LE PSAUME 127 OU LE SECRET DE LA RÉUSSITE

LE PSAUME 127

OU LE SECRET DE LA RÉUSSITE !

Le roi Salomon nous livre le secret du succès et de la réussite dans tous les domaines !

Ps 127.1 : Cantique pour la route vers la demeure de l’Éternel. De Salomon.
Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain.

Litt. le texte dit : cantique des degrés.
La plupart des chrétiens s’accordent aujourd’hui pour dire qu’il s’agit de cantiques que les pèlerins chantaient alors qu’ils montaient vers Jérusalem, à l’occasion des grandes Fêtes religieuses nationales : Pâque, Pentecôte et Soukkot ou Fête des Tabernacles.

Quinze psaumes (120 à 134) portent ce nom de cantique des degrés. Le psaume 127 a été écrit par Salomon. Un seul autre psaume lui est attribué, le psaume 72 qui est une prière en faveur du roi et pour la prospérité du pays. Si le roi craint l’Éternel et s’il est béni, le peuple craindra aussi l’Éternel et sera béni !

Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain : Il est bon et juste de construire sa demeure matérielle au nom de Dieu et avec sa bénédiction, mais il est question ici de la maisonnée, de la famille :

• Un couple solide et harmonieux est un couple construit par Dieu. Il faut laisser au Seigneur le choix du conjoint, et tous les autres choix tout au long de la vie. Le texte affirme que si ce n’est pas Dieu qui bâtit la vie de couple les conjoints se fatiguent en vain.

L’éducation aussi est l’affaire de Dieu : les plus belles méthodes d’éducation, les principes, les règles les plus sages échouent, si ce n’est pas Dieu qui fait le travail d’éducation.

• La prospérité matérielle dépend, elle aussi, totalement de la bénédiction de Dieu :
Proverbes 10.22 : C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et toute la peine qu’on se donne n’y ajoute rien.

• Quelle est notre part ?
Ce verset Ps 127.1 n’est certainement pas un encouragement à la paresse. Le père doit pourvoir aux besoins matériels de la famille. L’apôtre Paul dit même que celui qui refuse de travailler doit aussi refuser de manger, 2 Thessaloniciens 3.10
Les parents doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour le bien et le bonheur de la famille : aimer les enfants tendrement quel que soit leur âge avec les capacités que Dieu donne, leur consacrer du temps de qualité, leur fixer des limites avec amour et fermeté… mais c’est finalement la bénédiction de Dieu qui fera réussir leurs efforts.

Notre aîné prononça un petit mensonge quand il avait environ 3 ou 4 ans. Je savais que selon les psychologues un enfant de cet âge ne saurait distinguer l’imaginaire et la réalité, mais je lui ai néanmoins administré une petite fessé. Il comprit fort bien : Je n’ai aucun souvenir d’un mensonge qu’il aurait prononcé par la suite, jusqu’à ce jour ! Les autres enfants, suivant l’exemple de l’aîné disaient la vérité, même si cela leur coûtait. Avouer qu’ils ont eu une mauvaise note ou qu’ils avaient eu une punition pédagogique leur coûtait. Mais ils disaient la vérité.
Proverbes 22.15 : La folie est attachée au cœur de l’enfant ; le bâton de la discipline l’éloignera de lui.
Naturellement mon épouse et moi cherchions à tenir toujours un langage de vérité. Nous désirions sincèrement ne pas les tromper. Les enfants font ce que font leurs parents et non ce qu’ils leur disent de faire.
Afin qu’ils acceptent de demeurer une dernière année universitaire (1978-1979) en Algérie, mon épouse et moi leur avions promis une nouvelle voiture et un chien. Mon oncle de Strasbourg nous commanda alors une nouvelle voiture. Mais une fois arrivé à Strasbourg pour la chercher, la pensée de toutes les démarches administratives à entreprendre pour l’immatriculer, juste pour une année, me découragea au point que je demandai à mon oncle de revendre la nouvelle voiture. Pour des raisons sanitaires et autres nous n’achetâmes pas non plus de chien.
La déception des quatre enfants fut immense et leurs plaintes étaient justifiées.
Mon épouse et moi leur demandâmes alors sincèrement pardon. Plus tard, quand il leur arrivait d’en reparler avec amertume, nous leur demandions à chaque fois de vouloir nous pardonner. Et ils le firent !

