NOUS APPARTENONS À DIEU

NOUS APPARTENONS À DIEU

Notre éducation, les écoles, les lectures, notre entourage, les médias…  tout nous enseigne à ne compter que sur nous-mêmes, à diriger notre vie selon nos pensées, à prendre des décisions selon nos convictions… et à gérer tout ce qui nous concerne.

Mais nous connaissons des succès relatifs, nous subissons des échecs, nous souffrons au milieu de problèmes non résolus…

Nous nous démenons, nous nous épuisons, beaucoup craquent et font des dépressions ou des infarctus… nous payons un prix fort.

Dans le monde on n’a pas le droit d’être faible.

Stresser, peiner, souffrir comme les incroyants, est-ce là le projet de Dieu pour nous, ses enfants ?

1.  LA VOLONTÉ DE  DIEU POUR LES CHRÉTIENS ET L’ÉGLISE :

1.1  Nous appartenons à Dieu :

a) La bible dit que les chrétiens appartiennent à Dieu, mais pour beaucoup c’est une position juridique, non vécue, non expérimentale. Plusieurs ne savent même pas qu’ils ne s’appartiennent plus.

1 Co 6.19 : Vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes.

Nous ne sommes plus propriétaires de notre personne. C’est le Seigneur. Nous sommes les gérants, les administrateurs…

Une brebis dirige-t-elle sa marche, sa vie, sa destinée ? Un mouton ne peut pas survivre sans berger. Il est incapable de se protéger et de se nourrir tout seul.
N’est-ce pas plutôt au berger de prendre soin de lui ?
Vouloir diriger sa vie avec son intelligence limitée, dans l’autonomie par rapport à Dieu,  conduit inévitablement à la misère, à l’échec, à l’épuisement, à l’incrédulité et au découragement.

b) Samuel a été consacré à Dieu par sa mère, pour toute la vie. Il a été donné à l’Éternel et il appartient corps et âme à Dieu :
1 S 1.22 : Mais Anne ne l’accompagna pas. Elle dit en effet à son mari :  -J’attends que l’enfant soit sevré, alors je l’emmènerai à Silo pour le présenter à l’Éternel et il restera là-bas pour toujours.

1 S 1.24 : A ce moment-là, elle l’emmena avec elle au sanctuaire de l’Éternel à Silo…

1 S 1.28 : …je veux le consacrer à l’Éternel : pour toute sa vie, il lui sera consacré.

c) Tout ce que nous sommes appartient à Dieu :
1 Co 6.20 : Votre corps et votre esprit appartiennent à Dieu.

L’esprit de l’enfant de Dieu appartient à Dieu !
Pour les dichotomistes, l’homme est constitué de l’esprit (pneuma) et du corps (soma) ;  l’esprit c’est vraiment nous-mêmes : notre personnalité unique crée par Dieu et rachetée par Jésus.
Les trichotomistes pensent que l’homme est constitué de l’esprit, de l’âme et du corps et que l’esprit est la partie de notre personne qui peut entrer en contact avec le monde spirituel : monde divin pour le croyant ou monde démoniaque et occulte pour l’incroyant.

♦ Notre corps aussi, avec ses faiblesses et ses limites, est la propriété de Dieu !
Dieu connaît nos maladies ! Je crois qu’il voudrait guérir plus souvent que ce que nous expérimentons.

C’est une grandiose réalité que toutes les composantes de notre personne soient la propriété du Seigneur et non la nôtre !
Nous devons en tirer les conséquences à chaque instant de notre vie : nous pouvons demeurer dans la paix, la confiance et la joie parce que Dieu connaît tout ce qui nous concerne et s’occupe de nous !

