L’Éternel, le Seigneur, peut nous délivrer de la mort. Psaumes 68.21
Pendant la dernière guerre le père de mon épouse, en dépit des dangers, informa les officiers américains des emplacements de détachements de l’armée allemande en Alsace Bossue… Jusqu’au jour où il fut attrapé par les Allemands, jugé et condamné à mort.
Son épouse, mère de 3 enfants de moins de 5 ans, se mit à crier à Dieu de toutes ses forces, puis, bravant le danger, elle parcourut plusieurs km à pied pour se rendre au quartier général allemand. Les obus éclataient autour d’elle, des balles sifflaient à ses oreilles, mais elle chantait de tout son cœur les 3 strophes d’un cantique de Johann Friedrich Räder (19è s.) : Harre meine Seele… (Espère, mon âme, dans le Seigneur, abandonne-lui tout, il aime tant secourir… Quand tout s’écroule, Dieu ne nous abandonne pas, la détresse n’est pas plus grande que notre Défenseur. Éternelle fidélité ! Secours dans le malheur… ).
Elle défendit vaillamment la cause de son époux devant un officier allemand, sans cesser de prier dans son cœur.
L’officier dit peu de mots, mais l’écouta avec clémence. L’impensable se produisit : Moins d’une semaine plus tard, son mari revint à la maison.
Tout le village en fut ému et vint le voir. Ces braves gens avaient recouvré leur instituteur. Mais surtout ils avaient vu la bonté d’un Dieu qui exauce les prières du malheureux.
Elle cria à Dieu de toutes ses forces et… fut exaucée !
Prions : Seigneur, ma détresse et ma souffrance ne te sont pas cachées. Souviens-toi de moi avec amour et bonté. Ne me châtie pas selon ce qu’ont mérité mes nombreuses fautes. Mais pardonne-moi selon ta bienveillance et ta fidélité. Fais moi grâce, défends ma cause, règle mes problèmes. Donne-moi ta paix et ta joie et remplis-moi de ton Saint Esprit. Amen.
Théophile Hammann