LE PHILOGELOS (L’ami du rire)

LE PHILOGELOS (L’ami du rire)

POUR RIRE ET RÉFLÉCHIR !

♦  Celui-ci se croyait l’hyperbole permise.
J’ai vu, dit-il, un chou plus grand qu’une maison. 
Et moi, dit l’autre, un pot aussi grand qu’une église.  
Le premier se moquant, l’autre reprit : Tout doux ;
On le fit pour cuire vos choux.  

(Jean de La Fontaine, 1621-1695, Le dépositaire Infidèle).

Le secret du gazon anglais : Vous semez et vous laissez pleuvoir pendant sept siècles. (André Maurois, 1885-1967).

Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu. (François Marie Arouet, dit Voltaire, 1694-1778).

Il y a des gens qui parlent un moment, avant que d’avoir pensé. (Jean de La Bruyère, 1645-1696).

♦ Moins on pense, plus on parle. (Montesquieu, 1689-1755).

Le bonheur est souvent la seule chose que l’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert.  (François Marie Arouet, dit Voltaire, 1694-1778).

Plus on met de sages ensemble, moins on obtient de sagesse. 
(
Montesquieu, 1689-1755).

Jusqu’à présent les hommes n’ont trouvé d’autre chemin vers la vérité que l’erreur. (Nicolas Iorga, 1871-1940).

Le ciel peut seul faire les dévots (des hommes pieux) ; les princes font les hypocrites. (Montesquieu, 1689-1755).

Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin.(François Marie Arouet, dit Voltaire, 1694-1778).

Dieu m’a donné du bien, et je me suis donné du superflu. (Montesquieu, 1689-1755).

Chevauchant à travers la campagne par un jour d’hiver, Martin de Tours, évêque Français du 4è siècle, rencontra un pauvre quasiment nu. Martin de Tours déchira son manteau en deux et donna la moitié au pauvre. Dans un rêve qu’il fit la nuit suivante, il entendit Jésus dire aux anges :
Martin n’est pas encore baptisé, mais il m’a recouvert de son manteau !

L’appétit vient en mangeant ; la soif s’en va en buvant. (François Rabelais, 1494-1553).

L’amour-propre est un ballon gonflé de vent dont il sort des tempêtes quand on y fait une piqûre. (François Marie Arouet, dit Voltaire, 1694-1778).

♦ Les meilleurs médecins du monde sont : la docteure Sobriété, la docteure Paix, et le docteur Contentement. (Jonathan Swift, 1667-1745).

♦ Ce n’est pas les médecins qui nous manquent, c’est la médecine. (Montesquieu, 1689-1755).
Ce ne sont pas les prophètes, pro-Fêtes, qui manquent, mais l’inspiration !

Ne pas voir, éloigne l’homme des choses ; ne pas entendre éloigne l’homme de l’homme. (Emmanuel Kant, 1724-1804).

♦ Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. (Albert Einstein, 1879-1955).
Les politiciens sont des marionnettes dont le diable tire les ficelles. C’est pourquoi les chrétiens prient : Que ton règne vienne, que ta volonté soit faîte sur la terre comme elle est faîte au ciel !

♦ Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé. (Albert Einstein, 1879-1955).

J’ai beaucoup de problèmes dans ma vie. Mais mes lèvres ne le savent pas. Elles sourient toujours. (Charlie Chaplin, 1889-1977).

Tous les hommes désirent la paix, mais il y en a peu, en vérité, qui désirent les choses qui conduisent à la paix. (Aldous Huxley, 1894- 1963).

La constance des sages n’est que l’art de renfermer leur agitation dans le cœur. (François VI, duc de la Rochefoucauld, 1613-1680)

Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes.  Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère. (Jésus, dans Matthieu 11.28-30)
Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. (1 Pierre 5.7).

II y a un goût dans la pure amitié où ne peuvent atteindre ceux qui sont nés médiocres. (Jean de La Bruyère, 1645-1696).

Les visites font toujours plaisir, si ce n’est en arrivant, du moins en partant. (Jean de La Bruyère, 1645-1696).

♦  Qu’il est difficile d’être content de quelqu’un ! (Jean de La Bruyère, 1645-1696).

♦ Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe ridicule. (Raymond Queneau, 1903-1976).

♦  Ce sont les mères des hiboux 
Qui désiraient chercher les poux 
De leurs enfants, leurs petits choux, 
En les tenant sur les genoux.
(Robert Desnos, 1903-1945).

Tous les matins, je me lève de bonheur (de bonne heure !).
(Jacques Prévert, 1900-1977).

♦ Le progrès : trop robot pour être vrai. (Jacques Prévert,1900-1977).

Je m’instruis mieux par Fuite que par Suite. (Montaigne, 1533-1592).

