ZACHARIE ET ELISABETH

|Photo de Yvon Buchmann|       

ZACHARIE ET ELISABETH

Jean-Baptiste est un prophète remarquable par son courage moral, sa droiture et son intégrité. Dieu l’a suscité pour préparer le peuple d’Israël à reconnaître le Messie et à croire en lui. De nombreux Israélites de toutes les catégories sociales sont allés le voir dans le désert où il prêchait et beaucoup ont accueilli son message.
L’histoire de sa naissance est remarquable et fort encourageante.
Elle se trouve dans le premier chapitre de Luc :

Lc 1.5 : Il y avait, à l’époque où Hérode était roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, qui appartenait à la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme était une descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
Hérode le Grand, un iduméen ou édomite, s’était emparé de Jérusalem, avec l’aide des Romains, en l’an 37 av. J.-C. Il est mort en l’an 4 av. J.-C.
Jésus est né, très probablement, en l’an 6 av. l’ère chrétienne.
Le roi David avait réparti les prêtres, devant officier dans le temple, en 24 groupes ; le groupe d’Abia était le huitième, 1 Ch 24.10
Interrompu pendant la déportation à Babylone, ce fonctionnement fut réintroduit après la reconstruction du second temple, Né 12.12,17

Lc 1.6 : Tous deux étaient justes aux yeux de Dieu et observaient tous les commandements et toutes les lois du Seigneur de façon irréprochable.
Le fait que Zacharie et Élisabeth obéissaient à tous les commandements de Dieu, prouve leur désir de lui plaire et de l’honorer. C’était un couple pieux, craignant Dieu, intègre dans sa vie de foi.
Et Dieu les déclara justes à ses yeux. Quel témoignage ! Dieu veut aussi que nous marchions devant lui, dans l’intégrité et la droiture de cœur.

Lc 1.7 : Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et tous deux étaient déjà très âgés.
Ne pas avoir d’enfants, en ces temps, était source de souffrances, déceptions et incompréhension devant Dieu. Avoir de nombreux enfants était, en effet, une bénédiction accompagnant ceux qui respectaient les clauses de l’Alliance entre l’Éternel et son peuple, Dt 28.4
En outre, ne pas avoir d’enfant en Israël, était mal considéré par la famille et les voisins, et était donc la cause de constantes humiliations et vexations sociales.
Alors qu’elle était enceinte, Élisabeth se disait :
Lc 1.25 : C’est l’œuvre du Seigneur ! Il a jeté maintenant un regard favorable sur moi, et effacé ce qui faisait ma honte aux yeux de tous.
Zacharie et Élisabeth ont prié toute leur vie pour avoir un ou des enfants, sans être exaucés. Et cependant ils étaient agréables à Dieu !
Il est facile d’imaginer leurs inévitables questionnements, leurs incompréhensions, leurs luttes intérieures, leurs doutes, leurs déceptions, leur tourment…
Néanmoins ils sont restés fidèlement attachés à Dieu, le servant de tout leur cœur, tous les jours de leur vie. Ils ont continué à prier et louer leur Dieu.
Quel exemple pour nous !
Ceux qui marchent dans l’intégrité devant Dieu, connaissent aussi des épreuves, des échecs et des souffrances de toutes sortes. C’est pourquoi, gardons-nous de juger et d’accuser inconsidérément les personnes dans l’affliction. Que plutôt nos langues consolent et encouragent :
Pr 12.18 : Celui qui parle à la légère blesse comme une épée, tandis que la langue des sages apporte la guérison.
La règle, qui admet des exceptions, est que Dieu exauce néanmoins, mais souvent tard. Pensez à Sara, mère d’Isaac (Gn 11.30), à Rebecca, mère de Jacob (Gn 25.21), à Rachel, mère de Joseph (Gn 29.31), à la mère de Samson (Jg 13.2-3), à Anne, mère du prophète Samuel
(1 S 1.5).

