UN ENCOURAGEMENT À PRIER

UN ENCOURAGEMENT À PRIER, du Dr Bernard Geffe

Quand les fondements sont renversés, le juste que fera-t-il ? (Ps 11.3).
David, cet homme de tous les dons, roi, guerrier, artiste et prophète, a répondu de manière paradoxale :
Quant à moi, je recours à la prière ! (Ps 109.4).

Je me suis approprié cette résolution et j’ai décidé de la mettre en œuvre dans ma vie avec une toute nouvelle détermination. Et de le faire dans les règles.
Je veux chaque jour, m’arrêter, suspendre le temps, me souvenir que tu es Dieu, (Ps 46.11), me prosterner dans ton saint temple avec crainte, (Ps 5.8). Car qui oserait de lui-même s’approcher de moi ? dit l’Éternel !
(Jr 30.21). Je m’approche, couvert par ta justice et par le sang de Christ, ayant confessé tous mes péchés commis en actes, en paroles ou en pensées ; ayant pardonné sans réserve à quiconque m’a offensé. Tu me demandes d’absoudre, d’aimer, de bénir mes ennemis et de prier pour eux. J’obéis.

Je veux te rencontrer dans le lieu secret, le matin avant de mettre un pied dans le monde, seul à seul, moi en toi et toi en moi, (Jean 17.23), étant présent en esprit à ton sacrifice.
Et je veux, selon ton désir, voir ta gloire, (Jn 17.24).

Je veux t’offrir dans l’esprit et en toute vérité, (Jean 4.24), mon sacrifice d’adoration et d’allégeance. Tu me reçois tel que je suis, pour me pardonner et me changer. Ainsi purifié, je peux m’approcher avec assurance de ton trône de grâce, contempler ta magnificence dans ton temple, (Ps 27.4), là où siège le Sauveur et le Grand-Prêtre de mon âme, Jésus, le Fils de Dieu, qui a été tenté comme moi en toute chose et qui peut compatir à mes faiblesses. Là j’obtiendrai miséricorde et je serai secouru dans mes besoins, (Hé 4.15-16).

Je refuse de t’honorer avec mes lèvres quand mon cœur est loin de toi. Quand je t’adore ou quand j’intercède, je veux le faire avec un cœur entier, de toute mon âme, de toute ma force et de toute ma pensée. La prière est un travail, l’intercession est un combat. Le royaume de Dieu est forcé et ce sont les violents qui s’en emparent,
(Mt 11.12).

Apprends-moi Seigneur à lier l’homme fort, en ton nom, (Mt 12.29).

Je suis conscient qu’il me faut une plus grande mesure du Saint Esprit, (Mt 5.3), je ne sais pas ce qu’il convient de demander dans mes prières. Mais j’ai la promesse que ton Esprit m’aide dans ma faiblesse et qu’Il intercède lui-même pour moi, (Rm 8.26), et pour ceux pour lesquels tu m’as confié une responsabilité, (Jn 17.2,6,9,24). Apprends-moi Seigneur à manier l’épée de l’Esprit, (Ep 6.17-18), l’épée à double tranchant, arme absolue, défensive et offensive du croyant.

Je sais pour l’avoir appris à mes dépends que ma prière n’est pas déconnectée de ma vie.
« Nous prions comme nous vivons ; nous vivons comme nous prions. » (E. M. Bounds).
Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé, (Ps 66.18).
Quand les justes, c’est-à-dire les justifiés crient, l’Éternel entend, (Ps 34.18 ; Jc 5.16).
C’est quand notre cœur ne nous condamne pas que nous avons de l’assurance devant Dieu. Jésus a énoncé clairement les conditions de l’exaucement : croire, aimer, obéir et demeurer en Lui. Tes conditions, Seigneur, sont les miennes.
Je sais aussi qu’il me sera fait selon ma foi. Seigneur, tu daignes me supporter, moi qui fais partie d’une race incrédule et perverse, (Mt. 17.17). Tu demandes que je me rende humble et que je retrouve la foi des petits enfants. Je ne veux pas regarder à moi-même, car ma foi n’atteint même pas la taille d’un grain de sénevé. Je ne veux regarder qu’à toi, à ta grâce – cette divine combinaison d’amour et de puissance – et à tes grandes et précieuses promesses, (1 P 1.4).
Seigneur tu as dit que c’est pécher de ne pas croire en toi, (Jn 16.9). Tu ordonnes : Croyez en Dieu, croyez aussi en moi, (Jn 14.1).
Je crois ! Viens, Seigneur, au secours de ma faible foi ! (Mc 9.24), et accorde-moi le don de la foi, (1 Co 12.9).

Le royaume de Dieu et sa justice seront le but de ma vie, l’objet de mes recherches et de mes pensées, (Mt 6.13). Si nous prions pour l’avancement de ton royaume, en accord avec ta volonté, nous avons l’assurance d’obtenir tout ce que nous demandons. Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, (Mt 6.10). Ta volonté c’est que tous les hommes soient sauvés.
La prière aura la priorité absolue dans ma vie. La place que je donne à la prière, c’est la place que je donne à Dieu. Ce ne peut être que la première. L’apôtre Paul a dit : Priez sans cesse ! (1 Th 5.17), et il l’a fait : Nuit et jour nous prions avec une extrême ardeur, (1 Th 3.10).
John Fletcher a dit : « Qu’y a-t-il de plus profitable qu’une nuit passée en prière ? » et il le faisait deux fois par semaine. Je n’y suis jamais parvenu. Il serait futile de comptabiliser les heures et les minutes. Donne-moi Seigneur ton Esprit de grâce et de supplication.
Prions dans le nom tout-puissant de Jésus, (Jn 14.13 ; 16.23). Jésus a vaincu le diable, Il a racheté tout ce que le diable nous a volé, toutes les bénédictions que nous avions avant que nous n’ayons nous-mêmes trahi Dieu en Adam et en Eve. Jésus a vaincu et défait le diable par son obéissance, son sacrifice expiatoire à la croix, sa glorieuse résurrection d’entre les morts. Il a fait cela pour nous, et Il nous a donné l’autorité glorieuse de son Nom pour réclamer et reprendre tout ce que le diable nous a volé : un cœur pur, une bonne conscience, une parfaite santé mentale et spirituelle, l’amour pour les hommes et pour Dieu… Il nous a donné l’autorité de son Nom pour nous libérer nous-mêmes et libérer pour le Royaume de Dieu, des hommes, des ressources, des territoires, (Mt 18.18). Le diable va nous assaillir car il ne veut rien lâcher de ce qu’il a usurpé. Mais prenons courage : Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde, (1 Jn 4.4).
« Sans la prière tu ne peux pas gagner ; avec la prière tu ne peux pas perdre. » (Aiden Wilson Tozer, 1897-1963).
Je souhaite que dorénavant nous allions tous de victoire en victoire par la prière.
Quand vous me rencontrerez, vous pourrez me demander, comme John Fletcher en avait l’habitude :
« Do I meet you praying ? » (Est-ce que je te trouve priant ?)
Dr Bernard Geffe

Bernard Geffe, – bernard.geffe@gmail.com – médecin à la retraite, est missionnaire au Népal, la moitié de chaque année en raison de la législation restrictive de ce pays.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.