Jusqu’à environ 7 ou 8 ans, mon épouse jouait chaque jour au moins une heure avec eux, assise sur un tapis au milieu d’eux : légos, jeux mécaniques, assemblages divers… L’intelligence des tout-petits entre par les mains !
Elle leur racontait d’innombrables histoires adaptées à leur âge. Mais surtout, elle lisait chaque jour la Bible avec eux et priait avec eux !
Parmi les grandes vacances les plus bénies figurent certainement celles où nous échangions chaque soir à propos de quelques versets du livre des Proverbes ! C‘était l’occasion pour eux de se décharger de leurs soucis scolaires et autres…

Nous n’avons jamais eu de téléviseur dans notre maison et nous n’en aurons jamais.
Un jour l’aîné et moi étions tous deux affairés dans notre salon. Il venait juste de recevoir son diplôme de l’École Centrale de Paris. Soudain il se plaça en face de moi et me déclara : « Papa, je ne pense pas que j’aurais pu faire les études que j’ai faites, si nous avions eu une télévision ! »
Notre dernière, qui est professeur d’Université en Lettres, m’a dit récemment la même chose : « Papa, je n’aurais pas pu faire les études que j’ai faites, si nous avions eu un téléviseur à la maison ! »

Si l’Éternel ne bâtit la maison…Nous avons toujours prié pour nos enfants et c’est finalement Dieu qui a construit notre maison et continue à le faire.
Ce verset affirme d’une manière très forte la souveraineté de Dieu et l’inanité de nos efforts sans lui. Souvenons-nous que Salomon a été l’homme le plus sage de la terre. Dieu lui fit, en effet, cette promesse :
1 Rois 3.12 : Je te donnerai de la sagesse et de l’intelligence comme à personne dans le passé, ni dans l’avenir.
Il fut donné à Salomon de comprendre ce qui restait caché aux autres. Prenons donc très à cœur le contenu de ce verset.
Sans l’action de Dieu nous ne pouvons pas réussir à créer une famille heureuse et épanouie !

ceux qui la bâtissent travaillent en vain :

On peut se fatiguer, user de techniques mirobolantes… en vain, si Dieu n’œuvre pas !

si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain :

Ce qui est vrai pour la vie de famille est vrai pour la ville. Autrefois, assurer la sécurité d’une ville était un problème de la plus haute importance. La plupart des villes étaient protégées par des murs d’enceinte.
Une ville ne peut pas prospérer, être heureuse, bénie, vivre en sécurité… sans l’action de Dieu.

Mais Salomon ne fait que donner deux exemples d’applications d’un grand principe :
Quels que soient les efforts consentis et les finances investies, un individu, une famille, une ville, une région, une Église, une mission, une œuvre chrétienne quelconque, un état ne peuvent pas réussir dans leurs entreprises, si ce n’est pas Dieu qui fait le travail ! Il peut utiliser des hommes ou pas, mais l’initiative, la maîtrise d’œuvre et la réalisation lui appartiennent !

… veille en vain En vain ! Inutilement !

Est-ce là l’explication des échecs de beaucoup de chrétiens, d’Églises, d’œuvres missionnaires ?

Ps 127.2 : En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.
En vain !
Ici Salomon décrit les efforts, les sacrifices acceptés par ceux qui veulent à tout prix réussir : se lever tôt, se coucher tard, peiner et souffrir pour s’enrichir…
Efforts tous vains sans l’action nécessaire de Dieu !
Salomon qui reçut cette très importante révélation, insiste et insiste encore sur l’inutilité des efforts humains si Dieu ne réalise pas les projets.
Ésaïe affirme la même pensée :
Ésaïe 26.12 : Éternel, tu nous donnes la paix ; car tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous.