Et quels exaucements !

Lc 1.8 : Un jour, Zacharie assurait son service devant Dieu : c’était le tour de sa classe sacerdotale.
Lc 1.9 : Suivant la coutume des prêtres, il avait été désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y offrir l’encens.
Ayant été tiré au sort, Zacharie avait le droit d’entrer dans le lieu saint du temple pour entretenir le feu qui brûlait sur l’autel des parfums et renouveler, matin et soir, l’encens sur l’autel. Vu le grand nombre de prêtres, la probabilité de pouvoir effectuer ce service, était très faible.
Cet autel des parfums se trouvait juste devant le voile qui séparait le lieu saint du lieu très-saint. Le chandelier d’or ou la ménorah se trouvait au sud, la table des pains de proposition au Nord.

Lc 1.10 : A l’heure de l’offrande des parfums, toute la multitude du peuple se tenait en prière à l’extérieur.
Par beau ou mauvais temps, dans la chaleur estivale ou les pluies glaciales de l’hiver, une grande foule se trouvait à l’extérieur du temple, debout, pour adorer Adonaï.
Il n’y avait pas de prédicateur américain pour les attirer. Rien de spécial ne s’était jamais passé à ce moment-là : visitation de Dieu, miracle, guérisons…
Pourquoi alors étaient-ils là ?
Ils étaient venus pour honorer le Dieu d’Israël, pour lui exprimer leur immense respect et leur attachement à son culte. Cela nous parle-t-il ?
L’encens offert par le prêtre symbolise la prière, l’adoration, l’expression d’un profond respect devant la majesté divine. Et le peuple voulait s’y associer, sans évidemment pouvoir entrer dans le lieu saint réservé aux prêtres ou sacrificateurs.
Ces pieux Israélites auraient eu beaucoup de choses utiles ou indispensables à faire pendant le temps de l’offrande du parfum : consacrer du temps de qualité aux enfants, préparer le repas, nettoyer leur chaumière, faire la lessive, raccommoder les vêtements des enfants, entretenir le potager, donner à manger et à boire aux animaux, vendre ou acheter divers objets dont de la nourriture, faire des visites urgentes…
Cependant ils sont venus glorifier Adonaï ! Quelles sont nos priorités à nous ?

Lc 1.11 : Tout à coup, un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel des parfums.
Lc 1.12 : Quand Zacharie le vit, il en fut bouleversé et la peur s’empara de lui.
Lc 1.13 : Mais l’ange lui dit : N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière : ta femme Élisabeth te donnera un fils. Tu l’appelleras Jean.
La porte d’entrée du temple étant à l’Est, l’ange se trouvait donc du côté nord de l’autel des parfums.
Quand un ange parle à un humain, usuellement, ce dernier manifeste de la crainte. Mais il est toujours rassuré par l’ange. Ainsi Marie (Lc 1.30) et les bergers des champs
(Lc 2.10) furent rassérénés par l’ange qui leur parlait.

Gabriel annonce au prêtre Zacharie l’exaucement de sa prière. Il lui révèle même le sexe de l’enfant à naître et, comme pour Jésus, il choisit son nom. Ioannes signifie « le Seigneur a fait grâce ». Le nom, c’est la personne. Le nom de Jésus, c’est la personne de Jésus.
Comme pour Sara, Rebecca, Rachel et Anne, la patience et la foi de Zacharie et Élisabeth avaient été mises à rude épreuve.
Toute la Bible nous enseigne à persévérer dans la prière quand l’exaucement tarde.
Alors, soyons comme cet homme qui a eu une visite impromptue un soir où il n’avait plus de pain, et qui est allé déranger son voisin pour lui demander trois pains, ou comme la veuve qui a importuné le juge agnostique jusqu’à ce qu’il lui rende justice.

