POURQUOI LE CROYANT DOIT-IL SOUFFRIR ? de Jean Calvin

POURQUOI LE CROYANT DOIT-IL SOUFFRIR ? de Jean Calvin

De très nombreuses promesses de la Parole de Dieu concernent la paix, la joie, la bénédiction, la prospérité, la réussite, le succès… que les enfants de Dieu sont appelés à expérimenter dans leur vie personnelle, leur vie familiale, leur vie professionnelle, leur vie d’Eglise…
Dieu est un tendre père qui prend plaisir à faire du bien à ses enfants.
Mais Dieu permet aussi les épreuves et les souffrances, pour notre plus grand bien présent et éternel. Les luttes et les combats font partie du plan parfait de Dieu pour nous.
D’ailleurs, même dans les épreuves, un enfant de Dieu expérimente la paix en Christ et se réjouit lui.
Vous trouverez ci-dessous le point de vue de Jean Calvin qui probablement extrapole un peu les énormes souffrances que lui et ses frères eurent à endurer en leur siècle.
Théophile Hammann

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Tous ceux que le Seigneur a adoptés et reçus au nombre de ses enfants ont à se préparer à une vie dure, laborieuse, pleine de souffrances et de maux en tous genres.
Tel est le bon plaisir du Père céleste d’agir ainsi avec ses serviteurs, afin de les mettre à l’épreuve.
Il a commencé cela avec Christ, son Fils bien-aimé, et le poursuit avec les autres.
Bien que Christ ait été son Fils bien-aimé en qui il a toujours mis son affection (Mt 3.17 ; 17.5), il n’a pas été traité pendant sa vie sur la terre avec douceur et délicatesse ; on peut même dire qu’il a non seulement été en continuelle détresse, mais que sa vie n’a été qu’une espèce de croix permanente.
L’apôtre en donne la raison : il fallait qu’il apprenne l’obéissance par ce qu’il a souffert, (Hé. 5.8) .
Comment donc nous exempterions-nous de la condition à laquelle notre Chef s’est soumis, étant donné qu’il s’y est soumis pour nous, afin de nous donner l’exemple par sa patience ? Voilà pourquoi l’apôtre dit que Dieu a destiné ses enfants à être semblables à l’image de son Fils, (Rm. 8.29).
Nous tirons de cela une grande consolation : en endurant toutes sortes de misères – que l’on nomme les choses contraires et mauvaises de la vie – nous communions avec la croix de Christ afin que, comme lui est passé par un abîme de détresse pour entrer dans la gloire céleste, nous aussi, c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu, (Ac 14.22).
[…] Plus nous sommes affligés et endurons de souffrances, plus certaine est notre communion avec Christ ; et quand cette communion avec lui existe, les épreuves non seulement sont bénies, mais elles sont même une aide pour faire avancer notre salut.
Jean Calvin (1509-1564)

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