J’AI ÉCHAPPÉ DE PEU À L’ENFER ! COMMENT DIEU M’A RESSUSCITÉ

J’AI ÉCHAPPÉ DE PEU À L’ENFER ! COMMENT DIEU M’A RESSUSCITÉ

Le 27 décembre 2004, dit Josué, je me rendis chez mon frère aîné Patrick à Biesheim, près de Neuf-Brisach, non loin du Rhin, avec l’intention de passer le nouvel an avec lui. Pendant toute la nuit nous avons joué au GTA et à d’autres jeux électroniques. Le lendemain matin je trouvai mon frère sombre, déprimé, cafardeux. Vers 9 heures il me regarda et me dit :
Écoute Josué, j’en ai marre de la vie, je vais me suicider, ne m’en veuille pas… Je te lègue ma moto.

Dans un premier temps je me demandai s’il fallait appeler la police ou les pompiers… Puis je me suis dit que moi non plus je n’avais pas d’avenir, pas d’espérance, pas d’amis…
Je lui dis alors que j’allais me suicider avec lui. Une tempête faisait rage au-dedans de moi. J’avais 18 ans… J’avais été baptisé dans une Église Évangélique le 31 juin 2002…
Non, me dit mon frère, ne quitte pas cette terre avec moi. Dis à Papa et Maman que je les aime mais que j’ai eu marre de la vie.

Finalement il me demanda de chercher toutes les boites d’antidépresseurs que j’avais placées à côté du lit, et il alla chercher les siennes. Les neuroleptiques de mon frère étaient redoutables. Nous avons rempli un saladier, à ras bord, de Zepraxa, Zoloft, Laroxyl, Atarax… puis nous avons cherché une bouteille de Vodka. J’ai rempli 4 ou 5 fois mes deux mains de médicaments et j’ai avalé le tout avec de la Vodka. Nous avons vidé la bouteille de Vodka et pour autant que je me souvienne, aussi le saladier.

Je me sentis partir ; je savais que j’allais mourir et que j’irais probablement en enfer. Je me levai pour aller me coucher dans le lit, mais m’effondrai par terre avant de l’avoir atteint.

Les parents, pendant ce temps, furent saisis d’un sombre pressentiment. Ils essayèrent à plusieurs reprises de téléphoner à leurs fils mais ne purent aboutir. Le jour même ils se rendirent chez eux, emportant un mini-four dont, depuis longtemps, ils voulaient faire don à Patrick.
Ils avaient une clé de l’appartement mais une clé fichée à l’intérieur l’empêchait de pénétrer dans la serrure. Ils sonnèrent à la porte à plusieurs reprises, mais il n’y eut aucune réponse.
Rentrons à la maison, dit Francis, le père, ils sont sans doute allés se promener.
Mais Christine, la maman, refusa de rentrer chez elle.
Les parents firent alors un tour dans la nature.
— Une heure plus tard nous étions de retour, dit Francis et… la porte s’ouvrit toute seule devant nous. Nous sommes convaincus qu’un ange est intervenu en notre faveur.
Nous avons trouvé les deux garçons, gisant par terre… Je pensais qu’ils étaient morts.
Sur la table se trouvait un papier portant ce texte : « Mettez une bible dans mon cercueil. Pardonnez-moi… »
Patrick, couché sur le côté, avait vomi des médicaments. Josué était couché sur le dos et sa vomissure était visiblement entrée dans ses poumons. Il respirait par à-coups. Son corps était froid. J’appelai immédiatement le SAMU. C’est une équipe du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) qui vint rapidement sur les lieux.
Ceux-ci déclarèrent que Josué était en hypothermie grave, avec une température de 25,9°, en outre il cessa de respirer.

Le rapport médical précise qu’il avait 3 sur l’échelle de Glasgow, ce qui signifie coma profond ou mort clinique, que la pression artérielle systolique était de 60 mmHG (la valeur normale est de 120 mmHg ou 120 millimètres de mercure), qu’il fut intubé par voie orotrachéale, et placé sous ventilation mécanique. Enfin qu’un remplissage vasculaire fut entrepris (perfusion d’un soluté dans la circulation sanguine). 