Lc 1.14 : Il sera pour toi le sujet d’une très grande joie, et beaucoup de gens se réjouiront de sa naissance.
Lc 1.15 : Il sera grand aux yeux du Seigneur. Il ne boira ni vin, ni boisson alcoolisée. Il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein maternel.
Gabriel annonce à Zacharie la naissance d’un véritable homme de Dieu : Jean sera mis à part pour Dieu, consacré à Dieu, voué à son service ; il sera un naziréen.
Jean-Baptiste sera rempli du St Esprit dès le sein de sa mère ! Le fœtus a peu de compréhension intellectuelle, puisque le cerveau est encore en formation ; son psychisme est élémentaire. Mais de nombreuses observations confirment la Parole de Dieu : le fœtus peut avoir une étonnante compréhension et une surprenante vie spirituelles.
Quand Élisabeth fut enceinte de six mois, Marie lui rendit visite :
Lc 1.41 : Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein…
Élisabeth se mit à bénir le bébé Jésus que portait Marie et elle dit, entre autre :
Lc 1.44 : Car, vois-tu, au moment même où je t’ai entendu me saluer, mon enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.
Le Saint Esprit, uni à l’esprit du fœtus Jean-Baptiste, se réjouit. C’est fantastique !
Je crois que les fœtus peuvent comprendre ce qui se passe spirituellement autour d’eux : le bien et les bénédictions, les péchés et les malédictions.
Eh bien ! que les futures mères parlent abondamment au bébé qu’elles portent. Qu’elles lui expliquent ce qui se passe autour de lui, par exemple les bruits qu’il entend et qui pourraient lui faire peur, qu’elles prient pour lui, le caressent et le bénissent au nom de Jésus.
Les deux parents devraient chercher à établir une vraie communion spirituelle avec le fœtus, dans la prière et la reconnaissance.
• Certains attribuent à la seule souveraineté de Dieu, le fait que Jean-Baptiste ait été rempli du Saint Esprit avant sa naissance. Mais nous voulons remarquer que ses parents marchaient de tout leur cœur avec Dieu et obéissaient fidèlement à ses commandements.
Dans le 2è commandement l’Éternel déclare : J’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements, Ex 20.6
Oui, quand les parents aiment l’Éternel de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur force, alors la bénédiction repose sur leurs enfants, petits-enfants…
Le plus beau cadeau que les parents peuvent faire à leurs enfants, c’est de s’attacher à Dieu avec ferveur et passion et de le servir avec crainte.
Jean-Baptiste était rempli du Saint Esprit dans le sein de sa mère. Mais malheureusement, quand les parents vivent dans le péché et la révolte contre Dieu, il arrive que leurs enfants viennent au monde avec des malédictions et des démons. J’ai souvent rencontré ces situations terribles, il y a quelques années, quand je priais pour les parents et les enfants.
Ex 20.5 : Je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent.
Une repentance sérieuse et profonde permet cependant au Seigneur de pardonner et d’intervenir avec grâce.

Lc 1.16 : Il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur, leur Dieu.
Lc 1.17 : Il accomplira sa mission sous le regard de Dieu, avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour réconcilier les pères avec leurs enfants, pour amener les rebelles à la sagesse des justes et de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé.
• Ceci est un résumé du puissant ministère de Jean-baptiste. Il se tenait devant Dieu et ne cherchait à plaire qu’à lui seul. Les pharisiens en étaient convaincus après que Jean-Baptiste les eu traités d’espèce de vipères !
On peut penser que le ministère de Jean-Baptiste a été le fruit de la prière persévérante de ses parents, comme le ministère prophétique de Samuel a été le fruit des intenses prières de sa mère Anne.
• Ayant eu lui-même des parents unis et aimants, Jean-Baptiste avait à cœur de réconcilier parents et enfants, afin que toutes les générations puissent reconnaître et accueillir le Messie qui lui succédera. Des conflits intergénérationnels freinent l’action du Saint Esprit, dans la société et dans les Églises.
Il cherchait aussi à amener ceux qui désobéissaient à Dieu, à trouver la sagesse des justes, c’est-à-dire à changer de mentalité, de manière de penser, de raisonner…
Et comment s’y prenait-il ? Par la prédication de la repentance :
Mt 3.5-6 : Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de toute la région du Jourdain se rendaient vers lui. Reconnaissant publiquement leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain.
Il n’y a pas de renouveau spirituel dans la vie d’une personne, d’un couple, d’une famille, d’une Église, d’une ville, d’un pays… sans repentance sincère, confession des péchés et renoncement au péché. La repentance est le secret de tout progrès spirituel.

