UN RÉVEIL QUI DURE

UN RÉVEIL QUI DURE

En janvier 1967 un puissant éveil éclata dans une région païenne.
Alors que la durée moyenne d’un réveil ne dépasse guère deux ans, celui-ci continue avec force 50 ans après. Mon épouse Christiane et moi avons pu nous en rendre compte pendant notre séjour  sur cette immense station missionnaire et humanitaire du 8 au 28 juin 2016.
Nous désignerons par E. l’homme que Dieu a principalement utilisé pour accorder ce Réveil.
A un moment donné, durant son adolescence, le pasteur de sa paroisse était un véritable homme de Dieu, dont les prédications eurent un fort impact sur sa pensée.
E. déclare : « … Dieu a commencé à agir dans nos vies…  Un jour, à l’Église, je me suis rendu compte qu’il y avait des péchés dans ma vie…  Je me souviendrais toujours du jour où j’ai prié et dit :
– Oh Seigneur Jésus, j’ai besoin de toi ! Entre dans ma vie, change-moi, délivre-moi de mon péché ! »
Après un an et demi de révoltes, luttes et brisements, E. résolut enfin, à l’âge de 17 ans,  d’obéir à Dieu. « Je lui disais (à Dieu) que je ne pouvais pas payer le prix de ce sacrifice, qu’il était trop grand. Après 18 mois j’ai compris que le prix de la désobéissance est mille fois plus grand que celui de l’obéissance. Je ne souhaite à aucun de vous de passer par où j’ai passé… »

1. PAS DE FRUIT QUI DEMEURE

Pendant 12 ans, de 1954 à 1966, E. servit le Seigneur fidèlement et de toutes ses forces en tant qu’évangéliste parmi les païens. Mais les résultats n’étaient pas à la hauteur des efforts investis. La vie des convertis n’était pas changée ; ils continuaient à être esclaves de leurs traditions, de la violence, de l’impureté, de la pornographie. Ils avaient encore soif, soif du péché !
Ailleurs, E. dénonce les querelles, les disputes, les critiques, les médisances, les calomnies…
Après une prédication sur la puissance de libération de Jésus, une femme païenne demanda à E. de prier pour sa fille démonisée, souvent méchante et dangereuse au point qu’on l’attachait, non avec des cordes qu’elle rompait, mais avec des fils de fer qui entaillaient sa chair jusqu’au sang.
E. la reçut dans une pièce de la maison de son père où elle détruisit tous les meubles. E. et un petit groupe de croyants prièrent pour elle, jour et nuit, pendant trois semaines.
Mais elle ne fut pas délivrée. Cet échec incompréhensible fut une énorme épreuve pour la foi de E. :

« Je me suis demandé : Qu’ai-je accompli pendant ces 12 dernières années ? J’ai joué. Pendant 12 ans j’ai prêché l’Évangile et je ne peux pas produire une douzaine de personnes qui soient de vrais chrétiens selon les critères bibliques. Pas même douze !… Je ne peux pas continuer ainsi ! Les autres personnes profitent de la vie et gagnent de l’argent, et moi, je suis en train de prêcher quelque chose qui ne marche pas ! J’ai convoqué mon Église de croyants d’origine païenne et je leur ai dit : – Je suis à bout, je ne veux pas continuer ainsi !…  »

2. REPENTANCE

E. connut de grandes luttes intérieures et des tentations terribles. Mais finalement, ces épreuves, au lieu de l’éloigner de Dieu, le poussèrent à se rapprocher de Dieu, à chercher Dieu de tout son cœur.

Appliquez maintenant votre cœur et votre âme à chercher l’Éternel, votre Dieu. 1 Chroniques 22.19

Quiconque parmi vous craint l’Éternel, qu’il écoute la voix de son serviteur ! Quiconque marche dans l’obscurité et manque de lumière, qu’il se confie dans le nom de l’Éternel, et qu’il s’appuie sur son Dieu !  Ésaïe 50.10