Mon corps, mon cœur, mon âme
Ne m’appartiennent plus ;
Ton amour les réclame ;
Ils sont à toi, Jésus !
Composé en 1875 par Auguste Fisch (1842-1906) ; (Ailes de la Foi, N°290)

d) Dieu connaît les siens :
2 Tm 2.19 : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent.
Il les connaît comme un berger connaît ses brebis, et il en prend soin. Il ne s’agit pas d’une connaissance abstraite, mais d’une connaissance affectueuse et amicale.

e) Les croyants savent qui appartient à Dieu, et agissent en conséquence :
Celui qui donne un verre d’eau à quelqu’un parce qu’il appartient à Christ, ne perdra pas sa récompense, Mc 9.41

f) Les incroyants, eux, n’ont pas cette relation avec le Seigneur :
Celui qui n’a pas l’Esprit de Christ, ne lui appartient pas, Rm 8.9

1.2  Nos biens appartiennent à Jésus :

Ag 2.8 : C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes.
L’argent sur nos comptes en banque appartient à Dieu.

Dans Luc 16 Jésus dit que tous les biens des humains sont des biens prêtés qu’ils doivent gérer. Les incroyants, symbolisés par l’économe malhonnête, gèrent souvent plus sagement ce qui ne leur appartient pas. Et Jésus de conclure :

Lc 16. 12 : Si vous n’avez pas été fidèles dans la gestion du bien d’autrui, qui vous donnera celui qui vous est personnellement destiné ?

Les vrais biens ce sont ceux qui nous sont réservés au ciel.

Nous ne sommes donc pas propriétaires des richesses matérielles, artistiques, intellectuelles,  psychologiques, spirituelles… nous n’en sommes que les gérants et nous aurons à rendre compte de notre gestion à Dieu.

1.3 L’Église appartient  à Jésus :

L’Église est la propriété de Christ, comme l’ancien Israël l’a été :

Dt 26.18 : tu seras un peuple qui lui appartient.

Dt 18.13 : LSG : Tu seras entièrement à l’Éternel, ton Dieu.

Ps 135.4 : L’Éternel s’est choisi Israël pour qu’il lui appartienne.

Ac 20.28 : … paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.

D’un côté l’Église appartient à Jésus, d’un autre côté elle doit lui appartenir de plus en plus par le processus de sanctification :

Tt 2.14 : Il s’est livré lui-même en rançon pour nous, afin de nous délivrer de l’injustice sous toutes ses formes et de faire de nous, en nous purifiant ainsi, un peuple qui lui appartienne et qui mette toute son ardeur à accomplir des œuvres bonnes.

Il est clair que nous devons coopérer avec le Seigneur dans ce processus de purification quotidien.
Voyons comment.

2. COMMENT ENTRER DANS CE PROJET DE DIEU POUR NOUS ?

2.1  Reconnaître les droits absolus de Dieu sur nous :

Confessons, dans une attitude d’entière soumission, que nous, et tout ce que nous avons, appartient à Dieu.
Rm 14.7-8 : Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, que nous vivions ou que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.

Nous avons été rachetés à un grand prix (1 Co 7.23), et appartenons donc à celui qui nous a rachetés, Jésus.

Il est le suzerain, et nous sommes les vassaux. Il est donc responsable de notre protection et de notre sécurité. Dieu s’engage vis-à-vis de ses protégés.
Les terres d’un comte étaient régulièrement envahies et ravagées par de  turbulents comtes voisins. Il plaça alors son comté sous la protection d’un duc et eut la paix dans ses domaines.
Nous, de même, si Satan vient semer la désolation dans notre vie, plaçons tout ce que nous sommes et avons sous la puissante protection de Dieu !

Dieu, veut-il faire de nous des esclaves, des zombies ? Jamais ! Dieu veut notre vrai bonheur, notre complet épanouissement, la vie abondante (Jn 10.10). Il ne veut pas nous écraser, mais nous libérer. Il veut faire de nous de fils et des filles de Roi, sans crainte ni frustration.

Il veut que nous prospérions à tous égard et que nous soyons en aussi bonne santé physique que spirituelle (3 Jn 2).

Prions : Seigneur, je te loue car tu as tous les droits sur ma vie. Ma vie t’appartient. Que ta volonté sainte, bonne, agréable et parfaite soit faite dans ma vie, comme elle est faite au ciel.  