Voilà un acrostiche avec le mot Villon:
Vous portâtes, digne Vierge, princesse, 
Jésus régnant qui n’a ni fin ni cesse. 
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse, 
Laissa les cieux et nous vint secourir, 
Offrit à mort sa très chère jeunesse ; 
Notre Seigneur tel est, tel le confesse : 
En cette foi je veux vivre et mourir. (François Villon, 1431-1463).

♦  Par les bois du Djinn, où s’entasse de l’effroi, 
Parle et bois du gin !… ou cent tasses de lait froid.
(Alphonse Allais, 1854-1905).

Gal amant de la reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l’arène à la tour Magne, à Nimes.
(Attribué à Victor Hugo, le véritable auteur étant Marc Monnier, 1829-1885).

Tout ne doit pas être accordé, ni à tous ; un non assaisonné de civilité contente plus qu’un oui de mauvaise grâce ; il ne faut pas refuser tout à plat mais faire goûter son refus à petites gorgées… mais toujours laisser un reste d’espérance pour adoucir l’amertume du refus. (Balthazar Gracian, 1647).
Dites simplement « oui » si c’est oui, « non » si c’est non. Ce qu’on y ajoute vient du diable. (Matthieu 5.37).

♦ Le docteur aux philtres, qui avait chez lui toute la pharmacopée thessalienne, composa une drogue, écrivit dessus : Pour l’usage externe, et tendit le flacon au marquis. −« Dans un verre d’eau sucrée, sommeil de six heures. » (Péladan, Vice supr., 1884, p. 272).

Selon l’écrivain américain Harry Sinclair Lewis (1885-1951), « La publicité est un facteur économique précieux, puisque c’est la façon la moins chère de vendre des produits, surtout s’ils ne valent rien. »

L’escalier de la science est l’échelle de Jacob, il ne s’arrête qu’aux pieds de Dieu. (Albert Einstein, 1879-1955).

Peu d’êtres sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. (Albert Einstein, 1879-1955).

On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. (Albert Einstein, 1879-1955).

L’humanité se passionne pour des buts dérisoires qui s’appellent richesse, gloire, luxe. Je les méprise depuis mon enfance. (Albert Einstein, 1879-1955).

Rien n’est plus important pour l’homme que son état, rien ne lui est si redoutable que l’éternité. (Blaise Pascal, 1623-1662).

Seules deux choses sont infinies : L’Univers et la stupidité de l’homme. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en suis pas certain. (Albert Einstein, 1879-1955).

Que le cœur de l’homme est creux et plein d’ordure ! (Blaise Pascal, 1623-1662).

Il y a en l’homme un besoin de haine et de destruction. (Albert Einstein, 1879-1955). 
Le cœur de l’homme est tortueux plus que toute autre chose, et il est incurable, qui pourrait le connaître ? Moi, l’Éternel, moi, je sonde les cœurs, je scrute le tréfonds de l’être pour donner à chacun ce que lui auront valu sa conduite et les effets de ses agissements. (Jérémie 17.9-10).

Si vous laissez Satan vous rassasier, vous n’aurez aucun désir de la manne céleste. (Billy Graham, 1918-2018).

 ♦ Nul n’est assez riche pour racheter son passé, (Oscar Wilde, 1854-1900).
Le sang de Jésus-Christ… nous purifie de tout péché. 1 Jean 1.7
Vous le savez en effet, ce n’est pas par des choses corruptibles comme l’argent ou l’or que vous avez été rachetés de la manière de vivre dépourvue de sens que vous avaient transmise vos ancêtres, mais par le sang précieux de Christ, qui s’est sacrifié comme un agneau sans défaut et sans tache.
(
1 Pierre 1.18-19)

Ne cherchez pas à devenir un homme à succès, cherchez à devenir un homme de valeur. (Albert Einstein, 1879-1955).

Je dois être prêt à renoncer à ce que je suis pour pouvoir devenir ce que je serai. (Albert Einstein, 1879-1955).

La réalité n’est qu’une illusion, même si elle est permanente. (Albert Einstein, 1879-1955).

La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la surpassent. (Blaise Pascal, 1623-1662).

Le sort de l’humanité en général sera celui qu’elle méritera. (Albert Einstein, 1879-1955).

Les grands esprits durent toujours affronter une violente opposition de la part des esprits médiocres. (Albert Einstein, 1879-1955).

Le bon sens c’est l’ensemble des préjugés qu’on nous a inculqués jusqu’à 18 ans. (Albert Einstein, 1879-1955).

Le plus grand héritage que l’on puisse transmettre à ses enfants et à ses petits-enfants n’est pas de l’argent ou d’autres choses matérielles accumulées dans sa vie mais un héritage de caractère et de foi. (Billy Graham, 1918-2018).

La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! (Albert Einstein, 1879-1955).

Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. (Albert Einstein, 1879-1955). 

Le péché est la deuxième force la plus puissante de l’univers car elle a envoyé Jésus à la croix. Une seule force est plus grande : l’amour de Dieu. (Billy Graham, 1918-2018).

Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième. (Albert Einstein, 1879-1955).

