ÉTRANGERS ET VOYAGEURS SUR LA TERRE

ÉTRANGERS ET VOYAGEURS SUR LA TERRE

Les incroyants autour de nous, les païens s’installent sur cette terre, s’attachent à cette terre comme s’ils ne devaient jamais la quitter. Ils ne pensent jamais à la mort, ni à l’après-mort parce que la société a inventé des milliers d’activités de distractions, d’occupations de diversion pour que les humains n’aient pas envie, ni le temps de se préparer pour l’éternité.

Et pour les chrétiens il en est souvent de même. Les observateurs ont constaté depuis longtemps que l’Église est malheureusement influencée par les mœurs et coutumes du monde.
Les chrétiens aussi s’attachent énormément aux biens terrestres, ils y consacrent beaucoup de temps et d’argent. Beaucoup s’installent sur terre comme s’ils devaient y vivre toujours.

Nous sommes des terriens, nous vivons dans un pays, une région, une cité. Nous faisons partie d’une société païenne qui impose ses lois païennes, nous habitons dans des logements ou des maisons et plusieurs en sont propriétaires, nous travaillons à notre confort, nous achetons pendant toute notre vie des meubles, des voitures, des objets de toutes sortes pour améliorer notre bien-être, nous sommes attachés aux choses de ce monde qui nous procurent des joies passagères.

Cela nous paraît normal parce que tout le monde le fait. Peut-être êtes-vous en train de penser que c’est bien légitime de s’attacher aux choses terrestres, qu’on ne peut pas vivre comme des nomades, que Dieu approuve ce mode de vie… Mais votre vie vous satisfait-elle ? Comment Dieu voit-il toute cette activité terrienne ? Que dit la Parole de Dieu ?

A. LA VANITÉ DE NOS VIES

Des millions de choses, même des détails peuvent prendre une grande importance pour nous : un carreau cassé, de la belle vaisselle brisée, une tâche ou une rayure sur un meuble, les fleurs d’un pot d’appartement qui se dessèchent, un bel habit déchiré ou décoloré ou rétréci durant le lavage, une bosse dans la voiture… l’aménagement des chambres, de la cour, du balcon, du jardin… la santé du chien ou du chat, des perroquets ou des canaris, des poissons d’aquarium… et toutes sortes d’échecs matériels. Bref, des soucis pour mille raisons diverses…
Même si Dieu s’intéresse aussi aux petites choses de notre vie, que vaut toute cette agitation à ses yeux ? Planifions-nous et organisons-nous notre vie avec ou sans le Seigneur ?

Ce que font les incroyants, n’a pas de valeur aux yeux de Dieu, et ce que les croyants ne réalisent pas dans l’Esprit de Dieu n’a pas de valeur non plus !
Si nous ne faisons pas nos travaux au nom de Jésus et pour sa gloire, ce que nous entreprenons est vain :

Ecclésiaste 1.2-4,8-9,14 : Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est dérisoire. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours… Tout est en travail, plus qu’on ne peut le dire. L’œil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil… J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.

L’Ecclésiaste continue en déclarant que les plaisirs divers sont dérisoires.
Ensuite, après avoir réalisé de grands travaux comme la construction de maisons, de jardins et vergers, de bassins d’irrigation… après s’être constitué de grands cheptels d’ovins et de bovins, il déclare :

Ecclésiaste 2.11 :  Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et voici ma conclusion : tout est vain ; autant courir après le vent. On n’en tire aucun avantage sous le soleil.

Ecclésiaste 2.22-23 : Oui, que retire l’homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil ? Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n’est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée.

Que ces paroles d’un sage, inspirées par Dieu, nous aident à prendre du recul par rapport à nos activités, afin que notre vie ne soit pas vaine et stérile.

Ecclésiaste 12.13-14 :  Voici la conclusion de ce discours, maintenant que tout a été entendu : Crains Dieu et obéis à ses commandements, car cela vaut pour tout homme. En effet, Dieu prononcera son jugement sur toute œuvre, même celles qui ont été accomplies en cachette, les bonnes et les mauvaises.

Pour l’Ecclésiaste, c’est Dieu qui donne les biens aux hommes, leur fait trouver de la joie au travail et même remplit leur cœur de joie (Ecclésiaste 5.17-19). Il faut donc vivre avec Dieu !

Colossiens 3.23-24 : Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur un héritage pour récompense. Le Seigneur que vous servez, c’est Christ.

Pour chacun de ses enfants Dieu a préparé des œuvres d’avance (Éphésiens 2.10) afin qu’il les pratique au nom de Jésus, réussisse dans ses entreprise et soit heureux. Si un croyant n’entre pas dans les projets de Dieu pour lui, sa vie perd son sens, il construit avec des matériaux consumables par le feu et il court le risque de perdre sa récompense céleste :

1 Corinthiens 3.12-15 : On peut bâtir sur ce fondement (Jésus-Christ) avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille. Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature. Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire ;  mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu.