Les deux garçons furent conduits au Service de Réanimation Médicale de l’hôpital Louis Pasteur de Colmar. On mit rapidement en place toutes sortes d’appareils aux deux… Les médecins posèrent à Josué des tuyaux pour une aspiration bronchique de la vomissure. Il fut intubé et mis sous respiration artificielle. ainsi que sous sédation profonde pendant plusieurs jours.

Les médecins annoncèrent aux parents qu’aucun des deux ne passerait la nuit, mais Christine, la maman, avec des sanglots, refusa énergiquement, au nom de Jésus, ce terrible diagnostic.
Le sang de Josué étant totalement empoisonné, on lui fit une transfusion de 2 unités de plasma frais congelé sécurisé.
Les parents invoquèrent le Seigneur avec ferveur.
Trois jours plus tard, Patrick sortit du coma, mais quant à Josué, les médecins déclarèrent :
Votre fils Josué a les poumons durs comme une pierre, il est cliniquement mort. Nous vous demanderons de venir à l’hôpital lorsque nous débrancherons les appareils.
Dans la douleur, dit Francis, nous restâmes sans voix. Nous rendions visite tous les jours à nos garçons, comptant sur une intervention du Seigneur. Les médecins nous invitèrent à plusieurs reprises dans un bureau pour nous dire que même si Josué sortait du coma, il serait aveugle… il serait un légume. Ils voulaient notre accord pour débrancher les appareils…

Le médecin traitant de Josué ajoute :
Effectivement, l’échec de la réanimation et le décès de Josué leur semblaient inéluctables.

Mais Christine ne cessait de répéter qu’il faut prier et que Dieu fera un miracle !
— Nous étions la risée de l’une des infirmières :
— Votre fils ne ressuscitera jamais et s’il ressuscitait, il serait totalement aveugle et serait de toute manière tétraplégique. Il serait… un légume !

Un bon mois passa et aucune amélioration. Josué ne sortait pas du coma.
Plusieurs Églises priaient pour lui. Les deux responsables de son Église, dont l’un était le médecin traitant de Josué, lui firent l’onction d’huile, mais demandèrent, raisonnablement, aux parents de se préparer à accepter le départ de Josué.
Le 31 janvier 2005, Francis et Christine dirent à leur fille Delphine :
Tu as ton anniversaire demain, Delphine, que souhaites-tu comme cadeau ?
Je souhaite que Josué sorte du coma, dit Delphine entre deux sanglots.
Bien sûr, ajouta-telle, mes parents ne pouvaient pas faire de miracle, je me tournai donc vers le Seigneur Jésus. Dans l’après-midi je fus un moment seule dans la chambre d’hôpital. Je pris alors les mains de mon frère dans les miennes et je me mis à invoquer Jésus de tout mon cœur, tandis que mes larmes coulaient sur nos mains.
Seigneur, dis-je, j’ai mon anniversaire demain, je te demande comme cadeau d’anniversaire de rendre la vie à mon frère, il me manque ; rends leur fils à mes parents qui souffrent et que la joie et les rires reviennent dans notre famille !
Le lendemain, 1er février, jour d’anniversaire de Delphine, les médecins dirent aux parents :
On ne comprend pas, le sang circule à peu près normalement, les poumons sont moins durs et vont mieux… C’est médicalement incompréhensible…
A un moment où Francis fut seul dans la chambre il vit soudain bouger les paupières puis les doigts de Josué. Josué essaya d’arracher un tuyau de sa gorge. Le père paniqua et appela les infirmières qui le firent sortir.
Le médecin de famille commente :
Après plusieurs jours d’aggravation de son état, malgré les soins intensifs : des complications pulmonaires dont l’apparition de plusieurs pneumothorax (passage d’air entre le poumon et la plèvre), l’inefficacité de la ventilation pulmonaire (le taux d’oxygène dans le sang artériel était très bas et ne remontait pas !), défaillances du foie et des reins…nous nous attendions au pire. Mais soudain Josué est sorti du coma, le taux d’oxygène devenait normal. Il a pu être extubé et il s’est mis à respirer normalement. Dieu avait entendu nos prières !
Francis revint dans la chambre avec Christine et leur fille Delphine. Les appareils médicaux empêchaient Josué de parler mais il pouvait bouger tous ses membres.
Dès lors l’infirmière moqueuse ne pénétra plus dans la chambre de Josué.
L’un des médecins, à partir de ce jour, n’appelait plus Josué autrement que le Miraculé.
Le médecin de famille confirme :
C’est exact, dans le compte rendu médical, les médecins parlent d’une évolution inexpliquée et contre toute attente !
Josué quitta le Service de Réanimation le 18 février 2005 et fut transféré en Pneumologie.
Il avait toute sa lucidité, il voyait très bien et ne manifesta aucune paralysie.
Josué vit maintenant normalement et n’a gardé aucune séquelle.