Lc 1.18 : Zacharie demanda à l’ange : A quoi le reconnaîtrai-je ? Car je suis moi-même déjà vieux et ma femme est très âgée.
Lc 1.19 : L’ange lui répondit : Je suis Gabriel. Je me tiens devant Dieu, qui m’a envoyé pour te parler et t’annoncer cette nouvelle.
Lc 1.20 : Alors, voici : tu vas devenir muet et tu resteras incapable de parler jusqu’au jour où ce que je viens de t’annoncer se réalisera ; il en sera ainsi parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront au temps prévu.
Dieu a enlevé sa honte. Il ne veut pas que nous vivions dans le déshonneur et la confusion.
Un ange lui parle, cependant Zacharie doute et demande un signe ! Marie demande une explication sur la parthénogenèse (reproduction monoparentale), mais elle ne doute pas. Ne jetons pas la pierre à ce prêtre : Combien de fois n’avons-nous pas douté, alors même que le Saint Esprit nous parlait dans le cœur, ou bien qu’il nous attestait la Parole de Dieu que nous lisions ou entendions ? Ne sommes-nous pas tous, par moments, des Zacharie ?
Doute et confiance en Dieu sont, en grande partie, des choix, des décisions.
Décidons souvent, mais surtout aux moments stratégiques, de faire confiance à Dieu.
Il est juste, logique, raisonnable de faire confiance à Dieu parce qu’il a toujours agi selon sa nature parfaite, fidèle et infiniment bonne. Dans l’Ancien Testament, dans le Nouveau Testament, à travers les 2000 ans d’Histoire de l’Église, et dans votre vie – reconnaissez-le – il s’est toujours révélé loyal et entièrement digne de confiance.
Les raisons que nous pensons avoir pour douter de Dieu, ne sont que des mensonges du diable.

Dieu n’a pas toujours agi comme les hommes l’auraient souhaité, parce qu’il est saint, qu’il hait le péché et que dans sa parfaite justice il punit les coupables qui refusent de lui demander pardon et de se laisser transformer par sa grâce.
Nous savons, du reste, que lire assidûment les Saintes Écritures, nourrit et fortifie la foi.
Gabriel (Héros de Dieu) avait été envoyé par deux fois auprès du prophète Daniel pour lui expliquer une vision et la prophétie des 70 semaines. C’est aussi lui qui a été envoyé à Nazareth auprès de la vierge Marie pour lui annoncer la naissance de Jésus.
Cet ange Gabriel ne considère pas l’incrédulité de Zacharie comme une réaction anodine. Il ne cherche pas à lui trouver des excuses charitables. Il le frappe de mutisme jusqu’à la naissance du bébé. Douter de Dieu, c’est, d’une manière ou d’une autre, offenser Dieu. Sans la foi il est impossible de lui être agréable.
Gabriel déclare que ses paroles s’accompliront au moment voulu. Le grec utilise la racine kaïros qui signifie : le temps fixé par Dieu ou la circonstance providencielle. Ce terme revient un grand nombre de fois dans le Nouveau Testament avec, habituellement, ce sens de moment déterminé par Dieu. Les événements que Dieu a décrétés dans sa sagesse, s’accomplissent inéluctablement au moment choisi par Dieu.