B. DANS LE MONDE MAIS PAS DU MONDE

Nulle part la Parole de Dieu nous encourage à nous installer sur cette terre comme si nous devions y rester toujours.

1. Nous sommes des étrangers sur la terre

Le roi David reconnut que la terre n’était pas sa patrie :

Psaumes 119.19 : Je suis étranger sur la terre : ne me cache pas tes commandements !

Psaumes 39.13 : Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes, car je suis un étranger chez toi, un résident temporaire, comme tous mes ancêtres.

L’apôtre Pierre adressa sa première lettre aux chrétiens dispersés en Asie Mineure, et les désigna comme des étrangers, des résidents temporaires (1 Pierre 1.1).

1 Pierre 2.11 :  Mes chers amis, vous êtes dans ce monde des résidents temporaires, des hôtes étrangers ; c’est pourquoi je vous le demande : ne cédez pas aux désirs de l’homme livré à lui-même : ils font la guerre à l’âme.

Pour Dieu nous sommes, sur cette terre, des étrangers, des hôtes de passage ! Nous sommes en transit ! Si Dieu nous voit ainsi, nous devons aussi nous considérer comme étrangers et exilés sur la terre ! Nous ne sommes pas chez nous ici ! Notre demeure est dans le ciel ! 

Si nous nous considérons comme des étrangers sur la terre, toute notre mentalité changera, nous verrons différemment notre vie, notre profession, notre service pour Dieu, nos multiples activités, nos projets… Nous serons plus sereins dans la gestion de nos affaires personnelles et familiales, et plus motivés pour le service du Seigneur.

2. La terre appartient à Dieu

2.1 Dieu est le seul propriétaire de la terre
Dieu a promis à plusieurs reprises aux Israélites de leur donner le pays de Canaan. Mais en réalité, il le leur prêtait :
Psaumes 24.1 : C’est à l’Éternel qu’appartient la terre avec tout ce qu’elle contient, le monde avec tous ceux qui l’habitent.
Au désert du Mont Sinaï Dieu déclara à Israël par l’intermédiaire de Moïse :
Exode 19.5 : Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez personnellement parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient.
Lévitique 25.1,23 : Au mont Sinaï, l’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : Dis aux Israélites : … le pays m’appartient et vous êtes chez moi des étrangers et des immigrés…
Chaque Israélite devait rester conscient que la terre qu’il occupait, qu’il cultivait, sur laquelle il faisait paître ses troupeaux appartenait entièrement à Dieu. Il était gérant, exploitant, métayer de Dieu, non propriétaire !

2.2 Le roi David reconnut que l’Éternel seul est propriétaire  

Juste avant sa mort, le roi David, dans une poignante prière de reconnaissance à Dieu, déclara que toute la terre appartient à Dieu :

1 Chroniques 29.10,11,15 :  Béni sois-tu à tout jamais, ô Éternel, Dieu de notre ancêtre Israël… Car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre est à toi, Éternel… Nous sommes devant toi des étrangers, des hôtes, comme nos ancêtres. Notre vie sur la terre est aussi éphémère qu’une ombre passagère, qui passe sans espoir.
Nous devons adopter la même attitude. Ainsi j’ai toujours
considéré que notre maison avec le vaste terrain attenant, ainsi que mes voitures successives étaient la propriété du Seigneur et non la mienne. Je me réjouis de savoir que le Seigneur me prête généreusement tout ce que je possède !
Nous pouvons avoir des possessions, mais ne devons pas être attachés à elles. Ce n’est pas un péché de posséder des biens, mais c’est un péché d’être possédé par ses biens.
Psaumes 62.11 :
Quand les richesses augmentent, n’y attachez pas votre cœur !
Dieu ne regarde pas aux apparences, il regarde au cœur et ne veut pas y trouver d’idoles.
Tous nos biens appartiennent à Dieu. Rien ne nous appartient, les richesses que nous avons sont des richesses injustes (Luc 16.9). Exclusivement ce que nous avons donné à Dieu (à une mission, une œuvre chrétienne, à des pauvres que Dieu nous envoie…) est réellement à nous. Le reste est perdu.