« J’ai demandé aux chrétiens autochtones s’ils étaient d’accord de se joindre à moi pour la prière et l’étude de la Parole de Dieu tous les matins de 7 heures à 8 heures et tous les soirs de 5 heures à 6 heures… »
Un bon groupe se déclara d’accord.
Ces réunions, fin 1966, étaient consacrées à l’étude du livre des Actes et à la prière, particulièrement la prière de repentance. 
« Nous priions pour un réveil, nous priions sérieusement… Après un certain temps ce n’était plus une étude biblique, pas même une réunion de prière : souvent nous ne faisions que pleurer, suppliant Dieu de vouloir descendre et agir parmi les nations, parmi les païens. Nous ne savions pas, en ce temps-là, que c’était chose impossible. Dieu ne commence jamais à faire son œuvre par les païens, il ne commence pas par les gens du dehors, les gens des rues. Il commence toujours, comme Pierre l’a dit, par la Maison de Dieu. Les chrétiens sont plus responsables de ne pas voir de Réveil et de ne pas vivre comme ils devraient que le sont les non-croyants de ne pas être sauvés…  Dieu a commencé à agir dans le cœur du plus grand pécheur de notre Église. Savez-vous qui était cet homme ? Moi-même. Moi, le pasteur… Quand Dieu se mit à l’œuvre, il commença par moi. Il mit le doigt sur certaines choses de ma vie. »
Le Seigneur donna notamment à E. l’occasion de se repentir de son orgueil :

« Dieu me donna une idée de la façon dont il juge l’orgueil. L’orgueil est une chose terrible… Je vis ces mots écrits devant mes yeux : Dieu résiste aux orgueilleux…
Je croyais toujours que c’était le diable qui compliquait ma vie, que c’était le diable qui me résistait. Mais voilà, la Bible déclare que c’est Dieu qui résiste aux orgueilleux… Si tout le monde est pour nous, mais que Dieu est contre nous, nous avons d’avance perdu la bataille…
Après cela le Saint-Esprit me révéla une chose après l’autre. »
E. devint conscient qu’il cherchait à plaire aux hommes plus qu’à Dieu. Il se souvint de cette parole de Paul :
Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.
Galates 1.10
« Mes amis, cela m’a brisé le cœur ! … J’ai dit : – Oh Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur… Ma conversion ne semblait pas avoir été profonde puisqu’il y avait encore de l’orgueil dans ma vie, puisque j’essayais encore de plaire aux hommes et que je me tenais encore debout devant les hommes et non devant Dieu… Dieu entreprit de me révéler les choses diaboliques de ma vie… Je compris à quel point je n’étais pas mort au monde, pas mort au péché… Dieu me dit :
– Si tu veux un réveil… tu dois aimer ton prochain comme toi- même…
Je continuais à penser à ces choses et je me réveillais la nuit couvert de sueur. La lutte au-dedans de moi était terrible… Le Seigneur n’a pas relâché la pression, il l’a renforcée. Il a continué à me parler : toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites, Matthieu 25.4
Au jour du jugement, Dieu prendra le plus petit et nous mesurera d’après la façon dont nous l’avons traité.

Nous pouvons mesurer combien nous aimons le Seigneur et la réalité de notre communion  avec lui : il suffit de prendre la personne que nous estimons le moins et mesurer l’amour que nous avons pour elle. Nous ne pouvons pas être, même une fraction de centimètre, plus proche de Jésus que nous ne sommes de cette personne. C’est ainsi que Jésus jugera au jour du jugement. Cela sera un événement bouleversant. Que Dieu nous permette d’avoir le choc de cette expérience maintenant… Chers amis, Jésus nous jugera d’après ce que nous aurons fait pour le plus petit, pas de la façon dont nous traitons le plus grand, mais le plus petit qui croit en lui.

Vous comprendrez que j’aie été profondément bouleversé. Je dis encore :
– Oh Dieu, je ne peux pas, c’est contre ma nature, je ne peux pas envisager une vie de ce genre, oh Dieu, je ne peux pas…Dieu, si je dois faire cela, je perdrai ma vie.

Sa réponse a été absolument claire : A moins que tu ne perdes ta vie, tu ne la retrouveras pas. Celui qui perd sa vie pour moi la retrouvera.

Nous luttons pour notre vie, pour notre existence, mais il y a un Dieu dans les cieux qui complique les choses pour nous. Nous pourrions nous en tirer beaucoup mieux sans lui.
S’il n’y avait pas de Dieu dans les cieux, nous pourrions tolérer certains petits péchés ! Mais il y  a un Dieu dans les cieux qui dit : Ce que vous semez, vous le moissonnerez aussi. Oui, nous moissonnerons ce que nous semons. Il arrivera que nous récolterons 100 fois ce que nous avons semé. Ce que nous faisons aux autres, ils nous le feront, multiplié par cent !… C’est Dieu qui rend les choses difficiles, à moins que nous nous prosternions devant lui, que nous le laissions être Maître de notre vie. Ceci ne consiste pas simplement à déclarer : « Seigneur Jésus, tu es mon Seigneur », mais à vivre d’après sa Parole…
Je ne savais pas à l’époque que Dieu était aussi à l’œuvre dans l’Église : Un membre allait vers un autre pour lui demander pardon. L’un disait à l’autre :
– J’ai répété une rumeur à ton sujet, j’ai mentionné ton nom devant d’autres et je n’aurais pas dû le faire : Quand tu avais mal agi, j’aurais dû venir t’en parler et ne pas commérer à ton sujet.
En effet, chers amis, la Bible nous enseigne que si on voit quelqu’un pécher, il faut aller à lui et le lui dire. Si vous parlez de lui à d’autres et que vous ne fassiez rien pour l’avertir, cette personne ira en enfer à cause de son péché, mais vous aussi ! Et ne me dites pas que vous êtes sauvé, parce que je vous demanderai de quoi vous êtes sauvé. Vous n’êtes pas sauvé de cette mauvaise langue qui a été enflammée par le feu de l’enfer ! »

