M’APPROCHER DE DIEU, Dr Bernard GEFFE
Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien (Psaumes 73.28)
Tu es le Dieu qui est là, toujours là. Tu habites les lieux élevés de la sainteté (Esaïe 57.15).
Tu as promis d’être proche de ceux qui t’invoquent, de tous ceux qui t’invoquent avec sincérité (Psaumes 145.18).
Je viens devant toi, grand Dieu de l’univers, conscient de ta toute-puissance créatrice, de ton inconcevable intelligence, de ta rigoureuse justice, de ton amour inaltérable, de ta gloire qu’aucun homme ne peut voir ni vivre. Tu m’as accordé, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le lieu très-saint par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du rideau du sanctuaire, c’est-à dire à travers son propre corps (Hébreux 10.19,20). Je viens devant ton trône. Daigne m’accepter, Seigneur, en ta sainte présence. Mon âme soupire et languit après toi ; mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant (Psaumes 84.3).
Cache-moi, Seigneur, dans le secret de ta présence (Psaumes 31.20 NASB).
Je ne saurais me présenter devant toi en vêtements sales. Purifie, Seigneur, en cet instant même, mon être entier. Qu’aucune iniquité ne mette une séparation entre toi et moi ; qu’aucun péché ne me cache ta face (Esaïe 59.2). Je veux, Seigneur, te voir constamment devant moi, comme toi-même tu avais toujours ton Père Céleste devant tes yeux (Actes 2.25 ; Psaumes 16.8). Je te vois à Gethsémané, enlevé par l’angoisse et le châtiment (Esaïe 53.8), des grumeaux de sang tombant de ton front. Je te vois à Golgotha, méprisé et abandonné des hommes, frappé de Dieu et humilié, blessé pour mes péchés, brisé pour mes iniquités, alors que tu te livres toi-même à la mort et que tu intercèdes pour des coupables (Esaïe 53.3-5,12). Selon ton ordre formel, je mange, par la foi, ta chair et je bois ton sang pour avoir ta vie en moi-même ; pour que tu demeures en moi et que je demeure en toi (Jean 6.53-55).
Je viens devant toi dans l’abaissement, l’humiliation et la repentance. Je suis insignifiant (Job 40.4). Rappelle-toi combien je suis fragile, un souffle qui s’en va et ne revient pas (Psaumes 78.39). Je suis un pécheur, de tous le plus grand (1 Timothée 1.15).
Tu mets devant toi mes iniquités, et à la lumière de ta face mes fautes cachées. Sonde-moi et connais mon cœur… regarde si je suis sur une mauvaise voie (Psaumes 139.23,24 ; See if there is any offensive way in me, NIV). Je m’humilie sous ta puissante main (1 Pierre 5.6).
Je suis résolu à porter le fruit de la repentance.
Je viens dans la reconnaissance : tu as voulu me sauver (Psaumes 71.3) ; j’ai obtenu miséricorde (1 Pierre 2.10). Tu m’as régénéré selon ta volonté, par la Parole de vérité (Jacques 1.18) pour que je devienne participant de ta nature divine (2 Pierre 1.4) ; tu m’as libéré de toute accusation (Romains 8.33-34), de tout jugement (Jean 5.24), et de toute condamnation (Romains 8.1). Tu ne me punis pas selon mes péchés, tu ne me châties pas selon mes iniquités (Psaumes 103.10), car le châtiment qui me donne la paix, est tombé sur toi (Esaïe 53.5). Tu m’as donné de ton Esprit (1 Jean 4.13). Tes compassions sont immenses (2 Samuel 24.14). Je suis confus devant toi.
Je viens devant toi dans la crainte de ton saint nom (Psaumes 86.11), une crainte dans laquelle il n’y a ni peur, ni effroi. Je viens devant toi avec l’immense respect qui t’est dû (Psaumes 5.8), dans la crainte de t’offenser. Tu es un Dieu jaloux et tu chéris avec jalousie l’Esprit que tu as fait habiter en moi (Jacques. 4.5). Aussi je veux me réjouir en toi avec tremblement (Psaumes 2.11). Car qui pourrait rester auprès d’un feu dévorant, qui pourrait rester auprès de flammes éternelles ? (Esaïe 33.14).
Je viens devant toi avec joie : En te célébrant, j’aurai la joie sur les lèvres, la joie dans mon âme que tu as délivrée (Psaumes 71.23). Mon cœur et ma chair chantent de joie, ô Dieu vivant (Psaumes 84.3). Quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : tu seras toujours le Rocher de mon cœur et mon partage (Psaumes 73.25-26).