3. Nous n’aimons pas le monde
Le monde c’est le royaume du diable. Trois fois Jésus appelle le Malin : le prince de ce monde (Jean 12.31 ; 14.30 ; 16.11). Paul l’appelle, le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4.4), le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu (Éphésiens 2.2). Jean le visionnaire le présente comme celui qui égare (ou : séduit) toute la terre (Apocalypse 12.9).
Cette séduction se manifeste dans tous les domaines de la politique, de l’économie, de l’information (les médias), de la culture, de l’art, des divertissements dont le sport…
Jésus déclare que les incroyants sont de ce monde, mais que ses disciples ne sont pas du monde :
Jean 8.23 :
Jésus… leur dit : Vous (les pharisiens) êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
Jean 17.14,16 : Ils (les disciples) ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde.
Nous ne pouvons pas nous conformer au monde, penser et vivre comme lui. Nous ne pouvons pas aimer le monde ni les choses qui sont dans le monde :
1 Jean 2.15-17 :
N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe avec tous ses attraits, mais celui qui accomplit la volonté de Dieu demeure éternellement.
Jacques 4.4 :  Peuple adultère que vous êtes ! Ne savez-vous pas qu’aimer le monde, c’est haïr Dieu ? Si donc quelqu’un veut être l’ami du monde, il se fait l’ennemi de Dieu.
Nous devons sortir de Babylone, le système satanique 666 actuellement mis en place, en refusant de nous rendre complices ou témoins silencieux, sur les lieux professionnels, dans les écoles, les associations… de mensonges, malhonnêtetés, improbités, jeux démoniaques, sorcelleries, démonisme… et en nous désolidarisant des discours favorables aux perversions sexuelles, à l’avortement, à l’euthanasie, à la confusion des sexes voulue par le diable et ses serviteurs… Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et la médite jour et nuit ! (Psaumes 1.1-2).
Je ne lis pas de revues, je ne regarde pas de films dans lesquels on efface les frontières hommes-femmes voulues par Dieu, dans lesquels on présente les perversions sexuelles comme normales et bonnes. Dieu est un Dieu d’ordre qui sépare la lumière des ténèbres, le bien du mal. Le diable crée le désordre et la confusion ; il appelle le bien : mal et le mal : bien !
Ésaïe 5.20-21 : Malheur à vous qui nommez le mal bien et le bien mal, vous qui changez les ténèbres en lumière, la lumière en ténèbres, vous qui changez l’amertume en douceur et la douceur en amertume. Malheur à vous qui vous prenez pour sages et vous croyez intelligents.  !
Apocalypse 18.4-5 :  Puis j’entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait : Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de toutes ses actions injustes.
Nous ne devons pas sortir littéralement du monde comme les moines et les anachorètes de la Thébaïde, mais nous devons refuser de collaborer avec lui :
Jean 17.15,16 :
Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du diable. Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi-même je ne lui appartiens pas.

4. L’exemple des patriarches
Abraham, Isaac et Jacob vivaient dans des tentes dans un pays étranger et hostile :
Hébreux 11.9-10 : Abraham… est parti sans savoir où il allait. Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même qu’Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse. Car il attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu lui-même est l’architecte et le constructeur.
Jacob dit au Pharaon d’Égypte que lui, son père et son grand-père étaient des migrants :
Genèse 47.9 : Jacob répondit (à Pharaon) : Le nombre de mes années de migrations est de cent trente. Les jours de ma vie ont été peu nombreux et mauvais et je n’atteindrai pas le nombre des années qu’ont duré les migrations de mes ancêtres.
Hébreux 11.13-16 : C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux mêmes étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie. En effet, s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. En fait, c’est une meilleure patrie qu’ils désirent, c’est-à-dire la patrie céleste. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé « leur Dieu », et il leur a préparé une cité.
Les patriarches furent des nomades vivant avec détachement dans un pays qui n’était pas le leur. Ainsi leurs regards furent davantage fixés sur Dieu et son royaume que sur les biens terrestres. En quoi ils nous servent d’exemples :
Hébreux 13.14 :
 Nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.

5. L’exemple du peuple Israël
Les quatre siècles d’esclavage en Égypte avaient pour but d’empêcher l’assimilation des Israélites par les autres nations, mais aussi de les rendre dépendants de Dieu : ils n’avaient pas à pourvoir à leur nourriture, puisqu’elle leur était fournie par les Égyptiens, ils étaient donc disponibles pour chercher Dieu. Même la souffrance avait pour but de les pousser dans les bras de Dieu.

Dieu ne voulait pas qu’Israël s’installe sur terre et vive comme les autres nations. Il voulait en faire un peuple qui lui appartienne en propre, qui ne regarde pas aux choses du monde, mais à Dieu ; il voulait en faire un peuple de prêtres :

Deutéronome 7.6 : Tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. Dt 4.20 ; 14.2 ; 26.18

Exode 19.5-6 : Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez personnellement parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient. Vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.