2.2  Laisser le Seigneur gérer notre vie :

Pour que le Saint Esprit ait toute liberté d’action, restons fermes dans la confiance en Dieu.
La louage est probablement la meilleure façon d’exprimer cette confiance en Dieu. 

a) Demeurer ferme dans la foi :
Dieu est un Père qui n’a que de bons projets pour nous. Nous pouvons donc lui faire entièrement confiance. En outre il est tout-puissant pour réaliser ses bons projets.

Dans les mille circonstances difficiles de notre vie, dans toutes nos impossibilités, restons dans le calme et gardons une entière confiance en la fidélité de Dieu.
Souvent les chrétiens se désolent, perdent foi et courage, se sentent oubliés et abandonnés de Dieu, murmurent, se plaignent, se lamentent comme Israël dans le désert, et offensent le Seigneur.

En toute difficulté et épreuve, attendons en silence le secours de l’Éternel.

Laissons-le prendre les choses en main et laissons-lui le choix du moment de son intervention.
Un frère pria avec foi pendant trois ans que Dieu lui donne un travail. Durant toute cette longue attente, il garda confiance, et il eut un excellent travail, comme taillé sur mesure pour lui, au moment précis où il perdait tous ses droits d’allocation de chômage.
Je crois qu’il n’a pas douté une seule fois que Dieu veuille exaucer sa prière, et le Seigneur honora sa confiance.

b) La louange :
Pendant ces périodes où le Seigneur nous teste, le meilleur moyen de rester dans la foi et la confiance, consiste à le louer de tout notre être et de toute notre force !
Les psaumes sont remplis d’appels pressants à la louange. Le faisons-nous ?
Louez l’Éternel ! Que tout ce qui respire, loue l’Éternel !

Ps 104.4-5 : Entrez sous ses portiques avec reconnaissance ! Entrez dans ses parvis en chantant ses louanges ! Rendez-lui votre hommage et louez-le pour ce qu’il est ! Car l’Éternel est bon, car son amour dure à toujours et sa fidélité s’étendra d’âge en âge.

Louer le Seigneur en toute circonstance, est une proclamation de notre confiance en lui.

Ep 5.20 : Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ.

Remarquons les expressions : continuellement, pour toutes choses !
Louer l’Éternel préserve de l’amertume, de la crainte, du négativisme, du pessimisme et du doute.
Nous savons ces choses, mais obéissons-nous à ce commandement qui est de loin le plus souvent répété dans la Bible ?
Remercions-le parce que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, parce qu’il a des millions de solutions à tous nos problèmes…
Les remerciements et la louange font de nous des vainqueurs et des plus que vainqueurs !
La louange réjouit le cœur de Dieu, mais le premier et principal gagnant est celui qui loue !

Les  moments les plus glorieux de ma vie, et les plus bénis, étaient ceux où je louais le Seigneur avec ferveur. Voulez-vous essayer ?

Quand nous agissons avec nos forces et capacités propres, Dieu attend que nous ayons fini de nous agiter. Quand nous attendons le secours de l’Éternel dans la louange, il agit :

Ps 37.5 : Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira.

Es 26.12 : Éternel, tu nous donnes la paix ; Car tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous.

Quand les Israélites devaient combattre, souvent ils se contentaient de chanter les louanges de l’Éternel, et l’Éternel combattait pour eux :

2 Ch 20.17 : Vous n’aurez point à combattre en cette affaire : présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Éternel vous accordera. 

2 Ch 20.22 :  Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Éternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus.

Quand nous louons le Seigneur, il prend notre situation en main et règle nos problèmes.

Il est le Dieu des délivrances !

2.3  Nous reconsacrer à Dieu :

Il est nécessaire, à cause de notre faiblesse, de redire souvent à Dieu que nous lui abandonnons librement et dans la foi, notre vie et tous nos biens.
Voulons-nous le faire maintenant ?