Je viens dans l’amour. Je t’aime, Éternel ma force, Éternel mon Rocher (Psaumes 18.1). Je dis à l’Éternel : tu es mon Seigneur, tu es mon bien suprême (Psaumes 16.1-2). Je t’aime sans t’avoir vu, je crois en toi sans te voir encore, me réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse, parce que j’obtiendrai le salut de mon âme pour prix de ma foi (1 Pierre 1.8,9 ). Je veux chanter à mon bien aimé le cantique de mon bien aimé sur sa vigne (Esaïe 5.1). Je te cherche, toi que mon cœur aime (Cantiques des Cantiques 3.2) ; tu es à moi, je suis à toi (Cantique des Cantiques 2.16).
Je viens avec la vérité au fond du cœur. Je ne veux pas mentir au Saint Esprit comme Ananias (Actes 5.3). Je veux être, comme David, comme Nathanaël, un homme dans le cœur duquel il n’y a pas de fraude. Je veux t’adorer en Esprit et en vérité.
Je viens devant toi avec les ornements sacrés (Psaumes 29.2) de l’adoration, de la louange et de l’admiration. Ô Dieu, tire mon âme de sa prison afin que je célèbre ton nom (Psaumes 142.8). Je t’adore parce que tu es Dieu, juste dans tous tes desseins, et plein d’amour dans tout ce que tu fais (Psaumes 145.17). Je t’adore et je te loue, Jésus-Christ mon Seigneur : tu es le Rocher dans lequel j’ai été taillé (Esaïe 51.1) ; je n’en connais pas d’autre (Esaïe 44.8). Tu m’as racheté à grand prix ; tu es mon Maître, mon Roi, mon prophète, mon Souverain Sacrificateur (Grand Prêtre), mon rédempteur. Je t’admire : Tu es le plus beau des Fils de l’Homme, la grâce est répandue sur tes lèvres (Psaumes 45.3). Je veux te louer de plus en plus, te glorifier avec mes lèvres, t’exalter dans mon cœur, te magnifier dans mon âme que tu as sauvée. Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore et toujours (Psaumes 84.5).
Je viens devant toi dans une entière soumission. Je n’ai dans mon cœur ni contestation, ni revendication. Tout ce que ta main me donne à vivre, santé ou maladie, prospérité ou disette, tribulations ou bonheur : je l’accepte de ta main avec reconnaissance.
Je viens dans la dépendance. J’attends tout de toi ; je ne mets pas ma confiance dans l’humain. Sans toi je ne peux rien faire (Jean 15.5), rien qui vaille pour la vie éternelle.
Je viens dans la confiance et l’attente. Tu agis en faveur de ceux qui s’attendent à toi et aucun de ceux qui se confient en toi ne sera confus (Esaïe 49.23). Pourquoi mon âme es-tu si lente à croire ? Je voudrais pouvoir un jour prier comme Moïse, plaider avec Dieu et être exaucé. Après tout Élie était un homme de la même nature que moi. Alors je veux dire avec le prophète : Mais moi je regarderai vers l’Éternel, je mettrai mon espérance dans le Dieu de mon salut ; mon Dieu m’exaucera (Michée 7.7). Tu as dis toi même : Ouvre grand ta bouche et je la remplirai (Psaumes 81.11).
Je suis maintenant à genoux devant ton trône dans ton royaume de gloire.
Je me suis approché de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des myriades d’anges, des esprits des justes parvenus à la perfection, du juge qui est le Dieu de tous, de Jésus qui est le Médiateur de la nouvelle Alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel (Hébreux 12.22-24). Je suis devant toi sachant que tu me vois, que tu m’entends, que tu sondes mon cœur et mes reins. Je peux maintenant invoquer ton nom et te demander d’accomplir en moi et dans mes amis tout ton dessein. Puisse ma prière être devant ta face comme l’encens, et mes mains tendues comme l’offrande du soir (Psaumes 141.2).
Maintenant aussi je peux faire silence, entrer dans ton conseil et dire : Éveille, oui éveille mon oreille pour que j’écoute, comme écoutent les disciples (Esaïe 50.4) et dire :
Parle Seigneur, ton serviteur écoute !
Dr Bernard Geffe, Juillet 2017
Commentaire sur “M’APPROCHER DE DIEU, Dr Bernard GEFFE”
Une GRANDE paix et une GRANDE joie on remplie mon coeur à la lecture de ce billet.
Merçi cher Téhophile.