3. QUAND DIEU VINT 

« Peu après, un jour où nous fûmes tous réunis, Dieu déchira soudain les cieux et  descendit. Nous n’avions pas demandé cela dans nos prières… Il y eu brusquement le bruit d’un grand vent. Je ne peux pas vraiment le décrire. C’était un peu comme le souffle d’une pompe à air comprimé. Ce vent souffla à travers nous et l’Esprit de Dieu descendit. Personne n’eut besoin de dire aux autres que Dieu était au milieu de nous. Nous le savions, nous en étions tous conscients, sans échanger le moindre mot…
Puis l’Esprit de Dieu se répandit sur toute la région avoisinante et nous amena les gens.  La  première personne qui vint fut une sorcière habitant à 7 kilomètres de distance (elle dirigeait une école de sorcières). Quand Dieu se met à l’œuvre, il commence par attaquer la forteresse même de l’ennemi…
Les montagnes s’écroulaient, le feu brûlait comme quand on brûle des broussailles…
Quand je demandai à cette sorcière ce qu’elle voulut, elle répondit :
– Je veux Jésus. Peut-il me sauver ? Je suis liée par des chaînes infernales, peut-il briser ces chaînes ?
Je n’en croyais pas mes yeux ni mes oreilles. Ces dernières 12 années, j’avais essayé, quelquefois pendant des semaines, de convertir un sorcier. C’est la personne la plus difficile à convertir parce qu’elle pense avoir reçu un don de Dieu. Et voilà qu’une sorcière tombait du ciel disant qu’elle était dégoûtée de sa vie, qu’elle était liée par des chaînes infernales !
Je lui  demandai qui lui avait parlé. – Personne ! – Qui lui prêcha et l’invita ? – Personne.
Enfin je dis : – Je ne comprends pas. D’où viens-tu ? Que s’est-il passé ? Elle répondit :
— Pourquoi me poser toutes ces questions ? Ne me fais pas perdre mon temps. Si Jésus ne me sauve pas en cet instant, je vais mourir aujourd’hui, je suis sur le chemin de l’enfer.
Je n’avais jamais vu chose pareille.

– Es-tu prête à ouvrir ton cœur pour que le Seigneur Jésus puisse y entrer ?

– Je suis prête à faire n’importe quoi.

– Es-tu prête à confesser tes péchés ?

— Oui, dit-elle.

Et c’est ce qu’elle fit. »
Une demi-douzaine de chrétiens se mirent à proclamer, y compris par des cantiques, la victoire de Jésus sur cette sorcière, sur le diable et tout l’enfer.
Les démons se manifestèrent par des paroles en anglais, alors que la sorcière ne connaissait pas un seul mot d’Anglais, par des aboiements de chiens, des grognements de cochons… mais ils durent tous quitter cette femme devant le pouvoir infini de la croix.
« Vous savez comment est le visage d’une vieille sorcière … en un instant l’expression du visage de cette femme fut transformée, de sorte qu’elle ressemblait maintenant à une sainte qui aurait vécu dans la présence de notre Seigneur et Maître depuis des années. La gloire des cieux resplendissait sur sa figure et dans ses yeux. Elle ne cessait de répéter:
— C’est merveilleux, Jésus m’a délivré, il a brisé les chaînes de l’enfer.

Vint ensuite une autre personne, puis une autre  encore… des sorciers, des personnes démonisées… Pendant 2 ou 3 mois nous pouvions à peine dormir ; nuit et jour nous étions occupés. Certains jours nous n’avions pas le temps de manger, de changer nos vêtements, de dormir. L’Esprit de Dieu allait dans les maisons et nous amenait les gens…
Les gens disaient qu’ils ne pouvaient pas expliquer pourquoi ils étaient venus, que cela devait être Dieu, qu’une force au-dedans d’eux les avait poussés à venir. Ils ne pouvaient plus dormir, ils n’avaient pas de repos, ils étaient convaincus de leurs péchés… ».