Cependant pendant son mois de coma, Josué n’était pas inconscient :
Dans l’appartement de mon frère, je me vis sortir de mon corps. Mon esprit était dans un coin de la pièce, flottant en l’air. Je vis mon corps allongé par terre. Je vis aussi mes parents entrer dans la pièce. J’ai pu constater qu’ils étaient dans une grande détresse. Ma mère voulut toucher mon corps, mais j’entendis mon père lui dire : Non, ne le touche pas, il faut d’abord appeler les pompiers.
Je vis des camions rouges, j’entendis parler les médecins et les infirmiers et je les vis s’affairer sur mon corps.
— Pendant mon coma, dit Josué, j’eus une vision : j’étais étendu sur un lit, devant moi se trouvait un écran sur lequel je voyais toutes les atrocités que j’avais regardées à la télévision ou ailleurs, tout le mal que j’avais dit et fait… C’était horrible à voir ! Le remord m’a saisi !

Quelqu’un posa une bible sur mon thorax, puis posa mes deux mains sur cette Bible. Devant moi je vis des ténèbres épaisses, un tunnel noir dans lequel je glissai.
J’entendis alors une voix me dire :
— Pour toi c’est fini maintenant !
En un instant je me retrouvai dans un appartement, et à travers la fenêtre je vis des scènes de la fin des temps : Je me trouvais instantanément dehors dans la rue, et là je vis le ciel ouvert, je vis la lune rouge comme du sang. Des boules de feu semblaient en sortir, ces boules de feu tombaient sur la terre et sur les maisons, les gens hurlaient de douleur, les démons les torturaient, les gens lançaient des bouteilles d’alcool à travers des fenêtres, il y avait du sang partout…
Je cherchai un chrétien pour prier avec moi et je n’en trouvai aucun. Des démons se sont mis en cercle autour de moi avec des torches en feu et me torturaient, ils voulaient me faire renier Jésus et adorer le diable. Alors je criai de toutes mes forces :
— Non ! Je ne suivrai que Jésus, je ne veux adorer que Jésus !
Au bout d’un certain temps ils se retirèrent. Moi je traînais dans les rues sachant que j’étais mort et que pour moi il n’y avait plus d’espoir, que la prochaine étape serait l’enfer ! J’étais rongé par les regrets et les remords ! Ah ! Si seulement j’avais écouté la Parole de Dieu et le Seigneur ! Je voyais que ma vie était un échec, une ruine ! Je dis à Dieu :
— Oh Dieu ! Aie pitié de moi, viens à mon secours ! Je me repens, ramène-moi sur terre, aie pitié de moi…
J’avais la foi qu’il allait me répondre.