Prions : Seigneur tu m’as acquis au prix de ton sang et je t’appartiens maintenant pour l’éternité. Ce n’est plus à moi de conduire, de gérer ma vie, mais à toi seul. Dirige ma destinée pour mon bien et ta gloire.
Sois vraiment le Seigneur !
Je te redonne mon corps avec tous ses membres, je te redonne mes pensées, mes affects, mes espoirs, mes aspirations, mes projets… Je te donne mes enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et ainsi de suite jusqu’à la fin du monde.
Je te donne mon appartement ou ma maison, ma voiture (veuille garder ta main sur le volant quand je conduis), ma profession…
Je te donne mes dons, mes capacités et mon service chrétien. Oui, prends tout Seigneur !

1. Entre tes mains j’abandonne
Tout ce que j’appelle mien.
Oh ! ne permets à personne,
Seigneur, d’en reprendre rien !

Ref.   Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur
Entre tes mains j’abandonne
Tout avec bonheur.

2. Je n’ai pas peur de te suivre
Sur le chemin de la croix.
C’est pour toi que je veux vivre,
Je connais, j’aime ta voix.

Ref.  Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Sans rien garder, je te livre
Tout avec bonheur.

3. Tu connais mieux que moi-même
Tous les besoins de mon cœur,
Et, pour mon bonheur suprême
Tu peux me rendre vainqueur.

Ref.  Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Je ne vis plus pour moi-même,
Mais pour mon Sauveur

4. Prends mon corps et prends mon âme ;
Que tout en moi soit à toi !
Que par ta divine flamme
Tout mal soit détruit en moi !

Ref.  Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Prends mon corps et prends mon âme ;
Règne sur mon cœur.

Charles Rochedieu (1857-1928), Sur les Ailes de la Foi, N° 292.

2.4 Comment savoir si c’est moi ou Dieu qui est le propriétaire ?

  • Si Dieu est le propriétaire : nous sommes dans la paix, la confiance, le repos et la joie du St Esprit.
    Nous sommes dans la victoire.
  • Si nous sommes le propriétaire : nous avons des tensions et des craintes, des frustrations, des
    angoisses, des jalousies, du surmenage, du découragement et d’autres sentiments négatifs.
    Nous avons cessé d’être des gérants et administrateurs.
    Et Dieu se retire, attendant que nous adoptions de nouveau une attitude d’humble dépendance à son
    égard.

3. CONCLUSION : 

1. Nous sommes au Seigneur
Et non point à nous mêmes.
Pour la vie et la mort
Nous sommes au Seigneur.
C’est pour l’éternité,
Jésus, que tu nous aimes
Ta croix nous a rendu
La paix et le bonheur.

2. Nous sommes au Seigneur.
Ah ! vivons pour sa gloire.
Et mourons au péché,
Saints héritiers du ciel.
Saisissons chaque jour
Les fruits de sa victoire,
Et reposons en paix
Dans son sein paternel.

3.  Nous sommes au Seigneur.
Que nos âmes te louent,
Que nos lèvres aussi
Bénissent ton amour.
Ô Jésus, mes tiédeurs
Souvent te désavouent ;
Je voudrais être à toi,
Mais à toi sans retour.

4.  Nous sommes au Seigneur !
Dans la sombre vallée,
Du dernier ennemi
Jésus me rend vainqueur ;
La face de mon Dieu
Ne peut m’être voilée,
Car pour l’éternité
Nous sommes au Seigneur

Châtelenat / Franz Joseph Haydn (1732-1809)

Sommes-nous prêts à laisser dès ce moment, le Seigneur prendre la direction de notre vie et de toutes nos affaires ? Disons-le lui maintenant. Chaque matin renouvelons notre décision de reconnaître Dieu comme le propriétaire et responsable de toute notre vie, et de demeurer dans une totale confiance en lui, en toute circonstance. Pendant que nous le louons et glorifions, il agira en notre faveur.
Ceci peut représenter une complète révolution de notre vie. Nous aurons des chutes et des échecs. Relevons-nous vite après chaque chute. Ne nous décourageons pas. Persévérons. Dieu est fidèle.

Théophile Hammann

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