LA GRAVITE INFINIE DU PÉCHÉ
De nos jours, enfreindre les lois de Dieu est devenu banal et anodin. Mais pécher, est-ce vraiment sans importance ? Pécher est-ce réellement insignifiant ?
1. NOUS TOLÉRONS LE PÉCHÉ DANS NOTRE VIE
Qui considère encore le péché, c’est-à-dire la non-observance des commandements de l’Ancien et du Nouveau Testament, comme quelque chose de grave ?
Nous est-il arrivé que pécher soit devenu anodin ? Qu’il soit devenu banal pour nous de critiquer, médire, écouter ou faire des plaisanteries grivoises, garder des rancunes ?
Souvent nous tolérons de l’hostilité, de l’avarice, de l’orgueil et de la convoitise dans nos pensées, des demi-vérités dans nos paroles, des injustices dans notre comportement…
Il nous arrive de pécher avec une surprenante désinvolture parce que, de toute façon, pensons-nous, Dieu pardonne !
Oui, Dieu nous pardonne, mais nos péchés ne restent pas toujours sans conséquences.
Ce relâchement, cette irresponsable face au péché révèlent une réelle ignorance de ce qu’est vraiment le péché.
Dieu aime ceux qui tremblent à sa Parole, qui ont un immense respect devant sa Parole :
Ésaïe 66.2 : Voici sur qui je porterai un regard favorable : sur celui qui est humilié, et qui a l’esprit abattu, sur celui qui tremble à ma parole.
Pour combien de péchés, Adam et Eve ont-ils été exclus du Jardin d’Éden ?
Et goûter à un fruit qui semble si beau, est-ce bien grave ?
Nous connaissons la suite et l’humanité en souffre jusqu’à ce jour !
2. POURQUOI TOLÉRONS-NOUS LE PÉCHÉ DANS NOTRE VIE ?
2.1 Nous tolérons le péché à cause d’un enseignement incomplet :
On parle beaucoup, de nos jours, de l’amour et de la bonté de Dieu. Ce thème est abondamment traité dans la littérature chrétienne, sur les sites internet, dans les conférences et séminaires…
Sans doute prêche-t-on au peuple de Dieu ce qu’il aime entendre.
Celui qui organiserait un séminaire sur l’enfer aurait probablement peu d’auditeurs !
Oui, Dieu est amour, et il faut continuer à le proclamer, pour sa gloire et le bien des croyants.
Mais Dieu est aussi une juste et très sainte Majesté que notre péché offense gravement et qui hait le péché d’une parfaite haine. Nous ne pouvons avoir de communion avec lui sans nous soumettre à sa volonté. Aimer Dieu, consiste à garder ses commandements.
Jésus dit à ses disciples qu’ils sont ses amis s’ils obéissent à ses commandements :
Jean 14.15 : Si vous m’aimez, vous suivrez mes commandements.
Jean 14.21 : Celui qui m’aime, c’est celui qui retient mes commandements et les applique.
Mon Père aimera celui qui m’aime ; moi aussi, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui.
Jean 15.14-15 : Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande..
2.2 Nous tolérons le péché parce que nous sommes influencés par le monde
Les chrétiens, influencés par les médias, ont tendance à imiter le monde : ils pensent, parlent et agissent comme le monde.
Ainsi : Quand de nouvelles lois autorisent ce que la Bible interdit, il ne faut pas beaucoup de temps pour que des chrétiens et des Églises acceptent de désobéir à Dieu parce que des lois humaines le permettent !
Où est la crainte de pécher contre Dieu ?
2.3 Beaucoup de chrétiens tolèrent le péché parce qu’ils sont séduits
En ces temps de la fin, le peuple de Dieu se fait facilement illusion sur son obéissance à Dieu.
Les chrétiens ont bonne conscience alors que leurs pensées, leurs paroles et leur vie déshonorent Dieu. Il semble que leur conscience soit cautérisée :
Jacques 1.22 : SEM : Ne vous faites pas des illusions sur vous-mêmes en vous contentant d’écouter la parole de Dieu ; mettez-la réellement en pratique.
Jacques 1.22 : SEG : Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Celui qui connaît la volonté de Dieu et ne la réalise pas, vit dans l’illusion, le mensonge, la séduction. Il ressemble aux chrétiens de Laodicée qui avaient bonne conscience, se disaient spirituellement riches, mais auxquels il manquait l’essentiel : des yeux pour voir clair spirituellement, un revêtement de la justice de Christ et de l’or pur éprouvé par le feu !
