voulait, Luc 18.1-8

Théophile Hammann

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