TÉMOIGNAGE DE GUÉRISON

|Photo de Yvon Buchmann|     

TÉMOIGNAGE DE GUÉRISON

Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité. Jacques 5.13-16

Le livre LA PRIÈRE de John Richard RICE (1895-1980) est considéré par de nombreux chrétiens comme un des meilleurs livres jamais rédigés sur le thème de la prière.
Au chapitre 8, consacré à la guérison par la foi, et au § 5, John Richard RICE raconte la guérison miraculeuse de son père :
« Quand j’avais 14 ans environ, mon père tomba gravement malade, à la suite de surmenage prolongé. Un spécialiste, consulté en cette occasion, lui ordonna un repos complet pendant plusieurs mois, faute de quoi sa vie serait en danger. Il continua néanmoins à travailler, et, bientôt ce fut l’effondrement inévitable et son cas fut alors déclaré sans espoir aucun. Le docteur du village appela un collègue en consultation et tous deux déclarèrent qu’il ne passerait sûrement pas la nuit.
Quoi que sauvé, à cette époque, je connaissais très peu ma Bible, et je n’avais probablement jamais lu encore le passage de Jacques, chapitre 5, sur la guérison, ni entendu aucun sermon sur le sujet. Mais je savais, par une conviction intérieure, que Dieu répondait à la prière.
Mon père était un chrétien sincère et il avait souvent reçu de remarquables exaucements.
Aussi spontanément qu’un enfant se tourne vers son père pour demander du pain, je me sentis pressé d’aller à Dieu pour le prier. Je me rendis pour cela à la grange, et en chemin j’entendis une voix suppliante, c’était celle de ma grande sœur qui, dans un autre coin, priait elle aussi avec larmes pour notre cher papa. Arrivé à la grange, je tombai à genoux et suppliai le Seigneur, en pleurant, de bien vouloir épargner notre père bien-aimé.
De retour à la maison, je trouvai ma belle-mère en prière dans le salon.
J’allais me coucher ce soir-là dans une profonde assurance que, malgré les verdicts des docteurs, notre père allait nous être rendu.
Le matin suivant, le malade ouvrit les yeux et promena autour de lui des regards étonnés.
Depuis plusieurs jours il n’était qu’à demi-conscient et parfois il était dans le délire.
Se redressant soudain dans son lit, il réclama ses vêtements, exprimant sa décision de partir pour la ville !
« Tu n’y penses pas, répondit sa compagne, tu ne sais pas que tu es malade ? Qu’as-tu à faire de tes vêtements ? Reste dans ton lit ! »
Mais il persista dans sa résolution, et fut bientôt debout et en route pour la ville voisine.
Ma belle-mère affolée, fit appel aux docteurs, lesquels, à son retour, le déclarèrent tout simplement déraisonnable !
Mais quant à moi, je trouvais cela tout naturel que Dieu répondit à la prière de la foi. »

John Richard Rice

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