2.4 Nous tolérons le péché parce que nous négligeons la communion avec Dieu
Quand nous nous relâchons dans notre communion avec Dieu, et ne demeurons pas en Christ et dans sa Parole, nous n’avons plus la pensée de Christ. Nous cessons de voir les choses comme Dieu les voit, nous nous endurcissons par rapport au péché.
Si nous ne marchons pas selon l’Esprit, si nous ne sommes pas conduits par le Saint Esprit, nous marchons selon la chair et pouvons vivre exactement comme les gens du monde.
Que dit l’Écriture ?
1 Jean 2.15-17 : N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe avec tous ses attraits, mais celui qui accomplit la volonté de Dieu demeure éternellement.
3. COMMENT POUVONS-NOUS CONNAÎTRE LA GRAVITÉ DU PÉCHÉ ?
3.1 PAR LA SÉVÉRITÉ DES JUGEMENTS DE DIEU
a) Dieu juge tous les hommes avec probité
L’Éternel est un juste juge et il juge les individus, les familles, les villes et les nations avec équité :
Psaumes 105.7 : L’Éternel est notre Dieu ; Ses jugements s’exercent sur toute la terre.
Psaumes 7.12 : Dieu est un juste juge.
Deutéronome 32.4 : Dieu est comme un rocher, ses œuvres sont parfaites, tout ce qu’il fait est juste. Il est un Dieu fidèle qui ne commet pas d’injustice, c’est un Dieu juste et droit.
b) Dieu sanctionne le péché
Un grand nombre de péchés étaient sanctionnés par la peine capitale :
Le meurtre :
Exode 21.12 : Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
L’adultère :
Lévitique 20.10 : Si un homme commet adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, cet homme adultère et la femme adultère seront mis à mort.
De même, étaient punis de la peine de mort : la prostitution et le viol (Deutéronome 22.4), l’homosexualité (Lévitique 20.13), la zoophilie (Exode 22.19), l’enlèvement (Exode 21.16), les fausses prophéties (Deutéronome 13.5)…
Voici quelques exemples de jugements divins :
Dieu a jugé l’humanité par le déluge, Sodome et Gomorrhe par le feu, Pharaon et son armée par les dix plaies d’Égypte et la mort par noyade dans la Mer des Joncs, les Israélites dans le désert par diverses mortalités… Dieu a aussi frappé Qoré et ses hommes, le roi Achab et sa famille…
A cause de son idolâtrie persistante Israël fut déporté à Babylone ; à cause de son orgueil le roi Hérode fut frappé par un ange et mourut dévoré par les vers ; à cause de sa méchanceté Elymas le magicien fut frappé d’une cécité temporaire ; à cause de leurs mensonges Ananias et Saphira durent mourir…
Tous ces jugements, hormis le déluge, eurent lieu en un intervalle de temps d’environ 1500 ans !
Même si cette liste n’est pas exhaustive, il faut donc reconnaître que les condamnations à mort et les jugements collectifs furent relativement peu nombreux.
Déjà sous la Loi, la grâce triomphait. Dieu lui-même a fait dire à David qu’il lui faisait grâce, après son double crime :
2 Samuel 12.13 : David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : L’Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
A la femme surprise en flagrant délit d’adultère, Jésus déclare :
Jean 8.11 : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.
Pour exercer ses jugements Dieu utilise des cataclysmes dits naturels mais qui ne le sont pas : les sécheresses, les famines, le feu du ciel, des invasion de sauterelles, des tremblements de terre, des épidémies, la rouille et la nielle, les tempêtes…
Ces lois sévères, même si elles ont été rarement appliquées, démontrent l’immense gravité du péché aux yeux de Dieu. L’opinion de Dieu sur ces péchés n’a pas changé depuis !
En fait, tout péché mérite la mort physique et la mort spirituelle :
Romains 6.23 : Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
A cause d’un seul péché, nous méritons la mort.
Faut-il autre chose pour démontrer l’infinie gravité de tout péché ?
Par conséquent craignons de pécher. Haïssons le péché et fuyons-le plus que la peste.
c) La réalité des peine éternelles démontre la gravité du péché
Nombres 32.23 : Sachez que votre péché vous atteindra.
La Bible parle de l’enfer comme d’une terrible réalité. Elle dit que c’est un lieu de tourment et que sa durée est éternelle :
Esaïe 33.14 parle de flammes éternelles.
Daniel 12.2 : Les nombreux humains qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelles.
Dans Marc 9.48 Jésus parle de la géhenne, où leur ver rongeur ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.