Au bout d’un certain temps je tombai à genoux, épuisé, écrasé par la douleur.
Je levai alors mes mains vers le ciel et je me mis à crier de toutes mes forces :
— Dieu, aie pitié de moi, veuille me récupérer, s’il te plaît remets-moi sur la terre !
Une voix de tonnerre se fit alors entendre, d’énormes nuages s’ouvrirent, et j’entendis Dieu me parler d’une voix grave :
Josué, Josué, Josué ! Tu as trop péché, le salaire du péché c’est la mort, tu portes le salaire de ton péché…
Mais je continuais à le supplier de me laisser une chance :
— Je changerai de conduite, je te le promets.
Dieu répondit :
— Non, ta place n’est plus sur la terre ! Tu as trop péché après avoir goûté que le Seigneur est bon ! Après le baptême tu as fait les pires des choses : débauche, orgies horribles… tout en fréquentant l’Église…
Je continuais cependant à supplier Dieu de me faire grâce, de me pardonner, de me ramener sur terre…
Dieu finit par me dire :
Je te remets sur la terre, tu témoigneras de moi, tu diras ce que tu as vu et ce que je fais pour toi maintenant. Arrête de pécher contre moi ! Je t’utiliserai et tu verras ma gloire dans ta vie.
A l’instant même j’ouvris les yeux et je vis mon père à côté de moi. Il fut très ému et dit :
Attends, je cherche Maman !
Je m’endormis. Quand je revins à moi, mes parents et ma sœur étaient assis à coté du lit et pleuraient. C’est la seule fois de sa vie que mon père fut capable de pleurer.
Je dois avouer à ma honte que je suis partiellement retombé dans mon péché entre 2005 et 2011. Je souffrais de solitude, je n’avais ni épouse, ni amis.

En 2011 Dieu me dit d’aller dans une certaine Église. Je lui répondis :
Ce sera comme partout ailleurs, je n’aurai pas d’amis.
Dieu continua :
Vas-y quand même !
J’y allai finalement, mais sans le moindre espoir d’y trouver des amis. Je disais même à Dieu :
C’est bon, tu as vu, j’ai obéi, je suis dans cette Église…
Je m’assis dans la première rangée, à côté d’un garçon qui avait à peu près mon âge. Pendant le culte, le prédicateur demanda à chacun de prier avec son voisin. Je me dis : Il va prier avec moi hypocritement, puis tout sera oublié…
En fait, il était sincère, il s’intéressa à moi, un courant de sympathie passa entre nous. Je fus touché par sa prière.
Après le culte je pensai qu’il partirait, mais non, il resta avec moi, il me demanda comment je m’appelais et me manifesta un amour fraternel véritable. Il me dit qu’il se prénommait Adrien. A la fin il me demanda mon numéro de téléphone. Une telle chose ne m’était jamais arrivée. Sur ma liste des numéros de téléphone de mon portable ne figuraient que ceux de Papa et Maman. Je n’avais jamais été invité par un jeune de mon âge. Mais Adrien m’invita à prendre un repas chez lui. J’en fus très agréablement surpris !
Adrien prépara le repas, et ce fut un repas festif. C’est là que de forts liens d’amitié se tissèrent entre nous. En fait, il avait invité trois autres jeunes ; l’un d’eux, Bienvenu me parla, s’intéressa sincèrement à moi, et devint par la suite mon 2è meilleur ami, après Adrien.
Neuf ans plus tard, Adrien et Bienvenu sont toujours mes amis. Il est vrai que Adrien s’installa en 2017 à la Martinique avec son épouse, mais notre amitié demeure.

Plus tard, le Seigneur me mit encore miraculeusement en contact avec un certain Inglif qui devint aussi mon ami !

Je remercie Dieu de tout mon cœur de m’avoir arraché à l’enfer, d’avoir fait pour moi de très grands miracles et de m’avoir donné une nouvelle chance.
Je veux maintenant, avec son aide, vivre sincèrement pour Jésus-Christ, mon Sauveur et Seigneur ! Je vous invite à faire de même !

Notes prises par Théophile Hammann

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