NOS MOTIVATIONS SONT-ELLES PURES ?

NOS MOTIVATIONS SONT-ELLES PURES ?

J’ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs œuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent. Ecclésiaste 4.4 

Au tribunal de Christ, le Seigneur ne jugera pas seulement nos œuvres, mais aussi les motivations de ces œuvres. Les mobiles qui nous animent, sont-ils toujours purs ?

1. Cherchons-nous à être encensés et honorés par les humains ?
Cherchons-nous l’approbation des hommes ou celle de Dieu ? Jésus reprochait aux dirigeants d’Israël d’aimer la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu (Jean 12.43). Cette gloire est la récompense des hommes, mais elle prive ces dirigeants de la récompense de Dieu !
Jésus leur dit que cette soif de célébrité, les empêche de trouver la vraie foi (Jean 5.44).
Il dit de lui-même qu’il ne recherche pas les honneurs des hommes (Jean 5.41 ; 8.50).
Si comme les chefs religieux nous avons déjà notre récompense, nous pourrions bien perdre celle du Seigneur. Paul déclare que s’il cherchait encore à plaire aux hommes, il ne serait pas serviteur de Christ (Galates 1.10).
Aux serviteurs, ouvriers, employés (litt. aux esclaves) il demande de faire leur travail, quel qu’il soit, de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les homme (Colossiens 3.23).

2. Agissons-nous par vaine jalousie et sentiment de rivalité ?
La jalousie est un terrible vice. Elle est néfaste aux couples, funeste au développement des Églises, fatale à la bonne ambiance dans un milieu social quelconque. La jalousie et l’envie corrompent les relations humaines, elles sont destructrices, mortelles.

3. Sommes-nous zélés pour nous rendre indispensables et gagner de l’influence et du pouvoir ?
Certains sont empressés, dévoués, assidus, pétulants, hyperserviables dans leur travail, mais par calcul, par ambition, manœuvre, manigance et menée. Ils sont rongés par la soif du pouvoir.
Le Seigneur hait et finit toujours par juger ces mauvaises motivations et dispositions du cœur.

4. Agissons-nous par amour ?
L’Apôtre Paul déclare que ceux qui manifestent les dons de l’Esprit, ceux qui sont doués d’une grande foi, de même que ceux qui possèdent d’immenses connaissances sur Dieu, le Royaume de Dieu et les Saintes Écritures… mais qui ne sont pas animés par un amour authentique et sincère, sont considérés par Dieu, comme nuls et sans aucune valeur à ses yeux.
Paul ajoute même :
1 Corinthiens 13.3 :  Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, sans l’amour, cela ne me servirait de rien.

Ce qui importe avant tout à Dieu, c’est un amour réel, vrai, jaillissant d’un cœur pur.
L’amour véritable, l’amour agapé donne sa valeur et son sens à toute chose. Il doit être la motivation de tout ce que nous pensons, disons et faisons.

L’Apôtre Jean enseigne que l’absence d’amour aveugle, séduit, trompe :

1 Jean 2.10-11 : Celui qui aime son frère reste dans la lumière, et il n’y a en lui rien qui puisse le faire trébucher.  En revanche, celui qui déteste son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

Selon ce même Apôtre, l’amour est la caractéristique des vrais chrétiens. D’après ce critère on peut même se demander s’il y en a beaucoup !

1 Jean 3.10-12 :  C’est ainsi que se manifeste la différence entre les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne fait pas ce qui est juste n’est pas de Dieu, pas plus que celui qui n’aime pas son frère. En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement : aimons-nous les uns les autres. Que personne ne suive donc l’exemple de Caïn, qui était du diable et qui a égorgé son frère.
1 Jean 3.14-15 :  Quant à nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Car si quelqu’un déteste son frère, c’est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier ne possède en lui la vie éternelle.
1 Jean 4.8 :  Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
1 Jean 4.20 : Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il déteste son frère, c’est un menteur. En effet, si quelqu’un n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? 

5. Comment changer ?
La manière la plus sûre de changer, pour ne pas dire la seule, est de reconnaître sincèrement ses mauvais penchants et ses motivations perverses devant Dieu, de s’en repentir, de lui en demander humblement pardon.
Jésus accueille et fait grâce à tous ceux qui s’approchent de lui avec droiture. Selon sa promesse il leur pardonnera généreusement tous leurs péchés :
Proverbes 28.13 : Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.

En outre Jésus délivre de l’emprise et de la puissance du péché. Il affranchit du désir coupable d’honneurs, de la jalousie, de l’ambition et de la soif de pouvoir, du manque d’amour vrai. Jésus nous rend réellement libres.
Il nous change à son image, nous communique sa douceur et son humilité, sa paix et sa joie. Il nous revêt de sa justice et de sa sainteté. En tout et partout, la solution, c’est Jésus !

Prions : Seigneur Jésus, sonde mon cœur et montre-moi qui et comment je suis. Pardonne toute soif d’honneurs et crée en moi un cœur pur, purifie-moi de toute hypocrisie et de toute vanité. Je veux, en ton nom, renoncer à moi-même et porter chaque jour ma croix. Je veux te servir dans l’humilité et la crainte de t’offenser et de te déplaire. Remplis-moi de ton Esprit d’amour, de sainteté, de sagesse et de grâce et produis en moi le vouloir et le faire. Que je sois un serviteur bon, aimant et fidèle. Amen.

Théophile Hammann

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