Matthieu 13.42 : les anges les précipiteront dans la fournaise ardente où il y aura des pleurs et d’amers regrets. Cf 13.50
René Pache mentionne l’opinion courante selon laquelle « Dieu est beaucoup trop bon pour punir éternellement les pécheurs. A ce propos, dit-il, dissipons d’emblée une très grave erreur : c’est que le « Bon Dieu » n’existe pas ! Le Dieu faible et indulgent, qui passe son temps à pardonner n’importe quoi sans jamais sévir, est en réalité une idole. C’est un faux dieu, imaginé par ceux qui se complaisent dans leur péché, mais ne connaissent pas le Dieu de la Bible. » (René Pache, L’Au-delà, Ed. Emmaüs).
La réalité d’un enfer éternel souligne dramatiquement la gravité infinie du péché.
Seule une culpabilité infinie peut être punie par un tourment éternel.
Oh ! Ne jouons plus avec le péché ! Considérons-le comme Dieu le voit : un acte d’une gravité infinie !
3.2 LE PRIX PAYÉ POUR LE PARDON DE NOS PÉCHÉS démontre la gravité extrême du péché
A la croix, Jésus a payé un prix infini pour notre péché.
Jésus a accepté une terrible souffrance pour nous racheter et nous réconcilier avec Dieu.
Esaïe 53.10 : Mais il a plu à Dieu de le briser par la souffrance.
a) Jésus a souffert physiquement
Le supplice de la croix était terriblement cruel et douloureux. Jésus a été flagellé avec violence, on lui a pressé une couronne d’épines sur la tête. À la croix, le corps se disloquait ; l’agonisant souffrait dans les articulations, ne pouvait plus respirer, avait soif du fait de l’importante perte de sang…
Jean 19.28 : Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà accompli, dit, afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif.
Psaumes 22.15-16 : Je suis comme une eau qui s’écoule et tous mes os sont disloqués. Mon cœur est pareil à la cire, on dirait qu’il se fond en moi. Ma gorge est desséchée comme un tesson d’argile, ma langue colle à mon palais, tu me fais retourner à la poussière de la mort.
b) Jésus a souffert psychiquement :
Il a été humilié, frappé, on lui a arraché la barbe… Les soldats romains se partageaient les vêtements des suppliciés, ce qui signifie que ces derniers étaient nus.
Psaumes 22.19 : Ils se partagent mes habits et tirent au sort ma tunique.
Esaïe 53.3 : Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait aucun cas de sa valeur.
Psaumes 22.7-8 : Mais moi je suis un ver, je ne suis plus un homme, tout le monde m’insulte, le peuple me méprise, ceux qui me voient se rient de moi. Tous, ils ricanent. On fait la moue en secouant la tête.
Pendant les années de son ministère terrestre, Jésus a été confronté à la bassesse humaine. Il était vraiment l’homme de douleur, habitué à la souffrance.
c) Jésus a souffert spirituellement :
• A la croix, Jésus a pris sur lui tous nos péchés, ce qui était pour lui une horreur et un tourment indicibles.
Esaïe 53.6 : L’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous.
Jésus avait la même exécration absolue du péché que Dieu le Père. Le moindre péché lui était absolument insupportable. Et voilà qu’il est chargé de tous les péchés du monde, prenant sur lui les horreurs abyssales de toute la méchanceté humaine. C’était pour lui une souffrance sans limite.
• Jésus a pris sur lui nos malédictions
La Bible déclare même qu’il a été fait malédiction pour nous :
Galates 3.13 : Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois…
Pouvez-vous imaginer le Fils de Dieu, le Saint de Dieu prenant sur lui toutes nos malédictions ?
• A la croix, Jésus a pris sur lui toutes nos maladies et nos souffrances :
Esaïe 53.4 : Pourtant, en vérité, c’est de nos maladies qu’il s’est chargé, et ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui, alors que nous pensions que Dieu l’avait puni, frappé et humilié.
N’ayant pas commis de péché, Jésus n’avait jamais perdu la communion avec son Père.
C’est en effet le péché qui nous sépare de Dieu. Et voilà qu’il est séparé de Dieu d’une manière absolue et totale à cause de nos péchés. Il crie à Dieu dans son immense douleur :
Matthieu 27.46 : Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Psaumes 22.2 : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Tu restes loin, tu ne viens pas me secourir malgré toutes mes plaintes.
• Jésus a affronté, seul, toute la haine du diable et des démons :
Psaumes 22.13-14 : De nombreux taureaux m’environnent : ces fortes bêtes du Basan sont tout autour de moi. Ils ouvrent largement leurs gueules contre moi, ils sont comme un lion qui rugit et déchire.
