LA PAIX À TOUT PRIX ?

LA PAIX À TOUT PRIX ?

Les chrétiens doivent rayonner l’amour de Christ et être des instruments de paix partout dans le monde. Ils doivent manifester une grande tolérance à l’égard des croyants et des incroyants et céder par amour de la paix.
Mais qu’en est-il si ce difficile chemin de renoncement et de mort à soi conduit le croyant à accepter des compromis avec les commandements de Dieu ?
L’amour et l’abnégation auraient-ils des limites ?

I. AMOUR ET PAIX

1. Les chrétiens doivent aimer chaque être humain :
Le Seigneur nous enseigne à aimer tous les hommes, même nos ennemis, à aimer le prochain comme nous-mêmes et les frères en Christ comme Christ nous a aimés.
Matthieu 5.44-45 : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous détestent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin d’être les fils de votre Père céleste.
Par le secours du Saint Esprit, les croyants se comportent en tout lieu et avec tous, avec douceur, bonté et bienveillance. Ils sont toujours enclins à aider et à rendre service.

2. Les chrétiens doivent être des artisans de paix et de réconciliation :
Zacharie 8.19 : Aimez la vérité et la paix…
Psaumes 34.15 : Cherche la paix avec ténacité.
Matthieu 5.9 : Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
Les croyants ne se défendent pas eux-mêmes mais s’en remettent à Dieu pour les protéger et leur rendre justice :
Matthieu 5.39-42 : Moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta chemise, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui t’adresse une demande et ne te détourne pas de celui qui veut te faire un emprunt.
Luc 6.29-31 : Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta chemise. Donne à toute personne qui t’adresse une demande et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le, vous aussi, pour eux.
Le Saint-Esprit donnera sagesse et discernement à l’enfant de Dieu pour qu’il sache comment appliquer ces commandements dans les différentes circonstances de sa vie.
Cependant le monde hostile à Dieu a des pratiques, des manières de vivre et de penser, des exigences qui peuvent amener le croyant, qui veut plaire au monde, à des compromis avec la Parole de Dieu.
Jacques 4.4 : Celui donc, qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Le chrétien qui veut plaire au monde, finira par accepter la manière de penser, de parler et de vivre des gens du monde. Il sera alors un adversaire de Dieu.
On voit que la tolérance à l’égard du monde a des limites.

3. Au sein des familles :
En particulier, dans leur couple et leur famille, les chrétiens se comportent avec amour, respect, douceur et amabilité.
L’Apôtre Paul demande à chaque époux d’aimer sa femme, comme Christ a aimé l’Église, c’est-à-dire dans un esprit de sacrifice et de renoncement à lui-même.
Dieu se réjouit quand amour, paix, harmonie, bonheur règnent dans les familles, car c’est lui qui a inventé et crée l’amour conjugal, le mariage, le couple et la famille.
Si ce n’est pas ou plus le cas, le conjoint cherche ardemment le Seigneur dans la prière persévérante et les larmes de la repentance jusqu’à ce qu’il soit débordant d’amour authentique pour son conjoint et ses enfants.
Par amour de la paix, le croyant cède à son conjoint. Il y a une grande bénédiction à céder. Mais si un chrétien fait tout ce que demande ou souhaite son conjoint inconverti, il sera probablement conduit à désobéir à Dieu. Que faire alors ?

II. FAUX AMOUR ET FAUSSE PAIX

1. En société :
1.1 Fausse paix :
Notre fidélité à Dieu prime notre fidélité envers tout ce qui existe dans l’univers.
Les chrétiens pensent fréquemment qu’ils doivent d’abord se faire accepter par le monde, avant de pouvoir témoigner au monde.
Un chrétien doit faire tout ce qu’il peut pour être en bons termes avec les incroyants, les représentants des autres religions, les responsables des municipalités, des départements, des régions et de la nation, mais pas au prix de la lâcheté et de la désobéissance à la Parole de Dieu.
L’Apôtre Paul déclare qu’il ne cherche pas à plaire aux hommes, mais à Dieu :
Galates 1.10 : Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.
Dans de nombreux pays, les chrétiens se rendent au culte ou lisent la Bible au prix de leur vie…
Luc 12.51 : Pensez-vous que ce soit la paix que je suis venu mettre sur la terre ? Non, mais la division.