4. LE RÉVEIL

Il y avait quasiment en permanence une ou deux centaines de personnes, pleurant sous la conviction de péchés et le jugement de Dieu, et attendant devant la porte de E. qu’il veuille bien prier avec elles pour leur délivrance. Toutes éprouvaient le besoin de confesser leurs péchés dans le détail, avant de recevoir la grâce et la joie du pardon.
Très souvent, les hommes, voyant les changements opérés par Jésus dans la vie de leurs épouses, se convertirent également.

«  Dieu a continué à faire brûler la flamme dans les vallées et dans les montagnes de sorte que, souvent, un millier de personnes étaient sauvées en une semaine, et nous avons vu des milliers sauvées en un jour, ici, parmi les païens…

Il n y a pas de limite à ce que Dieu peut faire. De fait, Jésus a crié à haute voix, bien que le peuple voulût le mettre à mort :Quiconque croit en moi comme dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son sein.
Quand Dieu vient, les montagnes se dissolvent, le feu brûle. Dieu veuille que quiconque se dit chrétien, soit un vrai chrétien comme dit l’Écriture…

La présence du Seigneur était tellement réelle en ce lieu que lorsque les gens arrivaient, ils se convertissaient, étaient sauvés et guéris. Un grand nombre de malades étaient guéris sans que nous ayons prié pour eux, simplement à cause de leur présence en ce lieu. Ces guérisons se produisaient soudainement, tantôt avant, tantôt pendant le culte. Le Seigneur les touchait, et ils étaient guéris…
Le Seigneur délivrait les hommes de toutes sortes de maladies.
Soudain un aveugle se levait, les yeux ouverts, secouait la tête et disait :
– Jésus est mon Dieu.
Des personnes amenées sur des civières se levaient et marchaient, quelquefois même avant que le service commence.
Un homme ayant une énorme tumeur le paralysant des hanches aux pieds, assista à un office en plein air. A un moment donné, les gens proches de lui se levèrent et s’assirent ailleurs, sans dire un mot : Sa tumeur avait éclaté répandant une odeur si infecte que les gens avaient dû s’éloigner. Quelqu’un nettoya la plaie de l’homme, il se leva et marcha. »
Une femme hindoue, venue avec sa fille de 16 ans, voulut parler à E. « Cette fille avait été très arriérée et mentalement limitée. Tous les docteurs l’avaient déclarée incurable. Deux semaines auparavant un autochtone lui déclara qu’il existait, à une certaine distance de chez elle, un groupe de chrétiens qui adoraient Christ, et si elle amenait sa fille là-bas, les chrétiens prieraient pour elle et elle serait guérie. Ayant entendu cela, elle déclara :
– C’est ce Dieu que je veux servir !

A l’instant même, sa fille fut guérie. Sa fille était maintenant là devant moi, et je pu lui parler comme à une personne absolument normale. Puis la mère me dit :
– Présente-moi à ton Dieu, et présente ton Dieu à moi, parce qu’à partir de maintenant je veux le servir. Nos dieux ont échoué, votre Dieu a réussi…

Tandis que Dieu faisait ces œuvres merveilleuses je me souvins de la jeune fille que nous n’avions pas pu délivrer de ses démons quelques années auparavant.

Je priai ainsi : – Oh Dieu, si cette jeune fille est encore en vie et si sa mère est encore en vie, veuille permettre que nous nous rencontrions encore une fois.
Peu après, alors que j’étais dans un certain district, j’eus le bonheur de voir arriver cette mère avec sa fille. Ce jour-là, Dieu, dans sa grâce, toucha cette jeune fille et la délivra. »

Quand une personne d’un district quelconque était sauvée et guérie, les gens de ce district suppliaient E. et son équipe de venir annoncer l’Évangile aussi chez eux.