Tout dépend totalement de la bénédiction de Dieu.
Psaumes 75.7-8 : Car ce n’est pas de l’Orient, ni de l’Occident, et ce n’est pas du désert que vient la grandeur ! C’est Dieu seul qui juge : il abaisse l’un, il élève l’autre.

Nos œuvres dépendent entièrement de Dieu !
C’est un principe fondamental de la vie chrétienne. Puissions-nous ne jamais l’oublier !
Fonctionner selon ce principe fondamental peut révolutionner notre vie toute entière !

il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil :

Salomon ne veut pas pousser à la fainéantise. Plusieurs de ses proverbes le prouvent. Par exemple :
Proverbes 12.27 : Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité.
Il déclare que si Dieu veut faire du bien à son bien-aimé, il peut le faire pendant le sommeil de celui-ci !
Veillons donc à être des bien-aimés de Dieu : qu’aucun péché connu ne nous sépare de lui et l’empêche de nous combler de sa faveur ! Il est vrai qu’un très grand nombre de chrétiens ne connaissent pas les péchés qui leur nuisent et rendent leurs vies stériles et vaines. Comme les chrétiens de Laodicée, ils ne savent pas qu’ils sont tièdes, malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus ; ils ne savent pas que le Seigneur se tient derrière la porte et frappe en vain pour essayer d’entrer. (Voir Apocalypse 3.14-22).
C’est pourquoi nous devons sans cesse demander au Seigneur de nous convaincre de péché, et d’ouvrir nos yeux afin que nous voyions ! Un des ministères du Saint Esprit consiste à convaincre le monde de péché, Jean 16.8
Il convaincra donc encore plus volontiers les croyants qui le désirent sincèrement.

Ps 127.3 : Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense.

Cette affirmation complète la pensée du premier verset au sujet de la famille.
Avoir des enfants est une bénédiction de l’Éternel.
C’est l’Éternel qui donne des enfants ou n’en donne pas. L’Ancien Testament et même le Nouveau nous rapportent l’histoire de femmes stériles. Souvent Dieu intervint miraculeusement, même dans leur âge avancé, pour montrer sa bonté et sa souveraineté.

Ps 127.4 : Comme les flèches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse.

Un guerrier ayant un grand nombre de flèches dans son carquois peut avoir de l’assurance face à ses ennemis.
Autrefois la sécurité des personnes âgées dépendait de leurs fils.
Ps 127.5 : Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte.

La porte, c’est la place publique qui se trouvait derrière la porte d’accès à la ville et sur laquelle se réunissaient les notables et les Anciens de la ville pour discuter du bien-être de la ville, mais aussi pour effectuer les transactions commerciales et exercer la justice.
Un homme âgé ne craint pas ses ennemis si de nombreux et vaillants fils l’entourent et le protègent.
Ces versets peuvent et doivent s’appliquer aussi à nos enfants spirituels, au fruit qui demeure !
Luc 16.9 : Et moi je vous déclare : Si vous avez de ces richesses entachées d’injustice (en fait tout ce que vous possédez), utilisez-les pour vous faire des amis. Ainsi, le jour où ces richesses vous échapperont, ces amis (ceux qui auront trouvé le salut à cause de votre générosité) vous accueilleront dans les demeures éternelles.

Prions : Père éternel, prends-moi tel que je suis, prends toute ma vie, ma famille, mes œuvres, mes projets entre tes saintes mains et dirige tout selon ton amour et ta sagesse infinis. Que ta bonne et parfaite volonté soit faîte, que ton règne vienne dans ma vie familiale, ma profession et toutes mes entreprises. Je te confie tout. Sois le Maître de tout et bénis ce que je suis et ce que je fais. Amen.

Théophile Hammann

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