Apparemment, la vie n’a aucun sens, et cependant, il est impossible qu’elle n’en en ait pas un. (Albert Einstein, 1879-1955).

Nous sommes les bibles que le monde lit ; nous sommes les principes (les Crédos) dont le monde a besoin ; nous sommes les sermons que le monde écoute. (Billy Graham, 1918-2018).

Je suis… pour la suppression des grandes villes. (Albert Einstein, 1879-1955).

♦  Saviez-vous que Payer en monnaie de singe était l’apanage des bateleurs s’acquittant d’un droit de péage sous la forme de grimaces et gambades exécutées par leur singe ?

« Racine passera comme le café » : Sert à ironiser sur les prophéties ne se réalisant pas, rappelant que la ferveur suscitée par le théâtre de Racine de même que celle qu’inspira le café, ne passèrent pas en dépit du peu de longévité qu’on leur prédisait. Voltaire a faussement attribué cette expression à Mme de Sévigné : « Madame de Sévigné, la première personne de son siècle pour le style épistolaire (…), croit toujours que Racine n’ira pas loin. Elle en jugeait comme du café, dont elle dit qu’on se désabusera bientôt. »
Sur la fin de sa vin, dans la lettre qui sert de préface à la tragédie d’
Irène, publiée en 1778, il dit encore : « Si nous avons été indignés contre Mme de Sévigné, qui écrivait si bien et qui jugeait si mal ; si nous sommes révoltés de cet esprit misérable de parti, de cette aveugle prévention qui lui fait dire que la mode d’aimer Racine passera comme la mode du café », jugez, madame, combien nous devons être affligés qu’une personne aussi instruite que vous ne rende pas justice à l’extrême mérite d’un si grand homme. »

Enfin La Harpe, peu consciencieux dans ses citations, acheva de propager cette légende. Dans son Cours de littérature, commencé en 1786, essayant d’analyser la cause de nos préventions, il disait : « De là celles [les préventions] de Madame de Sévigné envers Racine, dont elle a dit qu’il passera comme le café. »
S’il est donc incontestable que Mme de Sévigné a exprimé sur Racine et sur le café des opinions auxquelles les siècles futurs ont donné un démenti, elle n’a en revanche jamais rapproché ces deux opinions. (La France Pittoresque, du 23.06.19).

Les poilus de la Première Guerre Mondiale avaient les foies ou les grelots (peur) qu’un shrapnell (obus à balles) ou une marmite (gros obus) leur tombe sur le coin de la gueule. Ils avaient aussi les grelots devant les bouillons kub (des projectile d’artillerie), les zigouillards (les poignards), les gots (poux) dont les Berlin-gots et les Paris-gots. Ils rechignaient à mettre le museau de cochon ou grouin ou antipuant (le masque à gaz).

« Un autre jour il est parti entre les lignes allemande et française chercher des souvenirs, avec, pour se protéger, un parapluie qu’il a ouvert. Le parapluie que j’ai vu est criblé de trous ; le bonhomme n’a rien eu, ou presque. » (Lettre de combattants, Le Figaro, 26 décembre 1914).

Dans le cadre d’une « prospective positive modernisée d’un mode de communication oral », le nain devient une « personne à verticalité contrariée », un crayon devient un « outil scripteur », une gomme est un « bloc mucilagineux à effet soustractif », apprendre à écrire, c’est « maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres », les dictées sont remplacées par une « vigilance orthographique », face à une difficulté d’un élève on essayera une « remédiation », en gymnastique, il n’y a plus de ballons, il y a maintenant des « référentiels bondissants », courir c’est « créer de la vitesse », nager en piscine c’est « se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête », le badminton est une « activité duelle médiée par un volant ».
Il faudrait à ces nouveaux précieux ridicules une radicale « remédiation » pour dérèglement cérébral !

Le cancre de Jacques Prévert

Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le cœur
Il dit oui à ce qu’il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.
Jacques Prévert (1900-1977)

Curiosités de la lange française :

•Le plus long mot palindrome de la langue française est ressasser. Il se lit dans les deux sens !
Institutionnalisation est le plus long lipogramme, en e. Il ne comporte aucun e.
L’anagramme de guérison est soigneur. Les deux termes contiennent les même lettres.
Endolori est l’anagramme de son antonyme indolore.
• Squelette est le seul mot masculin qui se termine en ette.
• Où est le seul mot contenant un u avec un accent grave. Pour lui on a crée une touche de clavier !
Le mot simple ne rime avec aucun autre mot. Il en est de même de triomphe, quatorze, quinze, pauvre, meurtre, monstre, belge, goinfre et larve !
• Délice, amour et orgue
ont la particularité d’être du genre masculin au singulier et de devenir féminins à la forme plurielle.
Oiseau est le plus petit mot de la langue française contenant toutes les voyelles, sauf le y ; pour qu’on voie ailes ! De ces 5 voyelles, on n’en prononce aucune !

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