Un jour E. et son équipe tenaient des réunions dans une ville. C’est un endroit maudit du pays  où les gens s’entre-tuaient depuis des siècles. Le réveil éclata en cet endroit et de grandes foules furent sauvées et guéries. Un soir, E. souhaita prendre un peu de repos, mais ses quo-équipiers le réveillèrent à minuit parce que des centaines de personnes attendaient encore qu’on prie pour leur guérison. Quand les frères voulurent prier individuellement pour une dizaine d’aveugles, ils découvrirent qu’ils avaient déjà tous recouvré la vue !
Le matin de ce jour-là, une femme aveugle qui habitait à une cinquantaine de km de cette ville, s’était tenue au bord de la route avec un enfant. Les gens du service de ramassage de la Mission l’avaient bien vue, mais leur camionnette était chargée au-delà des limites légales ! Ils l’avaient donc laissée là, au bord du chemin, en larmes. Le dimanche suivant ils la rencontrèrent de nouveau, mais elle elle avait été guérie de sa cécité en même temps que les dix aveugles !
Dans cette ville toujours, une jeune-fille de 18 ans, A., complètement paralysée depuis 18 mois, fut déposée à côté de la chaire. Cinq hôpitaux ne purent rien faire pour elle.
« Un  sorcier avait préparé une médecine spécialement puissante : il avait attrapé des grenouilles, les avait rôties et les avait posées brûlantes sur elle ; le seul résultat en avait été de mauvaises brûlures… »
Des jeunes-filles réussirent à communiquer avec A. et lui firent confesser ses péchés.
A. demanda maintenant la prière de guérison.
« Cette nuit, quand les chrétiens prièrent pour elle, la puissance du Seigneur descendit sur cette jeune-fille. Les os dans son corps firent un bruit comme les feuilles d’un arbre quand Ie vent souffle. Une force invisible la souleva et la mit sur pied. En un instant Jésus l’avait guérie. »

5. AUJOURD’HUI

5.1 Les miracles continuent 

Tous les jours une ou plusieurs dizaines de personnes viennent à la station missionnaire pour trouver du secours. On les accueille, on les loge et nourrit gratuitement. C’est la règle.
Au minimum 1500 repas gratuits sont offerts chaque jour. Souvent plusieurs milliers.
De nombreux alcooliques, drogués, meurtriers… sont délivrés des griffes de Satan.
Une jeune drogué, alcoolique, esclave de l’impureté sexuelle se sentait perdu, il était devenu une loque humaine, et il voulut se suicider. C’est alors qu’il se souvint qu’un fermier chrétien lui avait dit que tout allait mal dans sa ferme jusqu’à ce qu’il consacre toute son entreprise à Jésus. Il s’est dit, alors, qu’il pourrait aussi consacrer sa vie à Jésus pour changer. Il rechercha ce fermier et arriva chez lui en pleine nuit, sale, puant… On lui offrit une douche, de nouveaux vêtements, et le lendemain le fermier le conduisit à la station missionnaire. Il y trouva la délivrance et y enseigne maintenant l’Anglais au Lycée.

Le jour de notre départ, un homme vint nous dire au-revoir. Il avait été ingénieur chimiste mais la drogue avait détruit sa vie. Il trouva le salut et la délivrance à la station missionnaire et maintenant il se dit très heureux.
Le financement de cette immense œuvre de bienfaisance est assurée par la culture d’ananas, de poivrons (6 tonnes par jour), d’avocats, des fruits du dragon…
Il y a quelques années, Dieu dit en songe à une jeune fille qu’il y avait un trésor dans le sol.
Ils découvrirent six sources d’eau puissantes qu’ils exploitent industriellement : 24000 bouteilles sont remplies par heure ; 500 000 à 550 000 bouteilles par jour. Un camion de 30 tonnes quitte l’usine toutes les deux heures.

5.2 Le secret du réveil ?

En trois semaines, mon épouse Christiane et moi avons vu et entendu beaucoup de choses à la gloire de Dieu. Nous avons vite remarqué la qualité extraordinaire des relations humaines :
Une immense douceur, de la bonté, de la bienveillance… bref, l’amour agapé dont parle Paul en 1 Corinthiens 13.
En général il ne faut pas longtemps pour connaître quelqu’un, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.

En trois semaines, nous n’avons pas entendu une critique, une médisance, une calomnie, une parole méchante et mauvaise sortir de la bouche d’un responsable ou d’une personne engagée dans l’œuvre.
Pour un français, habitué aux péchés de la langue, ceci est choquant. Au début, j’étais embarrassé, parce que la chair est mal à l’aise devant l’Esprit de Dieu.
Finalement, Christiane et moi pensons que c’est là le secret d’un réveil qui perdure !
« Il est inutile de prier si nous savons que nous avons fait du tort à quelqu’un. Réparons d’abord, avant d’oser nous approcher de Dieu en public ou en secret. Je crois que le réveil éclaterait dans presque toutes les Églises, si cette règle était suivie. » (Jonathan Goforth, Par mon Esprit, Ed. Viens et Vois).
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu, Matthieu.5.8
Le réveil est venu par la pureté du cœur, le réveil se maintient par la pureté du cœur.

Le secret du réveil, c’est la sainteté du cœur, produite par le Saint Esprit !
Théophile Hammann

 

 

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