1.2 Faux-amour :
Notre amour pour Dieu doit être plus grand que notre amour pour n’importe quoi ou n’importe qui au monde.
Il ne saurait y avoir de complaisance à l’égard d’un prophète ou d’un voyant, d’un frère, d’une sœur, d’un fils, d’une fille, d’une épouse, d’un ami intime, de vauriens… qui incitent à se détourner de Dieu et à rendre un culte à d’autres dieux que l’Éternel, Deutéronome 10.2-19
Le monde hait les chrétiens, sauf si les chrétiens ont cessé d’être la lumière du monde et le sel de la terre :
Jean 15. 18-21 : Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous.
Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit : le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont gardé mes paroles, ils garderont aussi les vôtres. Mais c’est à cause de moi qu’ils agiront ainsi, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé.
Le substantif cosmos du Nouveau Testament, généralement traduit par monde peut revêtir différentes significations : i) L’Univers, qui se réduisait à l’époque aux astres visibles. Pour les Grecs c’était un monde harmonieusement organisé par les dieux. Le sens de ce mot se trouve dans le terme français cosmétique. ii) Le monde habité ou oikoumene, comme dans Marc 16.15  iii) Toute l’humanité. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… Jean 3.16 ; Jésus ôte le péché du monde, Jean 1.29 ; il est victime expiatoire pour les péchés du monde entier, 1 Jean 2.2 etc.
iv) Le royaume de Satan, dont font partie tous les incroyants, Éphésiens 2.1-3 ; 1 Jean 5.19 ; Jésus déclare trois fois que Satan est le Prince de ce monde, Jean 12.31 ; 14.30 ; 16.11 ; le monde hait Jésus et ceux qui lui appartiennent, Jean 15.18-21 ; 17.14 ; 1 Jean 3.13
Il existe une antinomie radicale entre le Royaume de Dieu et le Royaume du diable.
Manipulés par les démons, habituellement à leur insu, les incroyants ne peuvent supporter les enfants de Dieu qui ont le courage de leurs opinions.
C’est la raison pour laquelle les chrétiens évangéliques constituent le groupe social le plus persécuté dans le monde. Les serviteurs du diable en tuent un toutes les cinq minutes. C’est aussi la démonstration que la foi évangélique et biblique est la vérité. Le diable persécute forcément la vérité !
Les évangéliques sont rejetés et haïs par tous, mais ils ne rejettent et ne haïssent personne.
Les non-chrétiens peuvent cependant s’accommoder des chrétiens tièdes, lâches, pusillanimes qui pensent et vivent comme eux.
Un amour qui conduit à trahir Jésus pour obtenir la paix, est un faux amour et la paix obtenue est une fausse paix. Faux amour et fausse paix n’induiront pas un non-chrétien ou un faux-chrétien à devenir un vrai chrétien.
Témoignons tant qu’il fait jour, car la nuit vient où plus personne ne pourra travailler, Jean 9.4
Car le nouvel ordre mondial, n’est rien d’autre que la dictature mondiale de l’Antichrist.
Aspirons à l’amitié de Jésus, plus qu’à toute autre amitié.
Jacques 4.4 : Celui donc qui veut être l’ami du monde se rend ennemi de Dieu.