Psaumes 22.17 : Des hordes de chiens m’environnent, la meute des méchants m’assaille. Ils ont percé mes mains et mes pieds…
Psaumes 22.20-22 : Mais toi, ô Éternel, ne reste pas si loin ! Ô toi, ma force, viens en hâte à mon aide ! Viens me sauver… Protège-moi de la fureur des chiens ! Délivre-moi de la gueule du lion ! Préserve-moi des cornes des taureaux ! Oui, tu m’as répondu !
Il est possible que ces versets 20 à 22 concernent le combat du Jardin de Gethsémané où le Fils de Dieu a livré un combat terrible contre l’enfer déchaîné.
Certains pensent que le diable voulut le tuer dans le jardin de Gethsémané, donc avant sa mise en croix, de sorte qu’il serait mort sans effusion de sang.
Matthieu 26.36 : Alors il leur dit : — Je suis accablé de tristesse, à en mourir.
Mais il fallut absolument que le sang de Jésus soit versé, car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon des péchés :
Hébreux 9.22 : Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.
Dans ce cas, la triple prière fervente et exaucée de Géthsémané, où du sang fut mêlé à la sueur, aurait eu pour objet de ne pas mourir avant d’avoir été crucifié :
Luc 22.41-44 : Puis il se retira à la distance d’un jet de pierre, se mit à genoux et pria ainsi :
— O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia. L’angoisse le saisit, sa prière se fit de plus en plus pressante, sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre.
Hébreux 5.7 : Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu…
Souffrances physiques, psychiques et spirituelles ont eu pour conséquence que Jésus était complètement défiguré :
Esaïe 52.14 : Beaucoup ont été horrifiés tellement son visage était défiguré et tant son apparence n’avait plus rien d’humain.
La mort de Jésus était une lutte terrible, un combat cosmique dans lequel Jésus a vaincu le péché, le monde, le diable et ses démons, la maladie et la mort.
Jésus a donné à la croix tout ce qu’il avait et tout ce qu’il était.
La croix, c’est à la fois la plus grande tragédie et la plus glorieuse victoire de l’histoire de l’humanité.
Jésus s’est abaissé jusqu’à la mort, la mort ignominieuse de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé au-dessus de tout pouvoir dans le ciel et sur la terre.
d) La résurrection de Jésus
Il est impensable que Jésus le Juste, condamné à mort par un jugement injuste, soit resté dans la mort. Il est juste et normal que les trois personnes de la Trinité aient ressuscité Jésus d’entre les morts.
C’est l’élévation et la glorification après l’humiliation.
Jésus nous a frayé le chemin de notre propre résurrection.
1 Corinthiens 15.17-21 : Or, si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion, et vous êtes encore sous le poids de vos péchés. De plus, ceux qui sont morts unis au Christ sont à jamais perdus. Si c’est seulement pour la vie présente que nous avons mis notre espérance dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre des hommes. Mais, en réalité, le Christ est bien revenu à la vie et, comme les premiers fruits de la moisson, il annonce la résurrection des morts. Car, tout comme la mort a fait son entrée dans ce monde par un homme, la résurrection vient aussi par un homme.
Déjà nous sommes morts avec lui, ensevelis avec lui en sa mort, ressuscités avec lui et assis avec lui dans les lieux célestes !
CONCLUSION
Je pense avoir montré à quel point tout péché était infiniment grave aux yeux du Dieu trois fois saint. La sévérité des sanctions du péché, le prix immense payé par Jésus-Christ pour notre rédemption dévoilent l’infinie gravité du péché.
Alors, au nom de Jésus et avec sa force, rompons avec lui et ne le tolérons plus dans nos vies.
Ce prix payé par Jésus à la croix est aussi une démonstration de l’immense amour de Dieu pour ceux qui croient.
Dieu nous a aimés le premier, aimons-le en retour de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force.
Prions : Seigneur Jésus, je te demande pardon d’avoir souvent considéré le péché comme peu de choses, de n’avoir pas eu l’immense respect que je devais avoir pour tes saints commandements. Purifie-moi, Seigneur, efface tous mes péchés !
Seigneur accorde-moi ta grâce pour que je haïsse dorénavant le péché comme tu le hais.
Par ton Esprit rends-moi saint, pur, doux, humble, aimant et plus que vainqueur en toutes situations. Je crois que tu as entendu ma prière et je t‘en remercie. Amen !
Théophile Hammann