Dans le désert de sable et de pierres il n’y avait ni industrie, ni agriculture, ni élevage, ni vergers… Les Israélites étaient privés de tout, pour apprendre à se détacher des choses futiles et passagères de ce monde ; pour apprendre à voir Dieu, à le connaître, à s’attacher à lui, à l’aimer, à le servir comme un peuple de prêtres ; pour apprendre aussi à entièrement dépendre de lui pour tous leurs besoins : l’eau, leur nourriture quotidienne (la manne), les vêtements (miraculeusement ils ne s’usaient pas), la santé (Dieu était leur unique médecin)…

Le prophète Aggée reprochait aux Israélites de s’attacher à leurs demeures lambrissées plus qu’à Dieu et à son temple. C’est la raison, leur dit-il, pour laquelle il n’y avait aucune bénédiction sur leur travail, mais qu’il y avait échec et adversité sur tout ce qu’ils entreprenaient. Dès qu’ils se mirent à chercher l’Éternel, la bénédiction revint.

Toutes ces choses furent écrites pour notre instruction, car l’Église aussi, est une nation sainte, une nation de prêtres et de rois. Voir Tite 2.14

1 Pierre 2.9 :  Mais vous, vous êtes un peuple choisi, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a pris pour sien, pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière.

Apocalypse 1.6 : Jésus-Christ… a fait de nous un peuple de rois, des prêtres au service de Dieu, son Père.

Apocalypse 5.10 : Tu (l’Agneau) as fait d’eux (des rachetés) un peuple de rois et de prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

Les chrétiens sont des prêtres et des rois qui dépendent totalement du Seigneur Jésus pour tous leurs besoins !

Dieu veut nous apprendre à être détachés des choses passagères et futiles et à être passionnément attachés à lui qui est suffisant pour tous nos besoins et qui demeure éternellement !

6. L’exemple de Jésus et des disciples
6.1  Pendant la durée de son ministère, Jésus n’avait pas de demeure à lui
Matthieu 8.19-20 :  Un spécialiste de la loi s’approcha et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit où il puisse reposer sa tête.
Jésus avertit le scribe que s’il voulait vraiment le suivre il devait changer de mentalité et, dans son cœur, renoncer au monde pour être étranger et voyageur sur la terre !
6.2 Les disciples ont tout quitté pour suivre Jésus
Pour être disciple de Christ, il faut accorder une priorité absolue à Jésus :
Luc 14.26-27 : Jésus… leur dit : Si quelqu’un vient à moi et n’est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
Les disciples renoncèrent à tout pour suivre Jésus :
Marc 10.28-31 :  Alors Pierre lui dit : Nous, nous avons tout quitté pour te suivre. Jésus répondit : Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un quitte, à cause de moi et de l’Évangile, sa maison, ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants ou ses terres, il recevra cent fois plus dès à présent : des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, des terres, avec des persécutions ; et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Mais beaucoup de ceux qui sont maintenant les premiers seront parmi les derniers, et beaucoup de ceux qui sont maintenant les derniers seront parmi les premiers.
Pour Paul, les faux chrétiens sont ceux qui ne pensent qu’aux choses de la terre, ceux dont les  pensées sont toutes dirigées vers les choses de ce monde :
Philippiens 3.18-20 : En effet, beaucoup se conduisent en ennemis de la croix de Christ…  Leur fin, c’est la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux réalités de ce monde. Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux : de là, nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous sauver. 

Oui, notre cité à nous est dans les cieux ! Notre patrie est au ciel !
2 Corinthiens 4.18 : Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement.
Il renonça à tout pour la cause de l’Évangile. Il renonça probablement à se marier pour être plus libre pour le ministère. Il n’avait pas de maison à lui. Il accepta d’innombrables persécutions pour la cause de Christ.
Nous aussi, vivons avec la certitude que nous sommes juste de passage sur terre, que notre demeure est auprès du Seigneur, que nous n’emporterons rien de tout ce que nous amassons ici-bas. Consacrons à Dieu tout ce que nous avons. En réalité tout lui appartient de plein droit. Mais si nous l’avons ignoré jusqu’à présent, offrons-lui ce que nous sommes et ce que nous avons !

Théophile Hammann

1. Nous sommes au Seigneur
Et non point à nous mêmes.
Pour la vie et la mort
Nous sommes au Seigneur.
C’est pour l’éternité,
Jésus, que tu nous aimes
Ta croix nous a rendu
La paix et le bonheur.

2. Nous sommes au Seigneur.
Ah ! vivons pour sa gloire.
Et mourons au péché,
Saints héritiers du ciel.
Saisissons chaque jour
Les fruits de sa victoire,
Et reposons en paix
Dans son sein paternel.

3.  Nous sommes au Seigneur.
Que nos âmes te louent,
Que nos lèvres aussi
Bénissent ton amour.

Ô Jésus, mes tiédeurs
Souvent te désavouent ;
Je voudrais être à toi,
Mais à toi sans retour.

4.  Nous sommes au Seigneur !
Dans la sombre vallée,
Du dernier ennemi
Jésus me rend vainqueur ;
La face de mon Dieu
Ne peut m’être voilée,
Car pour l’éternité
Nous sommes au Seigneur.

Châtelenat / Franz Joseph Haydn (1732-1809)

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