1.3 Fausse tolérance :
Dans un contexte de tensions inter-religieuses, les autorités civiles organisent souvent des manifestations ostentatoires de tolérance tels que des réunions de prières des responsables de différentes religions, où chacun prie son dieu ou ses dieux en faveur de la paix.
Un pasteur qui participe à ces réunions, est-il tolérant ou est-il lâche ?
Les autorités civiles parlent et se comportent comme si toutes les religions se valaient. Elles promeuvent une fausse tolérance. Malheureusement beaucoup de Français reçoivent ces mensonges et adhèrent à ces sophismes.
Un chrétien déclare avec douceur et bonté que Christ est le seul Sauveur, qu’il est le seul Chemin, qu’il est la Vérité et la Vie, mais il refusera toujours toute violence et toute contrainte. Voilà la vraie tolérance.
Dire que Jésus est le seul Chemin et que nul ne vient au Père que par lui, sera sans doute perçu comme intolérant. Mais n’oublions pas que l’Évangile est exclusif. L’Évangile exclut toute religion et toute foi autres que la foi biblique.
De nombreux Juifs, musulmans, hindouistes sont rejetés par leurs familles respectives et leurs amis, parce qu’ils sont devenus disciples de Jésus-Christ.
Dans la crainte de déplaire à nos amis incroyants, nous arrive-t-il de nous livrer à des conversations qui offensent Dieu ? Osons-nous arrêter des paroles injurieuses ou calomnieuses ou grivoises ou impies ?
Renonçons-nous à rendre clairement témoignage à Jésus par crainte de perdre une amitié ou par crainte du rejet ?
A deux reprises, les Apôtres déclarèrent aux Autorités religieuses qui leur interdisaient de rendre témoignage à Jésus, qu’il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, Actes 4.19 ; 5.29
Les apôtres ont désobéi aux autorités de leur nation dont les ordres représentaient un abus de pouvoir. La conséquence fut qu’ils furent menacés et rejetés par presque tout le monde. Mais ils furent accueillis et honorés par Dieu.
Avec le secours de la grâce de Dieu, nous devons hardiment confesser notre foi et notre appartenance à Jésus, en en laissant les conséquences au Seigneur.
Un croyant qui refuse de se positionner clairement par rapport à Jésus, ne sera peut-être pas rejeté par le monde, mais il court le risque d’être rejeté par Jésus :
Luc 9.26 : Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints anges.

Portons l’opprobre de Jésus comme un honneur ! Moïse regardait l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération à venir, Hébreux 11.26

1.4 Les temps de la fin :
Jésus déclare que la haine des incroyants envers les enfants de Dieu ne fera qu’augmenter dans les temps de la fin :
Matthieu 10.21-22 : Le frère livrera son propre frère pour le faire condamner à mort, et le père livrera son enfant. Des enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé.

2. Dieu avant la famille ?

2.1 Fausse paix :
Il arrive que des personnes mariées se convertissent à Jésus, mais pas leur conjoint. Ou bien un chrétien dont la foi s’est refroidie pour un temps plus ou moins long, épouse une personne incroyante, voire d’une religion non chrétienne, puis revient de tout son cœur au Seigneur, mais sans son conjoint.
Dans certains cas, le couple divisé sur le plan de la foi, trouve un modus vivendi permettant à chacun de vivre selon ses convictions, dans le respect mutuel.
Très souvent cependant, tensions et incompréhensions s’installent, et le dialogue religieux, quelquefois tout dialogue devient de plus en plus difficile.
Celui qui est devenu ou redevenu un croyant biblique court le danger de céder à son conjoint par amour d’une certaine paix : il accepte de ne pouvoir se rendre à l’Église aussi souvent qu’il le désire, et de s’y rendre sans les enfants. Certains acceptent que toute vie d’Église leur soit interdite.
La personne ainsi brimée souffre physiquement, psychiquement et spirituellement, quelquefois pendant des décennies, sans que le conjoint incroyant ne change significativement d’attitude.
Dieu est-il sourd pour ne pas écouter les cris de ses enfants ? Si non, y a-t-il quelque chose qui empêche Dieu d’intervenir en faveur de ces chrétiens dans l’épreuve ?
Dieu demande vraiment aux conjoints chrétiens de donner la première place à Dieu dans leurs couples et familles.

2.2 Faux amour
L’amour pour Jésus doit être au-dessus de toute autre amour.
Voici la question que Dieu pose au sacrificateur Eli :
1 Samuel 2.29 : … Pourquoi honores-tu tes fils plus que moi… ?
Jésus place l’amour qu’un disciple doit avoir pour lui, au-dessus de toute autre affection :
Luc 14.25-27 : Comme de grandes foules accompagnaient Jésus, il se retourna vers ceux qui le suivaient et leur dit :
— Si quelqu’un vient à moi et n’est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à son propre moi, il ne peut être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
Littéralement Jésus déclare : Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
Luc 14.33 : Celui qui n’est pas prêt à abandonner tout ce qu’il possède, ne peut pas être mon disciple.
Luc 12.51-53 : Pensez-vous que je sois venu pour apporter la paix sur la terre ? Non, mais la division. En effet, à partir de maintenant, s’il y a cinq personnes dans une famille, elles seront divisées trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera contre le fils et le fils contre son père ; la mère contre sa fille, et la fille contre sa mère : la belle-mère contre sa belle-fille, et la belle-fille contre sa belle-mère.
Matthieu 10.34-39 : Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.