Lc 1.21 : Pendant ce temps, la foule attendait Zacharie ; elle s’étonnait de le voir s’attarder dans le sanctuaire.
Lc 1.22 : Lorsqu’il sortit enfin, il était incapable de parler aux personnes rassemblées. Elles comprirent alors qu’il avait eu une vision dans le sanctuaire. Quant à lui, il leur faisait des signes et restait muet.
L’incrédulité rend muet. Ceux qui ouvrent leur bouche pour glorifier le Seigneur ou pour témoigner aux incroyants, sont animés par une pleine confiance en Dieu.
Quand je doute, je n’ai rien à dire à la gloire de Dieu. Je suis muet.

Lc 1.23 : Lorsqu’il eut terminé son temps de service, il retourna chez lui.
Lc 1.24 : Quelque temps après, sa femme Élisabeth devint enceinte et, pendant cinq mois, elle se tint cachée. Elle se disait :
Lc 1.25 : C’est l’œuvre du Seigneur ! Il a jeté maintenant un regard favorable sur moi, et effacé ce qui faisait ma honte aux yeux de tous.
Dieu a également enlevé la honte d’Élisabeth. Il ne veut pas que nous vivions dans le déshonneur et la confusion :
Ps 25.3 : Aucun de ceux qui espèrent en toi ne sera couvert de honte, mais la honte est pour ceux qui sont infidèles sans raison.
Le bébé naquit, pour la plus grande joie de ses parents et des voisins.
Élisabeth et Zacharie, sans doute indépendamment, déclarèrent que son nom serait Jean.
Leur fidélité a été récompensée. Leur prière a été exaucée.
Zacharie recouvrit la parole. Puis, rempli du Saint Esprit, il prononça une remarquable prophétie touchant Israël, son fils Jean-Baptiste et Jésus le Messie.
Zacharie prophétise en tant que sacrificateur plutôt qu’en tant que père de Jean-Baptiste.
Il prononce, en effet, des paroles merveilleuses au sujet du ministère du Messie.
Je voudrais juste relever un point de sa prophétie :
Lc 1.76 : Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car, devant le Seigneur, tu marcheras en précurseur pour préparer sa route…
Le ministère de Jean-Baptiste consistait, en effet, à préparer le peuple à accueillir le Messie :
Lc 3.3-4 : Jean parcourut toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés, conformément à ce qui est écrit dans le livre des paroles du prophète Esaïe : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez ses sentiers droits. »
Il est le Héraut de Dieu, celui qui annonce la venue du Fils de Dieu. Il proclame aussi que par la repentance on pouvait avoir le pardon des péchés !
Lc 1.77 : en faisant savoir à son peuple que Dieu lui donne le salut et qu’il pardonne ses péchés.
Cette déclaration était, à l’époque, totalement révolutionnaire. Dans l’Alliance du Sinaï, seuls les péchés involontaires ou d’inadvertance pouvaient être pardonnés. La sentence pour les autres, c’était la mort, même si après la mort de Moïse, elle fut très rarement appliquée ; cette sentence, même non appliquée, était une mesure de la gravité absolue du péché.
Plus tard, Jean déclara que le Messie est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, Jn 1.29
Peu après, alors que Jésus venait juste de commencer son ministère, Jean-Baptiste prononça ces paroles époustouflantes pour l’époque :
Jn 3.35-36 :  Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses. Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu.
Ces glorieuses paroles sont, pour nous aussi, pain de vie et eau vive, elles sont esprit et vie. Elles sont l’assurance absolue pour quiconque place sa confiance en Jésus, que ses péchés sont pardonnés, qu’il est en paix avec Dieu, et qu’il a, en Jésus, la vie éternelle !
Si vous n’avez pas encore, pour votre plus grand bonheur, placé votre confiance en Jésus, ô ne tardez pas, venez à lui comme vous êtes et recevez sa grâce, son pardon, la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle. Amen !
Théophile Hammann

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