2.3 Témoignages :
Une femme du Bas-Rhin avait donné sa vie à Jésus-Christ. Son mari la battait chaque fois qu’elle revenait d’une réunion d’étude biblique. Elle aurait pu céder par amour pour la paix. Elle préférait les violents et douloureux coups à une fausse paix.
Un jour elle dit à son mari :
  Les réunions me rendent tellement heureuse, je voudrais garder cette joie à mon retour. Alors, donne-moi les coups avant que j’aille à la réunion.
Le mari en fut abasourdi. Profondément ému par l’attitude de son épouse, il lui demanda sincèrement pardon et donna sa vie au Seigneur.
Le père d’un ami s’était fortement opposé à la conversion de son fils. Mais il explosa lorsque cet ami l’informa de son désir de se faire baptiser. Il menaça bruyamment de se suicider si son fils se faisait baptiser. Sur le conseil des responsables de son Église, cet ami décida d’obéir à Dieu et de laisser à Dieu les conséquences de son obéissance.
Il se fit donc baptiser et… le père capitula devant le Seigneur Jésus, crut en lui et fut sauvé.

2.4 Obéir à Dieu quoi qu’il arrive :
Parmi les ordres divins qu’un croyant, dont le conjoint n’est pas sauvé, est tenté de négliger, mentionnons la lecture et la méditation assidues de l’Écriture, secrets de toute réussite, Josué 1.7-9 ; une vie d’Église normale et l’instruction de ses enfants dans la voie de Dieu.
Il est fondamental que les enfants connaissent Dieu. Un parent peut-il accepter que ses enfants soient perdus pour l’éternité ? Les parents sont responsables de transmettre à leurs enfants la connaissance de la Parole de Dieu et la foi dans le Dieu de la Bible :
Deutéronome 6.6-7 : Que ces commandements que je te donne aujourd’hui restent gravés dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants et tu en parleras chez toi dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
Deutéronome 11.18-19 : Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds de votre être, qu’ils soient attachés comme un signe sur vos mains, et comme une marque sur votre front. Vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez, chez vous dans votre maison et quand vous marcherez sur la route, quand vous vous coucherez et quand vous vous lèverez.

Asaph, le psalmiste, mentionne quatre générations dont chacune instruit la suivante dans la loi de Dieu :
Psaumes 78. 3-7 : Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté, nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les œuvres glorieuses de l’Éternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges. Il a fixé une règle en Jacob, établi une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, afin que la génération suivante, celle des enfants qui viendront à naître, puisse l’apprendre et se lève à son tour pour l’enseigner à ses propres enfants, afin qu’ils placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils observent ses commandements…
Nous voulons, au nom de Jésus, obéir à Dieu en toutes choses, et lui abandonner les conséquences de notre obéissance.

2.5 Dieu avant la famille :
Plusieurs passages des Écritures mentionnent la nécessité de donner la priorité à Dieu, sur la famille :
Matthieu 19.29 : Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.
Luc 18.29-30 : Jésus leur dit :
— Vraiment, je vous l’assure, si quelqu’un quitte, à cause du royaume de Dieu, sa maison, sa femme, ses frères, ses parents ou ses enfants, il recevra beaucoup plus en retour dès à présent, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Marc 10.29-30 : Jésus répondit :
— Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un quitte, à cause de moi et de l’Évangile, sa maison, ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants ou ses terres, il recevra cent fois plus dès à présent : des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, des terres, avec des persécutions ; et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

Prière conclusive :
Seigneur Jésus, je veux te donner la première place dans mon cœur, je veux t’obéir et faire ta sainte et bonne volonté, quelles qu’en puissent être les conséquences. Que par ton Esprit en moi, je te chérisse, jusqu’à ma mort, plus que n’importe quoi ou n’importe qui au monde. Que ma seule crainte soit de t’offenser. Amen.
Théophile Hammann

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